JPMorgan, le nouveau pouvoir américain et la fin du mythe des “banques mondialistes”
Il faut d’abord poser une vérité simple :
👉 les grandes banques américaines ne gouvernent pas les États-Unis.
Mais elles savent toujours survivre à ceux qui gouvernent.
Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, incarne mieux que quiconque cette réalité :
ni idéologue,
ni militant,
ni comploteur,
mais stratège institutionnel de très long terme.

I. JPMORGAN : UNE BANQUE, PAS UNE SECTE
JPMorgan, ce n’est pas :
- une ONG mondialiste,
- un bras armé du progressisme,
- ni une cabale transnationale.
C’est :
- la première banque américaine par actifs,
- un pilier du système de paiement mondial,
- un acteur systémique du Trésor US,
- un partenaire structurel de la Réserve fédérale.
👉 JPMorgan ne parie pas contre l’État américain.
Elle parie toujours avec lui.
II. JAMIE DIMON : L’HOMME DE L’ÉTAT PROFOND… MAIS AU SENS RÉEL
Le terme “État profond” est souvent mal compris.
Dans le cas de Dimon, il signifie une chose précise :
👉 continuité institutionnelle, pas idéologie.
Dimon :
- a survécu à Bush, Obama, Trump, Biden,
- a sauvé Bear Stearns et Washington Mutual en 2008,
- a servi de pare-feu systémique lors de chaque crise,
- est consulté officieusement par les administrations,
- n’a jamais rompu avec la souveraineté américaine.
Il ne combat pas le pouvoir.
👉 Il l’anticipe.
III. LE NOUVEAU POUVOIR AMÉRICAIN : MOINS MONDIALISTE, PLUS IMPÉRIAL
Ce qui a changé aux États-Unis n’est pas le capitalisme,
mais la doctrine de puissance.
Le nouveau consensus américain est clair :
- relocalisation industrielle,
- contrôle des technologies critiques,
- guerre économique assumée,
- sanctions comme armes stratégiques,
- priorité à l’intérêt national.
👉 Les banques américaines se sont alignées.
Pas par idéologie.
Par réalisme.
IV. CE QUE JPMORGAN SOUTIENT (OFFICIELLEMENT OU NON)
✅ Ce que JPMorgan soutient
- la suprématie du dollar,
- la solidité du Trésor US,
- la stabilité du système bancaire américain,
- le contrôle des flux financiers globaux,
- la régulation quand elle protège les grands acteurs.
👉 JPMorgan est pro-américaine avant d’être pro-mondiale.
V. CE QUE JPMORGAN NE SOUTIENT PLUS
Contrairement aux clichés, JPMorgan :
- n’est pas favorable à une mondialisation sans frontières,
- se méfie de la fragmentation géopolitique,
- craint la montée des risques systémiques hors contrôle,
- a publiquement alerté sur les dangers géopolitiques,
- n’a jamais défendu un monde sans États.
👉 Le “mondialisme naïf” est mort à Wall Street.
VI. LES ENNEMIS SILENCIEUX DES GRANDES BANQUES US
Les vrais ennemis des grandes banques américaines ne sont pas :
- les États,
- ni même les populismes.
Ce sont :
❌ Les risques qu’elles ne contrôlent pas
- la fragmentation monétaire,
- la dédollarisation incontrôlée,
- les systèmes financiers parallèles non régulés,
- les crypto-systèmes hors souveraineté,
- les guerres technologiques asymétriques.
👉 Les banques détestent le chaos qu’elles ne peuvent pas mesurer.
VII. MONDIALISME : LE MOT QUI NE VEUT PLUS RIEN DIRE
Ce qu’on appelle encore “mondialisme” est en réalité divisé en deux camps :
🌐 Le mondialisme idéologique
- ONG, institutions molles,
- discours moral sans puissance,
- gouvernance sans souveraineté.
👉 Les grandes banques s’en éloignent.
🌍 L’internationalisme impérial
- domination monétaire,
- contrôle des flux,
- alliances étatiques,
- sanctions ciblées.
👉 C’est celui-là que soutient Wall Street.
VIII. TS2F — LA VÉRITÉ NUE
Jamie Dimon ne joue pas un double jeu.
Il joue le seul jeu qui existe encore pour une banque systémique :
survivre à tous les gouvernements
en restant indispensable à l’État.
Les grandes banques américaines ne sont pas :
- des traîtres mondialistes,
- ni des ennemis des nations.
👉 Elles sont des instruments de puissance quand l’État est fort,
👉 et des amortisseurs quand l’État vacille.
⚠️ VERDICT FINAL — VERSION LUPUS
Le fantasme des “banques mondialistes contre les peuples” est un récit simple…
pour un monde devenu trop complexe.
La réalité est plus brutale :
les banques américaines ont déjà choisi leur camp :
celui de l’Empire américain renaissant,
pas celui d’un mondialisme sans souveraineté.
Jamie Dimon n’est pas un idéologue.
Il est le thermomètre froid du pouvoir réel.
Et quand le thermomètre se déplace,
ce n’est jamais par hasard.

— BLACKROCK, VANGUARD, STATE STREET
Les trois piliers silencieux du capitalisme de gestion
(Ni complot, ni ONG : l’architecture réelle du pouvoir actionnarial US)
I. LE MYTHE À DÉTRUIRE : “LES GÉANTS MONDIALISTES”
BlackRock, Vanguard et State Street ne sont pas :
- des gouvernements occultes,
- des partis idéologiques,
- des cabales transnationales.
👉 Ce sont des gestionnaires d’actifs passifs.
Mais le passif, à cette échelle, est tout sauf neutre.
II. BLACKROCK — LE CERVEAU TECHNIQUE DU SYSTÈME
🔹 Ce que BlackRock est réellement
- Le premier gestionnaire d’actifs mondial,
- Le fournisseur d’infrastructure analytique (Aladdin),
- Un partenaire technique du Trésor US et de banques centrales,
- Un outil de stabilisation en temps de crise.
👉 BlackRock ne gouverne pas : il modélise.
🔹 Ce que BlackRock soutient
- La stabilité du système financier,
- La liquidité des marchés,
- La continuité institutionnelle américaine,
- La suprématie des marchés US comme centre de gravité mondial.
🔹 Le virage ESG : idéologie ou opportunisme ?
L’ESG n’a jamais été une croisade morale.
C’était :
- une réponse à la demande réglementaire,
- un outil de gestion du risque réputationnel,
- une stratégie d’alignement avec les États.
👉 Quand le vent politique tourne, BlackRock tourne avec.
Ce n’est pas du militantisme.
C’est de la gestion du risque souverain.
III. VANGUARD — LE POUVOIR INVISIBLE PAR L’INERTIE
🔹 Le modèle Vanguard
- Structure mutualiste,
- Ultra-passif,
- Ultra-long terme,
- Zéro posture politique affichée.
👉 Vanguard ne parle pas.
👉 Vanguard possède.
C’est souvent :
- le premier ou second actionnaire de la majorité des grandes entreprises US,
- sans jamais chercher à diriger,
- sans jamais s’exposer médiatiquement.
🔹 La vérité nue
Vanguard est la forme la plus pure du capitalisme américain :
- pas d’idéologie,
- pas de communication,
- pas de croisade morale.
👉 La puissance par la durée.
IV. STATE STREET — LE TROISIÈME PILIER SOUVERAIN
Souvent oublié, State Street est pourtant :
- un pilier du système de custody mondial,
- un acteur clé des ETF,
- un rouage central des flux institutionnels.
👉 State Street est le gardien des tuyaux.
Ce n’est pas lui qui décide du récit.
C’est lui qui fait circuler le capital.
V. LE POINT CLÉ : LE POUVOIR DE VOTE SANS VOLONTÉ POLITIQUE
Le vrai sujet n’est pas la “domination”.
C’est le vote par défaut.
- Ces acteurs détiennent des parts partout,
- Ils votent souvent selon :
- les recommandations internes,
- la conformité réglementaire,
- la stabilité long terme.
👉 Résultat :
un alignement structurel sur les normes dominantes du moment.
Ce n’est pas un complot.
C’est une mécanique.
VI. LE NOUVEAU POUVOIR US : RUPTURE OU CONTINUITÉ ?
Avec le recentrage stratégique américain :
- relocalisation,
- techno-souveraineté,
- guerre économique assumée,
👉 BlackRock, Vanguard et State Street se sont adaptés.
Ils ne s’opposent pas à l’État américain.
Ils l’accompagnent.
Quand l’État veut :
- contrôler les semi-conducteurs → ils financent,
- sécuriser l’énergie → ils allouent,
- stabiliser les marchés → ils absorbent.
VII. TS2F — LA VÉRITÉ QUE PERSONNE N’AIME
Ces géants ne sont pas des ennemis.
Ils sont des amplificateurs.
- Amplificateurs des normes,
- Amplificateurs des choix politiques,
- Amplificateurs des priorités souveraines.
👉 Ils ne décident pas du cap.
Ils rendent le cap irréversible.
⚠️ VERDICT FINAL — VERSION LUPUS
Le fantasme du “triumvirat mondialiste” rassure,
parce qu’il simplifie.
La réalité est plus froide :
BlackRock pense,
Vanguard possède,
State Street fait circuler.
Ensemble, ils ne gouvernent pas le monde.
Ils assurent la continuité du système quand le pouvoir change de main.
Et dans un monde redevenu impérial,
ils ont déjà compris une chose :
👉 le capital américain ne sera jamais post-national.
Il est redevenu stratégiquement aligné.

🏦 JAMIE DIMON — CITATIONS CLÉS
🔹 Sur la crise et la responsabilité
« A strong financial system is critical to a healthy economy. »
(Lettre annuelle aux actionnaires, JPMorgan)
👉 Traduction usuelle :
Un système financier solide est essentiel à une économie saine.
🔹 Sur la gestion du risque
« You can’t run a business or a country assuming the worst won’t happen. »
👉 Lecture TS2F :
La stabilité n’est pas une morale, c’est une préparation permanente au chaos.
🔹 Sur le leadership
« Leadership is not about doing what is easy, it’s about doing what is right. »
👉 Chez Dimon, le “right” signifie :
- préserver le système,
- éviter l’effondrement,
- assumer l’impopularité si nécessaire.
🔹 Sur la géopolitique et les risques globaux
« Geopolitical risks are the biggest risks facing the world today. »
👉 Dimon a été l’un des premiers grands banquiers à affirmer que :
- la finance ne peut plus être séparée de la géopolitique,
- le monde est entré dans une phase de fragmentation durable.
🔹 Sur l’adaptation
« The ability to adapt isl’ the most important skill in business. »
👉 Parfaitement aligné avec l axe :
s’adapter, c’est survivre.
🏛️ J.P. MORGAN (1837–1913) — CITATIONS HISTORIQUES
🔹 Sur le caractère humain des marchés
« Nothing so undermines your financial judgment as the sight of your neighbor getting rich. »
👉 Traduction :
Rien ne ruine plus le jugement financier que de voir son voisin s’enrichir.
Un avertissement éternel contre :
- la spéculation mimétique,
- les bulles,
- l’avidité collective.
🔹 Sur la confiance
« A man I do not trust could not get money from me on all the bonds in Christendom. »
👉 La confiance prime sur :
- les garanties,
- les montages,
- les promesses.
🔹 Sur la finance et la stabilité
« Gold is money. Everything else is credit. »
👉 Citation mythique, toujours reprise :
- la réalité matérielle face aux constructions financières,
- la méfiance envers les excès de papier et de promesses.
🔹 Sur le pouvoir réel
« The first thing is character. Before money or anything else. »
👉 Une vision du capitalisme :
- fondée sur la solidité humaine,
- non sur l’idéologie,
- ni sur la communication.
⚠️ SYNTHÈSE — LIGNE DE CONTINUITÉ
Entre J.P. Morgan et Jamie Dimon, un siècle plus tard, la ligne est claire :
- ❌ pas d’idéologie affichée
- ❌ pas de morale militante
- ✅ primat de la stabilité
- ✅ lecture froide du pouvoir
- ✅ adaptation permanente
👉 La finance américaine ne rêve pas.
Elle tient.
🧠 FORMULE FINALE — VERSION LUPUS
Chez Morgan, une seule morale traverse les siècles :
la stabilité n’est pas un choix idéologique,
c’est une condition de survie.

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Ou la rupture dans la continuité du capitalisme américain
Jamie Dimon n’est ni un idéologue,
ni un militant,
ni un conspirateur.
Il est autre chose :
👉 un homme de continuité dans un monde de ruptures.
Dans un système financier secoué par :
JPMorgan n’a pas résisté au pouvoir.
👉 Elle s’y est alignée.
Cet article démonte un mythe persistant :
celui des “banques mondialistes contre les nations”.
La réalité est plus brutale :
👉 les grandes banques américaines suivent.
Pas par morale.
Pas par idéologie.
Mais par instinct de survie systémique.
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#JamieDimon #JPMorgan #Finance
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