PARODIE DE LIBRE-ÉCHANGE,
COUP DE JARNAC DE LA COMMISSION EUROPÉENNE CONTRE LES PEUPLES**
Quand l’idéologie remplace la souveraineté économique
On appelle cela un accord de “libre-échange”.
C’est un abus de langage.
Le projet d’accord UE–Mercosur n’est ni libre, ni équilibré, ni stratégique.
Il est l’illustration parfaite d’une Europe administrée contre ses peuples, d’une technostructure qui confond commerce et idéologie, ouverture et abdication, normes et naïveté.
Derrière le vernis diplomatique, le Mercosur révèle une vérité plus brutale :
👉 l’Union européenne ne négocie plus pour défendre ses sociétés productives, mais pour satisfaire un logiciel idéologique post-national.

I. LE LIBRE-ÉCHANGE SELON BRUXELLES : OUVERTURE À SENS UNIQUE
Le libre-échange réel repose sur trois piliers :
- réciprocité,
- symétrie des normes,
- protection des intérêts stratégiques.
L’accord Mercosur piétine les trois.
Les produits agricoles sud-américains entreraient sur le marché européen :
- avec des coûts sociaux plus faibles,
- des normes environnementales moindres,
- des pratiques sanitaires incompatibles avec celles imposées aux producteurs européens.
👉 On appelle cela de la concurrence déloyale institutionnalisée.
Ce n’est pas du libre-échange.
C’est une importation de dumping, validée par décret.
II. LES AGRICULTEURS EUROPÉENS SACRIFIÉS SUR L’AUTEL MORAL
Jamais les agriculteurs européens n’ont été aussi réglementés :
- normes phytosanitaires,
- contraintes environnementales,
- traçabilité exhaustive,
- charges administratives écrasantes.
Et pourtant, Bruxelles s’apprête à ouvrir grand le marché à des productions :
- interdites chez nous,
- tolérées ailleurs,
- encouragées par des États qui ne subissent aucune contrainte comparable.
👉 Le message est clair : produire en Europe est une faute morale.
Le producteur européen est suspect.
Le producteur lointain est vertueux par principe.
III. UNE COMMISSION HORS-SOL, HORS-PEUPLE, HORS-RÉEL
Ce projet révèle surtout la nature du pouvoir européen actuel.
La Commission européenne ne fonctionne plus comme un organe politique,
mais comme une bureaucratie idéologique.
Elle ne raisonne pas en termes :
- d’emplois,
- de territoires,
- de souveraineté alimentaire,
- de résilience stratégique.
Elle raisonne en :
- indicateurs,
- engagements internationaux,
- posture morale globale,
- conformité doctrinale.
👉 Les peuples deviennent une variable d’ajustement.
IV. MERCOSUR : UN ACCORD CONTRE LE TEMPS LONG
Une politique économique sérieuse pense en décennies.
Le Mercosur pense en communiqués.
En fragilisant l’agriculture européenne, on fragilise :
- la sécurité alimentaire,
- l’aménagement du territoire,
- la transmission des savoir-faire,
- l’autonomie stratégique.
👉 Une civilisation qui ne nourrit plus son peuple se met elle-même en dépendance.
V. L’ILLUSION GÉOPOLITIQUE : L’EUROPE S’OUVRE, LES AUTRES SE PROTÈGENT
Pendant que l’Europe s’ouvre :
- les États-Unis protègent,
- la Chine planifie,
- l’Amérique latine défend ses producteurs,
- l’Inde verrouille ses marchés.
👉 Seule l’Europe croit encore que le commerce est une morale universelle.
Les autres y voient un rapport de force.
VI. LE MYTHE DE L’EUROPE EXPORTATRICE
Les défenseurs du Mercosur promettent :
- des débouchés,
- des marchés nouveaux,
- des opportunités industrielles.
Mais la réalité est connue :
- les grandes multinationales en profiteront,
- les territoires productifs paieront,
- les petites exploitations disparaîtront.
👉 Les gains sont concentrés. Les pertes sont diffusées.
C’est la signature classique des politiques hors-sol.
VII. UNE EUROPE QUI NE SE DÉFEND PLUS, ELLE SE GÈRE
Le Mercosur n’est pas un accident.
C’est un symptôme.
Celui d’une Europe qui :
- ne se conçoit plus comme une puissance,
- ne défend plus ses producteurs,
- ne protège plus ses frontières économiques,
- ne parle plus au nom de ses peuples.
👉 Elle ne gouverne plus. Elle administre.
⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE
Le Mercosur n’est pas un accord commercial.
C’est un acte politique déguisé,
où l’idéologie remplace la souveraineté
et le peuple devient un dommage collatéral.
🕯️ CONCLUSION : LE PRIX DE L’AVEUGLEMENT
On peut aimer le commerce sans haïr ses producteurs.
On peut coopérer sans se désarmer.
On peut échanger sans se dissoudre.
Mais cela suppose une chose que Bruxelles a oubliée :
👉 la primauté du réel sur l’idéologie.
Le Mercosur n’est pas le futur de l’Europe.
Il est le miroir de ce qu’elle est devenue :
une structure qui négocie contre ceux qu’elle prétend représenter.

L’EUROPE, DERNIÈRE ILLUSION DU LIBRE-ÉCHANGE MORAL
Pourquoi le Mercosur révèle une civilisation qui ne se défend plus
Il existe aujourd’hui une singularité européenne absolue :
👉 l’Europe est la seule grande zone du monde à croire encore que le commerce est une vertu morale en soi.
Ailleurs, le commerce est un instrument.
Un levier de puissance.
Un moyen au service d’un projet politique.
En Europe, il est devenu une idéologie.
L’accord Mercosur n’est pas une erreur technique.
Il est l’aboutissement logique de cette dérive :
celle d’un continent qui confond ouverture et abdication, échange et sacrifice, mondialisation et effacement.
I. LE LIBRE-ÉCHANGE N’A JAMAIS ÉTÉ NEUTRE
Le libre-échange n’a jamais été un état naturel.
Il a toujours été :
- encadré,
- négocié,
- conditionné,
- instrumentalisé.
Les grandes puissances l’ont toujours pratiqué après s’être protégées.
👉 Le libre-échange n’est vertueux que pour ceux qui maîtrisent les règles.
L’Europe, elle, l’a élevé au rang de dogme.
II. L’EUROPE COMME ZONE D’EXPIATION ÉCONOMIQUE
Depuis des décennies, l’Union européenne fonctionne selon une logique implicite :
👉 se punir pour son histoire.
Produire est suspect.
Exporter est toléré.
Importer est vertueux.
Protéger est immoral.
Le Mercosur s’inscrit parfaitement dans cette logique :
- sacrifier les agriculteurs européens,
- au nom du climat,
- de l’ouverture,
- de la bonne conscience internationale.
👉 C’est une politique de pénitence économique.
III. PARTOUT AILLEURS : LE RETOUR DU MERCANTILISME ADULTE
Pendant que l’Europe s’auto-désarme :
- Les États-Unis subventionnent, taxent, relocalisent.
- La Chine planifie, verrouille, contrôle.
- L’Inde protège ses marchés agricoles.
- L’Amérique latine défend ses filières stratégiques.
👉 Personne ne croit plus au libre-échange moral.
Sauf Bruxelles.
IV. LE COMMERCE COMME SUBSTITUT DE PROJET POLITIQUE
Pourquoi cette obstination ?
Parce que l’Europe n’a plus de projet politique propre.
Ne sachant plus :
- ce qu’elle est,
- ce qu’elle veut,
- ce qu’elle doit défendre,
elle a remplacé la politique par :
- des accords,
- des normes,
- des signatures.
👉 Quand on n’a plus de vision, on accumule des traités.
V. LE PEUPLE EUROPÉEN : ABSENT DES NÉGOCIATIONS, PRÉSENT DANS LES CONSÉQUENCES
Jamais les peuples européens n’ont demandé :
- l’ouverture agricole du Mercosur,
- la mise en concurrence de leurs exploitations,
- l’importation de produits qu’ils n’ont pas le droit de produire eux-mêmes.
Mais leur avis importe peu.
👉 Le peuple n’est plus un sujet politique.
Il est un paramètre gênant.
VI. UNE EUROPE QUI NE COMPREND PLUS LA PUISSANCE
La puissance suppose :
- des limites,
- des priorités,
- des protections,
- des choix assumés.
L’Europe actuelle :
- refuse la frontière,
- méprise la protection,
- diabolise la préférence,
- confond neutralité et faiblesse.
👉 Une puissance qui ne se protège pas n’est pas morale.
Elle est vulnérable.
VII. LE MERCOSUR COMME PRÉCÉDENT DANGEREUX
Ce qui se joue dépasse l’agriculture.
Si l’Europe accepte :
- la non-réciprocité,
- le dumping normatif,
- la concurrence déloyale,
alors tout devient négociable :
- l’industrie,
- l’énergie,
- la souveraineté alimentaire,
- la résilience stratégique.
👉 Le Mercosur ouvre une brèche, pas un marché.
⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE
Le libre-échange sans réciprocité n’est pas une ouverture.
C’est une capitulation masquée par le vocabulaire de la vertu.
🕯️ CONCLUSION : L’EUROPE FACE À ELLE-MÊME
Le Mercosur ne révèle pas la cruauté du monde.
Il révèle la naïveté européenne.
Le monde n’est pas immoral.
Il est stratégique.
L’Europe, elle, a cru qu’on pouvait survivre sans se défendre,
échanger sans protéger,
exister sans préférer.
👉 Ce pari est en train d’échouer.
Et tant que l’Europe confondra le commerce avec la morale,
elle continuera à signer des accords
qui enrichissent ailleurs
et désagrègent chez elle.

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👉 Liens en commentaire **MERCOSUR :
QUAND L’EUROPE SIGNE CONTRE ELLE-MÊME**
Ces deux textes démontent l’un des plus grands aveuglements stratégiques européens :
👉 le libre-échange n’est pas une morale. C’est un rapport de force.
Le Mercosur n’est pas un accord commercial neutre.
C’est un choix politique imposé par une technostructure hors-sol,
au détriment des producteurs, des territoires et de la souveraineté alimentaire européenne.
Pendant que le reste du monde protège, subventionne et planifie,
l’Europe s’ouvre, se punit et s’explique.
📎 Lecture conjointe indispensable
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