Etats-Unis

đŸ•”ïžâ€â™‚ïž **CHARLES MANSON : PREMIER “ACTIVE MEASURE” RATÉ DU FBI ?

Et les fantĂŽmes des agents-fantĂŽmes qui explosent en plein vol**

L’AmĂ©rique adore les monstres — mais elle prĂ©fĂšre les fabriquer que les comprendre. Et dans ce domaine, les services de renseignement amĂ©ricains ont parfois jouĂ© aux apprentis sorciers.
Et s’il fallait le dire clairement : Charles Manson n’est pas sorti de nulle part.

Il est sorti d’un programme.

Pas nĂ©cessairement d’un complot structurĂ© — mais bien d’un Ă©cosystĂšme opaque, oĂč officines fĂ©dĂ©rales, psychiatres d’État, programmes secrets, armes psychologiques et expĂ©rimentations sociĂ©tales ont servi de matrice Ă  ce qui allait devenir la plus grande crĂ©ature mĂ©diatique du XXe siĂšcle.

Et Manson n’est probablement pas le seul.

Ce qui suit n’est pas une thĂ©orie complotiste — c’est l’histoire parallĂšle de l’AmĂ©rique, celle que l’on retrouve dans les archives dĂ©classifiĂ©es, les rapports du CongrĂšs et les tĂ©moignages des agents qui ont fini par avouer ce que la raison d’État exigeait de taire.


đŸ”„ 1. Manson : le “lapin blanc” de l’État profond ?

Les faits établis (et trÚs dérangeants) :

✔ Manson Ă©tait sous supervision constante du FBI et du Federal Bureau of Prisons

Pendant sa liberté conditionnelle, Manson :

  • violait systĂ©matiquement les rĂšgles,
  • se dĂ©plaçait sans autorisation,
  • vivait avec des mineures,
  • consommait et distribuait des drogues,
  • possĂ©dait des armes


Sans jamais ĂȘtre renvoyĂ© en prison.

Des “agents de liaison” du gouvernement l’observaient.
Aucun n’a jugĂ© utile de stopper son ascension.

✔ L’ombre du projet MK-Ultra plane partout

Dans les années 60, la CIA testait :

  • LSD,
  • conditionnement comportemental,
  • isolement sensoriel,
  • manipulation des masses,
  • coercition mentale.

Et oĂč recrutaient-ils leurs cobayes ?

Dans les prisons.
Exactement lĂ  oĂč Manson passa 15 ans Ă  ĂȘtre â€œĂ©valuĂ©â€.

Les psychiatres du systÚme carcéral étaient sous contrat avec la CIA.
Les expĂ©riences “thĂ©rapeutiques” sont documentĂ©es.

Manson lui-mĂȘme disait :

Phrase qu’on croit mystique — jusqu’à ce qu’on lise les rapports.


đŸ”„ 2. De la “famille Manson” aux “actifs” afghans de la CIA : mĂȘme modĂšle, mĂȘme erreur

Manson, dans l’absolu, n’a jamais Ă©tĂ© une opĂ©ration d’État.
Mais il fut un sous-produit du systĂšme, laissĂ© en roue libre jusqu’à devenir incontrĂŽlable.

Et ce modÚle va se répéter dans les années 80, 90, 2000, 2020.

✔ Les Afghans formĂ©s par la CIA durant la guerre contre l’URSS

La plupart des moudjahidines étaient :

  • entraĂźnĂ©s,
  • armĂ©s,
  • financĂ©s par la CIA.

Beaucoup sont devenus :

  • talibans,
  • chefs de guerre,
  • acteurs du narco-trafic,
  • ennemis directs des USA.

Les archives montrent que la CIA savait que certains prĂ©sentaient des signes d’instabilitĂ© mentale.

Ils ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s dans la nature comme Manson l’a Ă©tĂ© dans le dĂ©sert californien.


đŸ”„ 3. Le cas explosif : les agents afghans “rĂ©intĂ©grĂ©s” qui deviennent des bombes humaines

Depuis 2021, plusieurs affaires ont éclaté :

  • “interprĂštes” exfiltrĂ©s qui tentent des attentats,
  • vĂ©tĂ©rans afghans intĂ©grĂ©s dans des programmes de rĂ©insertion devenant violents,
  • suicides massifs parmi les anciens collaborateurs de la CIA.

Comme Manson, ce sont des individus manipulĂ©s par l’État, puis abandonnĂ©s.

Le schéma est identique :

  1. recrutement d’individus fragiles,
  2. instrumentalisation par un appareil d’État,
  3. exposition Ă  des techniques psychologiques,
  4. libération ou abandon,
  5. explosion sociale ou psychique.

đŸ”„ 4. Les monstres utiles : l’État fabrique ses ennemis pour justifier ses armes

Manson a servi Ă  :

  • dĂ©truire le mouvement hippie,
  • effrayer la classe moyenne,
  • justifier un retour Ă  l’ordre,
  • alimenter l’obsession sĂ©curitaire des annĂ©es 70.

Les Afghans radicaux ont servi Ă  :

  • justifier la guerre contre le terrorisme,
  • rĂ©organiser l’industrie du renseignement,
  • Ă©tendre la surveillance intĂ©rieure.

À chaque fois, les monstres deviennent des outils narratifs.

Puis des incendies incontrĂŽlables.


đŸ”„ 5. Pourquoi l’État profond Ă©choue systĂ©matiquement ?

Parce qu’il joue avec trois forces qu’aucun service de renseignement ne maütrise :

① La psychologie humaine

Un individu brisé ou manipulé devient un risque exponentiel.

② Le fanatisme

On peut l’allumer — impossible de l’éteindre.

⑱ La dynamique des foules

Toute idéologie devient une créature autonome.

Manson croyait ĂȘtre un messie.
Les apprentis djihadistes croient ĂȘtre des soldats divins.

Les deux ont Ă©tĂ© “initiĂ©s” par un systĂšme qu’ils ne comprenaient pas.


đŸ”„ 6. **Manson n’était pas un agent.

Il était un symptÎme.
Comme les autres “produits” du contre-espionnage.**

Ce que l’histoire retiendra, c’est :

✔ des programmes secrets d’influence psychologique,

✔ des expĂ©rimentations sur des personnes vulnĂ©rables,

✔ une gestion catastrophique du facteur humain,

✔ et un refus institutionnel d’assumer les consĂ©quences.

De Manson aux talibans formés par la CIA,
de MK-Ultra aux opérations Phoenix au Vietnam,
de Guantånamo aux agents infiltrés qui dérapent


L’État profond amĂ©ricain a produit une galerie de monstres
que Hollywood n’aurait jamais osĂ© imaginer.


⚡ Conclusion : la machine fabrique encore des Manson

Tant que :

  • la manipulation psychologique,
  • l’ingĂ©nierie sociale,
  • la militarisation des esprits brisĂ©s,
  • et l’abandon stratĂ©gique des “actifs”


feront partie du kit opérationnel des agences de renseignement,

Manson ne sera pas un accident, mais un prototype.

Le premier d’une longue sĂ©rie.

Et ce que nous voyons dans les annĂ©es 2020 —
des individus instables, formés par des programmes secrets,
relĂąchĂ©s dans une sociĂ©tĂ© en chute de repĂšres —
n’est que le retour du mĂȘme cycle.

L’AmĂ©rique fabrique ses propres fantĂŽmes.

Et parfois, ils reviennent réclamer le sang qui leur a été promis.

đŸ”„ LE PROGRAMME QUI DÉRAILLE

Charles Manson, premier « prototype raté » de la guerre psychologique américaine ?

Version TS2F : Sauvagerie métaphysique & lucidité froide

Il existe, dans les bas-fonds de l’empire amĂ©ricain, trois types d’agents :

  • ceux qui obĂ©issent,
  • ceux qui disparaissent,
  • et ceux que l’État a créés sans savoir qu’ils deviendraient des dieux noirs.

Manson appartient à la troisiÚme catégorie.

Pas comme gourou hippie.
Pas comme tueur illuminé.
Pas comme sociopathe.
Comme artefact du systĂšme, glitch du programme, machine-cobaye devenue autonome.


I. Manson : la créature née dans les interstices du pouvoir

Le récit officiel fait de Manson un marginal.
Le récit officieux en fait un démon.
La vĂ©ritĂ© — TS2F — est bien plus intĂ©ressante :

đŸ”» Manson fut l’enfant bĂątard du complexe psychologique amĂ©ricain.

  • DiagnostiquĂ©, testĂ©, institutionnalisĂ©, « corrigĂ© » depuis l’enfance
  • DĂ©tenu dans les mĂȘmes prisons oĂč l’on expĂ©rimentait LSD, hypnose coercitive et manipulations comportementales
  • LibĂ©rĂ© trop vite, trop souvent, trop commodĂ©ment

Des rapporteurs du FBI et des agents de la CIA le savaient :
Manson n’était pas un accident, mais un active non-officiel, un “champ d’essai” humain qui a rompu ses chaĂźnes.

Comme tant d’autres, avant et aprĂšs lui, utilisĂ©s dans les programmes MK-ULTRA, CHAOS, COINTELPRO.

L’État expĂ©rimente.
La créature évolue.
La créature rompt le protocole.
Et la créature répond.


II. De Manson aux Afghans CIA : mĂȘme matrice, mĂȘme dĂ©sastre

L’empire fabrique depuis longtemps des outils humains :

  • Les moudjahidines armĂ©s par la CIA pour briser l’URSS
  • Les seigneurs de guerre recyclĂ©s en alliĂ©s stratĂ©giques
  • Les paramilitaires de l’AmĂ©rique latine
  • Les espions fantĂŽmes dissous aprĂšs mission

Mais lorsqu’un programme se dissout, que reste-t-il ?

đŸ”» Des hommes entraĂźnĂ©s Ă  tuer.

đŸ”» Des psychĂ©s fracturĂ©es par l’idĂ©ologie, la drogue, le secret.

đŸ”» Des monstres fonctionnels sans maĂźtre.

Des dizaines d’anciens agents locaux de la CIA en Afghanistan — formĂ©s, financĂ©s, manipulĂ©s — se sont retournĂ©s contre le monde lorsqu’ils furent abandonnĂ©s.

Ils sont devenus :

  • tueurs indĂ©pendants
  • kamikazes solitaires
  • fantĂŽmes Ă  la recherche d’un ennemi pour exister

Manson n’a pas tuĂ© l’AmĂ©rique.
Il a révélé la méthode.
Ces Afghans, eux, rĂ©vĂšlent l’époque.


III. Le principe TS2F : tout empire finit par rencontrer ses créatures

Quand un empire grandit, il ne crée pas seulement des infrastructures, des doctrines, des alliances.

Il crĂ©e des monstres utilitaires, des hommes programmĂ©s pour survivre dans la violence absolue, puis relĂąchĂ©s dans une sociĂ©tĂ© qui ne possĂšde aucun protocole pour absorber la barbarie qu’elle a elle-mĂȘme fabriquĂ©e.

đŸ”» Manson fut le premier glitch culturel.

đŸ”» Les Afghans CIA sont les glitchs gĂ©opolitiques.

đŸ”» Le prochain glitch sera algorithmique.

L’ùre des monstres psychotropes est terminĂ©e.
Commence l’ùre des monstres numĂ©riques.


IV. Le vrai danger : quand l’État perd le contrĂŽle de ses barbelĂ©s mentaux

Un empire peut gérer :

  • des ennemis dĂ©clarĂ©s
  • des menaces extĂ©rieures
  • des dissidents identifiĂ©s

Mais il ne peut pas gérer les hybrides :

â–Ș l’homme qui a servi puis trahi

â–Ș la crĂ©ature qui a exĂ©cutĂ© puis dĂ©rivĂ©

â–Ș l’outil qui n’est plus un outil

C’est le cƓur du chaos amĂ©ricain moderne.

Le terroriste produit par les zones grises.
Le gourou hippie devenu arme psychologique involontaire.
Le vétéran programmé pour tuer, oublié ensuite.
L’agent afghan devenu bombe humaine aprĂšs extraction ratĂ©e.

Tous sont des Manson.
Tous sont des glitchs du systĂšme.
Tous sont des messages écrits dans le sang.


V. TS2F : Cette vĂ©ritĂ© dĂ©rangeante que l’empire prĂ©fĂšre taire

Le TS2F — Too Strategic To Fail — enseigne ceci :

L’AmĂ©rique n’a pas peur :

  • du terrorisme
  • de la drogue
  • de la guerre clandestine
  • des sectes
  • des mafias

Elle a peur de sa propre main invisible, celle qui crée des monstres pour combattre des monstres.

Et parfois, comme avec Manson,
la Main Invisible oublie de couper le courant.


VI. Conclusion prophĂ©tique : l’ùre des monstres fabriquĂ©s commence vraiment maintenant

Manson fut la version analogique.
Les Afghans CIA furent la version géopolitique.
Les rĂ©seaux clandestins d’agents abandonnĂ©s sont la version organique.

La version prochaine ?
L’hybride humain–IA, le combattant augmentĂ©, le dĂ©serteur algorithmique.

La question n’est pas : Est-ce que cela arrivera ?
La question est : Qui sera le premier Manson 2.0 ?
Et quelle agence le réclamera comme erreur de calcul ?

Car dans l’empire du TS2F :

đŸ©ž TS2F — Les 12 Lois des “Monstres de l’Empire”

Anthropologie stratĂ©gique des crĂ©atures que l’État fabrique
 puis renie.


1. Un empire fabrique toujours ses monstres avant de les combattre.

Les États-Unis ont créé Manson comme ils ont créé des milliers d’« assets » incontrĂŽlables. Le laboratoire vient avant le champ de bataille.


2. Ce que les services appellent “infiltration” finit toujours en “mutation”.

On pĂ©nĂštre un groupe, puis le groupe pĂ©nĂštre l’infiltrĂ©. L’agent change, le systĂšme dĂ©rape.


3. Un monstre utile n’est jamais neutralisĂ© tant qu’il sert.

Dealers, cult leaders, seigneurs des guerres urbaines : tout le monde est un “outil” jusqu’à ce qu’il devienne un embarras.


4. Les expérimentations sociales ne sont jamais sous contrÎle.

MK-Ultra, CHAOS, COINTELPRO : l’État tente la manipulation totale
 mais l’irrationnel gagne toujours.


5. Le crime devient politique dĂšs que le politique devient criminel.

Manson n’est pas un accident. C’est un symptĂŽme d’une Ă©poque oĂč la subversion est un instrument de gouvernance.


6. Les monstres de l’Empire ne meurent jamais : ils mutent.

Années 70 : sectes.
Années 80 : barons de la drogue.
Années 2000 : jihadistes sponsorisés.
AnnĂ©es 2020 : agents “perdus” de la CIA.
Années 2030 : influenceurs radicaux pilotés par IA ?


7. Quand l’État joue avec le chaos, le chaos gagne.

L’outsider imprĂ©visible — de Manson aux afghans “exfiltrĂ©s” devenus kamikazes — Ă©chappe toujours au plan initial.


8. Le secret d’État fabrique plus de violence que le crime ordinaire.

Une opĂ©ration clandestine ratĂ©e dĂ©truit un pays plus sĂ»rement qu’un cartel.


9. Le monstre rĂ©vĂšle la vĂ©ritĂ© que l’Empire veut cacher.

Chaque “crĂ©ature” est un miroir :
→ Manson = l’AmĂ©rique psychĂ©dĂ©lique sous surveillance.
→ Les jihadistes recyclĂ©s = la gĂ©opolitique cynique 2.0.
→ Les gangs urbains = l’abandon intĂ©rieur.


10. Le dĂ©ni d’un monstre le rend invincible.

Quand l’État dĂ©savoue sa crĂ©ature, elle devient mythe. Le mythe devient contagieux.


11. On ne contrîle pas la folie : on ne fait que l’armer.

Le FBI, la CIA, les opérations spéciales pensaient manipuler les esprits. Ils ont seulement offert des armes à des esprits déjà brisés.


12. L’Empire survit Ă  ses monstres
 mais en crĂ©e toujours d’autres.

Parce qu’un empire n’avance jamais sans zones grises, sans pions sacrifiables, sans crĂ©atures nĂ©es dans les interstices du pouvoir.


📜 Synthùse TS2F :

Les monstres de l’Empire ne sont pas des anomalies. Ils sont des protocoles d’État devenus sauvages, des outils retournĂ©s contre leur maĂźtre, des opĂ©rations classifiĂ©es devenues mythologies criminelles. Manson n’est que le premier chapitre d’un livre qui s’écrit encore.

🎧 **PLAYLIST — HELTER SKELTER SAGA : TRIPTYQUE DU CHAOS

(3 actes narratifs)**


🜂 ACTE I — L’ASCENSION : LE MONDE ACCÉLÈRE

La montĂ©e en puissance, l’emballement, le grondement sous la surface. Machines, riffs, tensions — la spirale commence.

  1. The Beatles — Helter Skelter (le signal, la dĂ©flagration)
  2. The Stooges — Search and Destroy
  3. MC5 — Kick Out the Jams
  4. The Velvet Underground — Waiting for the Man
  5. Joy Division — Disorder
  6. Killing Joke — War Dance
  7. Nine Inch Nails — Wish
  8. The Birthday Party — Release the Bats
  9. The Cult — Resurrection Joe
  10. The Fall — Totally Wired

🜁 ACTE II — LE CHAOS : EFFONDREMENT, HALLUCINATIONS, RITUELS NOIRS

Les frontiĂšres se dissolvent, l’ordre vacille, les dĂ©mons montent. Rock, post-punk, chaos Ă©lectrique.

  1. The Beatles — Helter Skelter (Reprise live ou alternate) (spirale qui se resserre)
  2. The Doors — Five to One
  3. Siouxsie and the Banshees — Arabian Knights
  4. Bauhaus — Dark Entries
  5. The Sisters of Mercy — Lucretia My Reflection
  6. The Cure — A Forest (version longue)
  7. The Jesus and Mary Chain — Just Like Honey
  8. The Black Angels — Young Men Dead
  9. The Stooges — Down on the Street
  10. The Rolling Stones — Gimme Shelter

🜄 ACTE III — L’APOCALYPSE : APRÈS LE FEU, LES CENDRES

La roue tourne, le monde crĂ©pite, on se relĂšve ou on disparaĂźt. C’est le domaine de Spengler, Faye et Dantec.

  1. The Beatles — Helter Skelter (remixed / slowed / reverb) (comme une ombre)
  2. The Doors — The End
  3. Pink Floyd — Set the Controls for the Heart of the Sun
  4. The Black Angels — The First Vietnamese War
  5. Godspeed You! Black Emperor — Moya (ascension tragique)
  6. Swans — Screen Shot
  7. Dead Can Dance — The Host of Seraphim
  8. Nick Cave & The Bad Seeds — Red Right Hand
  9. Joy Division — Dead Souls
  10. The Cure — All Cats Are Grey
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2 rĂ©ponses »

  1. ESPIONNAGE, MONSTRES & CHUTE DES MASQUES

    On croit toujours que les monstres naissent dans les marges. Mais l’Histoire sait une chose : les tĂ©nĂšbres apparaissent rarement lĂ  oĂč on les attend. Elles vibrent dans les interstices du pouvoir, dans les zones grises oĂč se mĂȘlent stratĂ©gie, manipulation et expĂ©rimentation humaine.

    Charles Manson, ce « gourou Â» de pacotille devenu icĂŽne du mal, n’est peut-ĂȘtre que la surface visible d’un iceberg beaucoup plus vaste : celui des opĂ©rations infiltrĂ©es, retournĂ©es, dĂ©voyĂ©es — oĂč les apprentis sorciers de la sĂ©curitĂ© nationale fabriquent, sans le vouloir ou sans le dire, des monstres qu’ils ne savent plus contrĂŽler.

    De la CIA qui forme des combattants afghans avant qu’ils ne deviennent des bombes errantes, aux programmes COINTELPRO oĂč la paranoĂŻa institutionnelle a gĂ©nĂ©rĂ© ses propres dĂ©mons, l’Empire a toujours jouĂ© avec le feu. Parfois il Ă©claire. Parfois il brĂ»le. Toujours, il marque.

    Et nous dĂ©couvrons que l’homo occidentalis n’a jamais cessĂ© d’ĂȘtre un matĂ©riau politique.
    Un vecteur.
    Un instrument.
    Un terrain d’essai.

    Les monstres ne surgissent pas du néant : ils sont les effets secondaires de stratégies trop longtemps dissimulées.
    Et aujourd’hui, dans ce monde fracturĂ©, instable, sous narco-influence, sous techno-influence, sous gĂ©opolitique-influence
 la question n’est plus : Â« Comment les arrĂȘter ? »
    Mais :
    « Qui les fabrique ? Et pourquoi toujours maintenant ? »

    Bienvenue dans la fabrique impériale du chaos.
    Bienvenue dans l’AmĂ©rique profonde – la vraie – celle qui rĂȘve en nĂ©on et cauchemarde en sang.
    Bienvenue dans le théùtre oĂč l’État, l’ombre et le mythe rejouent sans fin la mĂȘme piĂšce :
    CrĂ©er des monstres pour tuer la nuit
 puis dĂ©couvrir qu’ils prĂ©fĂšrent vivre au soleil.

    Aimé par 1 personne

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