OU LA GUERRE CONTRE LA TRANSCENDANCE OCCIDENTALE**
Pourquoi le système pardonne plus facilement le fanatisme que l’enracinement
Il existe un paradoxe frappant dans l’espace public occidental contemporain :
tout discours de transcendance enracinée y est immédiatement tourné en dérision, tandis que des formes de radicalité venues d’ailleurs bénéficient d’une indulgence sémantique, voire d’une compréhension sociologique permanente.
Parler de transcendance chrétienne ou païenne en Europe,
parler de racines spirituelles occidentales,
parler de verticalité morale ou métaphysique,
revient presque mécaniquement à être disqualifié comme :
- archaïque,
- réactionnaire,
- obscurantiste,
- voire “dangereux”.
Ce traitement n’est pas accidentel.
Il est structurel.

I. LE RIRE COMME ARME DE NEUTRALISATION
La première arme du nihilisme socialo-mondialiste n’est pas la censure frontale.
C’est le ridicule.
On ne réfute pas.
On ironise.
On ne discute pas.
On caricature.
En France, lorsqu’un Vincent Bolloré ou d’autres figures évoquent :
- la transmission,
- la foi,
- la continuité civilisationnelle,
le réflexe médiatique est immédiat :
👉 moquer, ringardiser, psychologiser.
Aux États-Unis, quand des figures comme Peter Thiel, Artur Kluz (ou d’autres penseurs conservateurs hétérodoxes) évoquent la transcendance, le sens, la limite,
ils sont aussitôt qualifiés de :
- “théocrates masqués”,
- “millénaristes”,
- “apocalyptiques”.
👉 Le rire remplace l’argument.
II. UN NIHILISME QUI NE DIT PAS SON NOM
Ce rejet n’est pas neutre.
Il procède d’un nihilisme profond, rarement assumé.
Le socialo-mondialisme dominant ne croit plus :
- ni en Dieu,
- ni en la Nation,
- ni en la Tradition,
- ni en la continuité historique.
Il ne croit qu’en :
- la gestion,
- le droit procédural,
- la morale abstraite,
- l’individu désincarné.
👉 Toute transcendance enracinée est donc vécue comme une menace.
Non parce qu’elle serait violente,
mais parce qu’elle rappelle qu’il existe quelque chose au-dessus du marché, du droit et du consensus médiatique.
III. LA TOLÉRANCE ASYMÉTRIQUE : UN FAIT, PAS UNE THÉORIE
Le paradoxe devient criant lorsqu’on observe la différence de traitement.
Des formes de radicalité religieuse extérieures à l’Occident sont presque toujours abordées sous l’angle :
- du contexte social,
- de la victimisation,
- de la responsabilité occidentale,
- de la complexité culturelle.
À l’inverse, toute référence aux racines chrétiennes ou païennes de l’Occident est traitée comme :
- suspecte,
- réactionnaire,
- potentiellement violente.
👉 Le système pardonne plus facilement ce qu’il ne reconnaît pas que ce qui lui rappelle ce qu’il a renié.
IV. POURQUOI LES RACINES OCCIDENTALES SONT INTOLÉRABLES
Parce qu’elles sont chez elles.
Une transcendance importée peut être folklorisée, sociologisée, excusée.
Une transcendance autochtone ne peut pas l’être.
Elle pose des questions insupportables :
- Qui sommes-nous ?
- D’où venons-nous ?
- Qu’avons-nous transmis ?
- Qu’avons-nous abandonné ?
👉 Ces questions détruisent le confort post-historique.
V. BOLLORÉ, THIEL, ET LES AUTRES : DES CIBLES SYMBOLIQUES
Les figures attaquées ne le sont pas seulement pour ce qu’elles font,
mais pour ce qu’elles osent dire.
Elles commettent un péché capital dans l’univers nihiliste :
👉 elles parlent de sens, de limite, de verticalité.
Ce n’est pas leur pouvoir qui gêne le plus.
C’est leur refus de s’excuser d’exister.
VI. LE MONDIALISME COMME RELIGION DE SUBSTITUTION
Il faut le dire clairement :
le mondialisme n’est pas neutre spirituellement.
Il remplace :
- la foi par la morale,
- le sacré par la norme,
- la transcendance par la procédure.
👉 C’est une religion sans Dieu, mais avec des dogmes.
Et comme toute religion,
elle persécute ce qui menace son monopole symbolique.
VII. LE RIRE COMME PEUR
Pourquoi ce besoin de ridiculiser ?
Parce que le nihilisme ne sait pas répondre à la question du sens.
Il peut :
- gérer,
- redistribuer,
- réguler,
- normer.
Mais il ne peut pas dire pourquoi.
👉 La transcendance fait peur parce qu’elle dévoile le vide.
⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE
Le nihilisme ne combat pas la transcendance par la force,
mais par le rire,
car il sait qu’il ne peut pas la remplacer.
🕯️ CONCLUSION : LE RETOUR DU VERTICAL
Ce qui se joue aujourd’hui n’est pas un conflit religieux classique.
C’est un conflit entre :
- un monde qui accepte la verticalité,
- et un monde qui ne supporte plus rien au-dessus de lui.
Les discours de transcendance occidentale ne sont pas des appels à la domination.
Ils sont des appels à la continuité.
Les ridiculiser ne les fera pas disparaître.
Au contraire.
👉 Quand un système rit du sacré,
c’est qu’il commence à sentir sa propre fin.

**LA MORALE CONTRE LE SACRÉ
ANATOMIE D’UN NIHILISME OCCIDENTAL EN FIN DE CYCLE**
Quand l’Occident ne sait plus croire, il administre
Il existe une loi non écrite des civilisations fatiguées :
lorsqu’elles ne savent plus ce qu’elles sont, elles expliquent ce qu’il faut penser.
Ce glissement — du sacré vers la norme, de la foi vers la procédure, de la transcendance vers la morale — n’est pas un progrès.
C’est un repli.
Et c’est ce repli que l’on observe aujourd’hui, avec une intensité nouvelle, dans la réaction socialo-mondialiste face à toute parole de verticalité occidentale.
I. LE NIHILISME COMME RÉGIME POLITIQUE
Le nihilisme contemporain n’est pas l’absence de valeurs.
C’est leur remplacement.
Il ne dit pas :
- “rien n’a de sens”,
il dit :
- “le sens est privé, la norme est publique”.
👉 Le sacré est toléré tant qu’il reste intérieur, discret, inoffensif.
Dès qu’il prétend structurer le collectif,
il devient suspect.
II. DU SACRÉ À LA PROCÉDURE : LA GRANDE SUBSTITUTION
Dans l’Occident post-chrétien, la morale a pris la place du sacré.
- Le Bien n’est plus transcendé, il est codifié.
- Le Mal n’est plus combattu, il est signalé.
- La faute n’est plus rachetée, elle est étiquetée.
👉 La morale devient un logiciel de gouvernance.
C’est plus sûr.
C’est plus contrôlable.
Mais c’est aussi spirituellement stérile.
III. POURQUOI LA TRANSCENDANCE OCCIDENTALE EST INSUPPORTABLE
Toute transcendance enracinée rappelle une évidence insupportable au nihilisme :
👉 il existe quelque chose au-dessus de la loi humaine.
Qu’elle soit chrétienne ou païenne, cette transcendance :
- introduit une verticalité,
- impose des limites,
- relativise le pouvoir normatif.
Elle dit :
- “tout n’est pas négociable”,
- “tout ne se décide pas par procédure”,
- “tout ne se réduit pas à l’individu”.
👉 C’est exactement ce que le système refuse.
IV. LA TOLÉRANCE SÉLECTIVE COMME STRATÉGIE
Le nihilisme occidental tolère volontiers des formes de sacré externes à sa propre histoire.
Pourquoi ?
Parce qu’elles peuvent être :
- folklorisées,
- sociologisées,
- contenues,
- excusées.
En revanche, une transcendance autochthone pose problème.
👉 Elle rappelle un héritage que le système a voulu liquider sans l’assumer.
La tolérance n’est donc pas morale.
Elle est politique.
V. LE SACRÉ COMME LIMITE AU POUVOIR
C’est là que se situe le nœud du conflit.
Le sacré, dans toute civilisation, a une fonction centrale :
👉 il limite le pouvoir humain.
Il dit :
- au prince : “tu n’es pas tout”,
- à la loi : “tu n’es pas absolue”,
- à la société : “tu n’es pas auto-fondée”.
Le nihilisme, lui, ne supporte aucune limite supérieure.
Il ne connaît que :
- des règles modifiables,
- des normes ajustables,
- des valeurs contextuelles.
👉 Un pouvoir sans sacré est un pouvoir sans borne.
VI. LE RIRE, DERNIÈRE DÉFENSE CONTRE LE VIDE
Pourquoi le rire, l’ironie, la dérision ?
Parce que le nihilisme ne peut pas répondre à la question du sens.
Il peut seulement la dissoudre.
Le rire n’est pas ici une arme joyeuse.
C’est un reflexe de défense.
👉 On rit de ce qui nous dépasse quand on ne sait plus quoi en faire.
VII. LA MORALE COMME RELIGION SANS TRANSCENDANCE
Le socialo-mondialisme n’est pas irréligieux.
Il est para-religieux.
Il a :
- ses dogmes,
- ses hérétiques,
- ses excommunications,
- ses rituels de purification.
Mais il lui manque l’essentiel :
👉 la transcendance qui fonde et limite.
C’est pourquoi il devient si facilement intolérant.
⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE
Une société qui remplace le sacré par la morale
ne devient pas plus juste,
elle devient plus intrusive.
🕯️ CONCLUSION : LE RETOUR INÉVITABLE DU VERTICAL
Ce que le nihilisme combat aujourd’hui n’est pas une religion particulière.
Il combat la possibilité même du vertical.
Mais une civilisation ne vit pas longtemps sans ciel.
Quand le sens disparaît, il revient autrement — parfois brutalement.
👉 Le sacré ne se supprime pas.
Il se déplace.
Le rire médiatique, la dérision morale, l’excommunication symbolique
sont les signes d’un monde qui sent que quelque chose lui échappe.
Et ce quelque chose,
c’est la capacité de dire pourquoi.

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QUAND LE RIRE REMPLACE LE SENS**
Pourquoi toute parole de transcendance occidentale est-elle tournée en dérision,
quand d’autres radicalités bénéficient d’une indulgence sociologique permanente ?
Ces deux textes dissèquent un mécanisme central de notre époque :
👉 le remplacement du sacré par la morale comme instrument de pouvoir.
Le rire comme arme de neutralisation.
La norme comme substitut de la foi.
La tolérance devenue asymétrique.
Lecture conjointe recommandée pour comprendre
ce que le système combat — et pourquoi.
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