WikiGreeks dénonce la corruption en Grèce

La plate-forme s’inspire de WikiLeaks

Des dénonciations en guise de questions sur des cas de corruption avérés. WikiGreeks, une initiative citoyenne fondée sur le modèle de WikiLeaks, veut aller plus loin. Son objectif: dénoncer le fléau, mais aussi la fraude, l’évasion fiscale et le népotisme, qui, c’est n’est pas un secret, gangrènent le tissu économique et social du pays. Les promoteurs rappellent comment il touche même au plus haut de l’Etat. L’ancien gouvernement n’avait-il pas maquillé les chiffres du déficit budgétaire dans le but de tromper l’opinion? Lorsque la vérité a éclaté, le pays s’est trouvé enfoncé dans la crise de déficit budgétaire et de la dette, dont il n’est toujours pas sorti et qui fragilise toute la zone euro.

Illusions

WikiGreeks veut servir de plate-forme à toute personne qui souhaite nettoyer le pays, écrivent les promoteurs sur leur site internet. A terme, cela veut dire que les contribuables règlent leurs impôts et que la transparence et l’intégrité prévalent lors des achats publics et des privatisations qui débutent.

«Personne ne doit se faire d’illusions, poursuivent les animateurs. L’honnêteté, le civisme et l’intégrité ne vont pas, du jour au lendemain, prendre le dessus sur la corruption, l’incompétence, la criminalité ou l’avidité. En diffusant les informations, notre objectif est d’outiller les citoyens grecs pour qu’ils puissent revendiquer une meilleure gouvernance.» Enfin, WikiGreeks estime que la dénonciation n’est pas suffisante, mais que l’Etat doit veiller à sanctionner les coupables

source le temps sep11