Le progrès technique est-il responsable de la plus grande volatilité des marchés financiers?
La loi de Moore, selon laquelle le nombre de transistors sur une puce double tous les deux ans, s’est avérée juste en général depuis la création du premier transistor en 1947. Sur les 15 dernières années, la puissance des ordinateurs s’est multipliée par 600 fois, et désormais, ce sont 2,6 milliards de transistors que l’on peut intégrer à une puce d’ordinateur.
Ce progrès a permis en retour de négocier des volumes d’actions encore jamais vus auparavant. Dans les années 1960, moins de 17 milliards d’actions étaient échangées à la bourse de Wall Street. Le nombre de titres listés a été lui-même multiplié par 50, mais le volume des actions changeant de mains, qui augmentait en moyenne de 17% dans les années 1960 s’est accru de presque 300% entre 2008 et 2011. En théorie, on pourrait penser que les capitaux sont plus fluides pour le bénéfice de l’économie, mais en pratique, cela s’est surtout soldé par plus de volatilité sur les marchés, ce qui a motivé des politiciens à plaider pour la mise en place d’une taxe Tobin qui s’appliquerait sur toutes ces transactions.
The Economist propose un graphique pour mesurer ce phénomène : la courbe bleue, dont l’échelle de valeur est à gauche, retrace l’augmentation du nombre de transistors dans les circuits intégrés, tandis que la courbe brune, dont l’échelle est à droite, décrit l’évolution des volumes d’actions échangés sur le New York Stock Exchange.

source The Economist/Express.be dec11
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Corrélation n’implique pas causalité …
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