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La Dette publique Explicite (celle dont on parle) et la Dette publique Implicite (celle que l’on cache)

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La Dette publique Explicite (celle dont on parle) et la Dette publique Implicite (celle que l’on cache)

Entre les 2 le mur…du silence et de la honte… 

Déniché dans la Neue Zürcher Zeitung ce graphique tiré d’une étude réalisée par la fondation allemande Marktwirtschaft.

 Il montre non seulement la dette explicite des Etats européens, mais aussi la dette implicite.

 Késako? La première, qui se limite aux emprunts de l’Etat, est celle dont on parle tout le temps, qui ne doit pas dépasser 60% du produit intérieur brut selon les critères de l’Union européenne. La dette implicite est une notion plus large qui inclut les engagements non couverts des collectivités publiques pour financer le système social (retraites, santé, etc.)

Si on s’en tient à la dette explicite, les cancres – désormais bien connus – sont la Grèce, l’Italie, la Belgique, l’Irlande et le Portugal. Si on y ajoute la dette implicite, le tableau change passablement. L’irlande confirme sa mauvaise situation, elle l’empire même avec une dette implicite représentant 14 fois son PIB! En revanche, l’Italie se trouve dans une situation beaucoup plus favorable que tous les pays européens, et le Portugal s’en sort nettement mieux que le Luxembourg, par exemple.

Le concept de dette implicite fait débat. Celle-ci s’étale sur une plus longue période et comporte un plus grand nombre de variables, susceptibles d’en modifier sensiblement le montant. les Etats ont la possibilité d’apporter des mesures correctives. Elle donne néanmoins une vision plus complète de la situaton d’un pays et, à ce titre, devrait aussi être prise en compte dans les critères de Maastricht, estime la fondation Marktwirtschaft.

SOURCE ET REMERCIEMENTS : BEQUILLES

http://peclet.wordpress.com/2011/12/08/litalie-mauvais-eleve-cela-depend-de-quoi-on-parle/

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