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4 réponses »

  1. La question est :
    Est-on plus heureux aujourd’hui qu’il y a 40 ans.
    La réponse est évidente !

  2. J’apprécie beaucoup Charels Gave, je suis donc souvent en acord avec ses points de vue, cela signifie que je n’y suis pas toujours.
    S’il est vrai que c’est cette génération qui a géré les 35 années catastrophiques, ne pas oublier qu’il s’agit majoritairement de ceux qui ont des idées ou des votes tirant sur la gauche.
    Ne pas oublier non plus que ce sont les enfants de cette génération qui ont le plus profité des dettes, ils n’ont pas connu l’inconfort des années 50/60 de la classe moyenne, et ces enfants seraient bien incapables (sauf faillite réelle de l’état dans ce cas ils seront bien obigés de suivre), de vivre comme nous avons vécu durant ces années de progrès, mais nous venions de bien bas.
    L’inflation phénoménale des diplômes qui coûtent horriblement cher (15000€/an par année), des aides qui tombaient de partout etc.
    Aujourd’hui il faut être ingénieur pour effectuer le travail que je faisais avec mon CAP, combien a coûté ces études inutiles, et je ne parle pas des études qui ne débouchent sur aucun travail.
    Tout le confort que ces enfants ont connu, chauffage dans la maison ou l’appartement, voiture, téléphone, internet etc. etc. a été payé par la dette.
    Pourquoi toujours viser toujours uniquement la génération de 68; leurs enfants ont maintenant 40 ans et votent depuis plus de 20 ans, ne portent-ils pas 50% de responsabilité, je dirais même la plus grosse part, car la vraie dette improductive à vraiment démarré avec Miterrand et ils en ont plus que profité.
    Ces enfants se sont engouffrés dans la mafia fonctionnarale qui pèsent si lourd en votes, mais surtout en budget, que la gauche a gonflé au maximum pour cacher le chômage et s’assurer les élections futures durant leur règne, ce ne sont pas les 68tards qui en profitent et qui s’accrochent à leurs sièges aujourd’hui car ils sont à la reraite.
    Les 20/45 ans doivent aussi se regarder en face, et prendre leur part de responsabilité.

    • Vous n’avez pas tout à fait tort, mais pas tout à fait raison non plus. Il faut lâcher les 20-30 ans. D’abord leur capacité de nuisance est fort limitée (ils n’ont pas encore eu le temps d’accéder aux postes « intéressants »), ensuite ils n’ont pu participer qu’à 1-2 élections, enfin ils se sont fait puissamment bourré le mou depuis leur enfance…

      Quant aux autres, oui ils ont connus des années à peu près fastes, mais j’ai été étonné de la pudeur de leurs parents de parler de leurs difficultés initiales. Vu de l’enfance et de l’adolescence, la jeunesse de leurs parents semblait pavée de roses (ce qui n’était pas le cas bien entendu) : on nous rabattait les oreilles à l’école avec les 30 glorieuses, le plein emploi, la reconstruction de la France (dans sa pleine et entière Territorialité, pour citer le film « Le Petit Baigneur »). Il ne nous venait pas en tête que pour reconstruire, il a bien fallu vivre dans les débris (propres et figurés).

      Les médias majoritairement de gauches depuis les années Mitterand (avant je ne me souviens pas) ont fait un travail de sape remarquable, désinformation « à la française » à outrance et ridiculisation du libéralisme.

      Une bonne partie les 68tards sont maintenant à la retraite, mais ils ont quand même siphonné l’économie et le travail des générations précédentes pendant 40 ans, se reproduisant sommes toutes assez peu et ayant succombé à la tentation de la consommation (et de l’endettement) à outrance.

      Bref, franchement? Ma perception n’est pas que le gros de la responsabilité vienne de la France des années 80. Probablement un peu de celle des années 70 mais largement de celle des baby boomers (on va dire les années 50-60).

      Mais bon, ça ne sert pas à grand chose de tenter de jeter des pierres: le passé est passé, et si je suis certain d’une chose, c’est qu’on va en prendre plein la gueule pour (littéralement) pas un rond dans les années qui viennent.

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