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L’ Edito du Lundi 6 Aout 2012 : Hausse des bourses, le crime de la monètisation se profile à l’horizon par Bruno Bertez

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L’ Edito du Lundi 6 Aout 2012 : Hausse des bourses, le crime de la monètisation se profile à l’horizon par Bruno Bertez

La hausse des marchés financiers sous la conduite du secteur bancaire n’est pas le fait du hasard ou de la pression atmosphérique. Nous la prenons très au serieux d’autant plus au serieux qu’elle s’est faite sous le leadership, la traction du secteur bancaire. Nous émettons l’hypothèse que le débat sur la monètisation des dettes en Europe est au centre du dispositif de sauvetage qui est discuté dans les coulisses , nous emettons l’idée que contrairement aux apparences, l’Allemagne est en partie complice, malgrés ses airs de vierge effarouchée. La position de l’Allemagne s’apparente pour nous de plus en plus à un hommage du vice à la vertu, hypocrite . Ceux qui refusent la spoliation organisée à la faveur du grand mystère monétaire sont de moins en moins nombreux, ceux qui la veulent reçoivent chaque jour de nouveaux renforts. Les pires ce sont les hypocrites.

    Tout ce qui est monètaire est complexe. Cela est normal. La génèse de la monnaie est un processus historique, long, chaotique, un processus d’abstraction. Derriere la monnaie de multiples intérets sont en jeu. Pas seulement des intérets monètaires.Derrière la monnaie il y a le Pouvoir.   Ce n’est pas un hasard si la chose monètaire a été accaparée par les États, ce sont les instruments essentiels de leur fonctionnement et de leur perpétuation.

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 Vous comprenez que les Pouvoirs, quels qu’ils soient n’ont aucun intéret à ce que l’une des armes essentielles à leur domination tombe dans le domaine public. Par essence, la monnaie est un bien public, puisque c’est la forme générale des équivalences, c’est un bien commun qui ne vaut que parce que vous le reconnaissez comme tel, mais ce bien commun est retourné contre vous parce qu’il est confisqué. Confisqué par les Puissants et leurs alliés.

Il suffirait que vous vous en rendiez compte pour que ce Pouvoir qui est exercé contre vous, qui vous soumet, se retourne contre ceux qui l’ont confisqué : Il suffirait comme l’on dit vulgairement que vous perdiez confiance pour que ce Pouvoir, cette domination cessent. Ils n’auraient plus de moyen de pression, de repression. Vous détenez, par la Confiance que vous octroyez ou que vous refusez la clef de votre subordination ou de votre libération.

Ce n’est pas un hasard si on dit couramment que l’État et ses alliés détiennent deux armes : la monètaire et la fiscale. Ce sont des vraies armes qui leur servent à piloter votre vie, à faire de vous des sujets. Peu à peu le mouvement de l’action étatique se précise et se clarifie, les deux domaines, le fiscal et le monètaire se complètent, pour augmenter les controles, les prélèvements sur votre activité, restreindre vos libertés, vos choix, vos possibilités.

L’enjeu de la crise est social. C’est l’ordre social. La répartition des richesses, des places dans la société, des statuts . C’est aussi et surtout l’avenir de vos enfants. La coalition en cours, États, Système Bancaire, Bureaucratie, Assistés bénéficant de la manne répartitrice destinée à acheter les votes, la coalition en cours veut se reproduire, durer et mème si c’était possible, au passage augementer ses pouvoirs tout court et son pouvoir de prélèvement. C’est humain.

Ce qui est humain également, c’est que vous y opposiez. Aucune raison de se laisser faire, de tendre la joue gauche, vous n’avez commis aucun crime, les crimes ce sont eux, les dirigeants qui les ont commis. Ces dirigeants qui cherchent par la culpabilisation et la propagande à vous en faire payer le prix. Mème si vous n’ètes pas va-t-en-guerre vous devez vous y opposer, c’est un devoir que vous devez à vos enfants et aux générations futures. Vous leur devez non seulement de leur laisser une éducation, forme d’héritage, mais un héritage matériel, et surtout un héritage systèmique, un système propre, digne. Un système dans lequel ils pourront s’épanouir, exercer leurs talents, leurs libertés. Transmette l’héritage c’est la responsabilité que l’on prend en décidant de transmettre la vie. Nous devons à nos prédécesseurs, nous devons à nos enfants. La chaine ne s’arrète jamais. Contrairement à ce que cherche à implanter la fausse gauche sociale demo, le changement est une escroquerie. La société change toute seule et elle n’a pas besoin de ces usurpateurs pour évoluer, pour s’adapter.  Leur crédo du changement n’est que la mystification qui leur permet de nier, de dévaloriser ce à quoi vous tenez, vous croyez.

Ils dévalorisent ce que vous ètes pour mieux imposer ce qui leur est favorable, voila la réalité des mots d’ordre du changement manipulé par les constructivistes. La civilisation ne les pas attendus pour progresser, créer des richesses, du bien ètre, allonger la durée de la vie, créer tous les instruments quasi magiques dont nous disposons maintenant… malgré eux.

La crise est un processus, Ce n’est pas un évenement, pas une situation ponctuelle, non c’est un processus qui se déroule. Processus symètrique de celui qui lui a donné naissance, le processus de financiarisation : La financiarisation a commencé au debut des années 70 , elle s’est développée, sophistiquée: Elle s’est enrichie et a enrichi beaucoup de gens. Son principe a été simple :  repousser les limites de la rareté, par le crédit. Hélas, comme la normalitude du Francais François Hollande et la bravitude de son ex compagne, le crédit a ses limites. Ces limites ce sont celles de la solvabilité. À force de faire des promesses, le système se place dans la situation de ne plus pouvoir les tenir. C’est simple c’est clair et tout le reste n’est que poudre aux yeux pour vous tromper.

Si toutes les promesses ne peuvent àtre tenues, vous comprenez l’enjeu de la crise : cet enjeu c’est de savoir quelles promesses, quels droits vont ètre détruits.  Vous comprenez aussi que ceux qui tiennent le pouvoir n’ont qu’une idée en tète, à savoir que les promesses qui doivent ètre renieées, détruites ce ne sont pas les leurs, pas celles de leurs acolytes et complices, non celles qui doivent ètre détruites ce sont les votres. La crise est une lutte sociale pour ne pas ètre détruit, pour conserver ce que l’on a, ce à quoi l’on pense avoir droit. Et vos droits valent autant que les leurs, à condition … qu’ils soient défendus.

La crise et son traitement ce n’est rien d’autre que ce processus par lequel trop de promesses ont été faites, promesses que l’on ne peut honorer et le traitement de la crise consiste à sélectionner ceux qui vont trinquer, ceux dont les droits vont ètre détruits, ceux qui vont s’appauvrir, ceux qui vont perdre.

Personne n’a les moyens de resoudre la crise, il n’y a que des menteurs et des charlatans, les soi disants traitements de la crise ne consistent qu’à repousser les écheances au prix d’une aggravation de la situation, c’est-à-dire au prix d’une augmentation des promesses que l’on ne peut tenir. Il n’y a pas de solution à la crise, pas de remède, la seule inconnue c’est de savoir qui va payer, à qui l’on va faire payer l’addition.

La solution a la crise c’est la destruction de toutes les promesses qui ont été faites à crédit depuis 30 ans, promesses que l’on ne peut tenir. L’enjeu du traitement de la crise c’est la sélection pour savoir qui va payer, qui va voir ses acquis réduits, qui va ètre spolié. D’où l’importance de la détention du pouvoir politique, puisque c’est le politique qui oriente la destruction des patrimoines, des droits acquis, des promesses. D’où l’importance de la détention du pouvoir monètaire puisque c’est ce pouvoir qui subrepticement, hypocritement oriente les destructions et les enrichissements .

Vous détenez un capital considérable, vous n’en avez pas conscience, Non seulement il y a vos économies, votre épargne, votre entreprise si vous ètes entrepreneur, votre retraite, vos droits sociaux etc Vous détenez tout le capital enfoui dans les structures cachées de nos sociétés, dans son héritage, car oui,  il vous appartient à condition de le transmettre et de ne pas le dilapider. Globalement vous ètes certainement plus riches que tous les kleptos et leurs  alliés réunis. Non seulement par ce que vous avez maintenant, par tout ce qu’ils peuvent hypothèquer sur votre dos, sur celui de vos enfants, par les traites qu’ils peuvent tirer sur votre compte présent et à venir.

C’est ce capital considérable qu’ils lorgnent. Vous pensez qu’ils ne lorgnent que ce qui est visible, vos biens, vos revenus, par le biais de la prédation fiscale, détrompez-vous, le fiscal n’est rien. C’est de la poudre aux yeux, on transfere peu de choses tous comptes faits par le fiscal. Les vrais, les gros transferts, c’est par la monnaie, par la création monètaire, puis par la dépréciation, la dilution monètaire qu’on les réalise.

Ce fut un grand subterfuge de faire semblant de remettre le pouvoir monètaire à une instance soi disant independante : les Banques Centrales. Astuce qui a permis de détourner le pouvoir monètaire encore plus surement et discrètement que si les souverains les avaient conservés et exercés directement. Rendre le pouvoir monètaire indépendant, le confier à la classe klepto et faire alliance, faire partage du butin avec elle était bien plus fin et plus efficace. Plus fin car le mythe de l’indépendance des Banques Centrales est un beau cache sexe, plus efficace car on peut faire accepter plus de fausse monnaie et plus longtemps gràce à ce subterfuge.

Votre capital, celui que j’ai enuméré ci-dessus est plus colossal que le leur, normal vous ètes plus nombreux mème si vous ètes moins riches. Et puis il est intergénérationel, pas instantané. C’est à la fois un capital et un flux de richesses à venir ; et cela les interesse. La masse de vos droits accumulés est considérable et ils préfèrent que ce soient vos droits qui soient détruits et confisqués plutot que les leurs. Les ultras riches ont des biens réels, les kleptos ont des biens hedgés , ils sont à la fois propriétaires d’actifs monètaires, mais débiteurs de monnaie comme c’est le cas des banques. Les alliés ont des créances indexées gràce à leur complicité politique.

Dans tous les cas la dépréciation monètaire, la dilution monètaire non seulement ils s’en fichent mais ils en profitent. Mème chose pour les Etats et leur bureaucraties, plus la monnaie se dévalorise plus la base , l’assiette de leurs prélèvements s’accroit. Tous ces gens sont gagnants dans le grand transfert de la création monétaire, dans la monètisation.

La monnaie est un fétiche. Elle fait prendre les vessies pour des lanternes, elle sert à exploiter, à appauvrir les uns au profit des autres. La monnaie masque la réalite des transferts et des spoliations

Et ce que l’on vous propose en Europe, sous l’impulsion et les pressions des fausse gauches et pseudo droites c’est ni plus ni moins que le Grand Transfert, le Grand Rateau qui va transformer les dettes des uns en or et les avoirs des autres, c’est-à-dire les votres, en plomb.

BRUNO BERTEZ Le Lundi 6 Aout 2012

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EDITO PRECEDENT : L’ Edito du Dimanche du 29 Juillet 2012 : Le risque d’engrenage infernal suivi de Chassez le politique, il revient au galop par Bruno Bertez (actualisé le 30/07/2012 à 19H15)

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