Humeurs de Loups du Mardi 2 Octobre 2012 : L e carrousel de la dette à l’aube de l’inflation
Bien entendu l’inflation n’existe pas ; Les banquiers centraux ne recherchent pas l’inflation.
C’est la pression atmosphérique, entendez le climat, qui seule, fait monter les prix de tout ce que vous achetez ; et baisser le prix de tout ce que vous vendez, à savoir votre travail présent ou passé.
Lorsque le printing eternel, le QE3 Eternity est devenu certain, tous les indicateurs ont changé de tendance et franchi des seuils ou cassé des lignes de tendance; Mais c’est pur hasard.
Toutes les grandes banques centrales ont annoncé simultanément qu’elles allaient imprimer pour reflater les économies. Toutes ont annoncé qu’elles participaient à la grande course pour porter la valeur des monnaies le plus bas possible.
Comme les monnaies constituent des instruments de mesure élastiques les une par rapport aux autres, le public ne s’en aperçoit pas ; on ne se rend compte du phénomène que lorsque l’on mesure la valeur des monnaies par rapport a quelque chose de réel qui ne varie pas, le blé, le mais, le soja , le pétrole . Bref on ne voit que la monnaie se dévalorise que par rapport à ce qui est rare à un moment donné.
Les fonds internationaux tentent de repartir vers les commodities .ils font le pari que cette fois encore ce sera la FED qui gagnera la bataille de la reflation. Les joueurs reprennent place à la table du casino dont les croupiers sont Bernanke , Draghi et leurs complices.
Les croupiers ne servent pas l’économie, ils se servent . Avec les gouvernements connivents. On rend la finance addicte de la drogue monétaire.
Tout cela pourquoi? Pour que le carrousel de la dette, donc de l’esclavage continue.
Cela fait treize ans que le jeu continue et que le prix des commodities enfle. Treize ans de stagflation réelle marqués par le renchérissement des véhicules qui protègent de l’inflation et l’effritement continu de tous les papiers qui sont les victimes désignées de l’appauvrissement planifié des citoyens.
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Mauvaise nouvelle pour les ménages américains… qui ne s’en seraient pas encore aperçus : exprimé en dollars constants, c’est-à-dire adapté pour l’inflation, leur revenu moyen a retrouvé son niveau de 1995. Il dépassait 54.000 dollars en 2008, mais s’est écrasé à 50.054 dollars l’an dernier, au plus bas depuis 16 ans, a révélé le Census Bureau.
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En treize ans un investissement dans l’indice synthétique , indice Morgan Stanley si nos souvenirs sont bons, des valeurs représentatives des sociétés productrices de commoditiies a rapporté 21 fois plus qu’un investissement normal dans l’indice Sand P 500. Et voila ce qu’ils essaient de faire a nouveau.
Réussiront-ils cette fois encore alors que le plus gros débouché, la Chine, tangue? C’est un pari, ils tentent un gros pari.


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Les anticipations d’inflation aux Etats-Unis sont maintenant au plus haut depuis 2006. Le différentiel entre les taux nominaux et les taux des obligations ‘protégées’ de l’inflation a atteint 2,73% sur les 10 ans .
Mardi dernier le Président de la Fed de Philadelphie, Charles Plosser (membre non votant du FOMC) a déclaré que le QE3 ne boostera probablement pas le marché de l’emploi et plus généralement la croissance aux États-Unis. «Dire qu’une telle action aura un impact substantiel sur le marché de l’emploi et sur la vitesse de la reprise risque de compromettre la crédibilité de la Fed».
Pour M. Plosser, cette mesure est «inopportune» et devrait se révéler «inefficace dans l’environnement actuel». «Les coûts potentiels et les risques» liés à cette décision «sont supérieurs aux maigres bénéfices qu’on pourrait en attendre», estime-t-il, disant craindre que la nouvelle politique de la Fed se traduise à long terme par une poussée d’inflation.
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BRUNO BERTEZ Le Mardi 2 Octobre 2012
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quand les dettes des états augmentent, seule l’inflation peut les faire baisser…
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@jmpbea
Désolé, mais c’est plus complexe. Quand l’inflation accélère, les taux de marché, ceux du long terme grimpent et les gouvernements se trouvent exclus des possibilités de refinancement de leurs dettes.
Le problème actuel est précisément là, à savoir que l’accélération de l’inflation doit ètre subreptice afin que les taux de marchés, manipulés bien sur, ne grimpent pas .
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Faudrait expliquer un de ces 4 à benny que faire le plein d’essence en mettant un aimant sur le tableau de bord, à ça ne fonctionne pas…
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Jeudi 4 Octobre : précision importante concernant article ci dessus
Relisant, nous constatons qu’un chiffre important a été omis et remplacé par un x; le chiffre est 21.
Cela veut dire que sur une base 100 en 1999 l’indice CRX qui regroupe les valeurs liées aux commodities, on le trouve sur Stockcharts, a monté 21 fois plus que l’indice S&P.
Le CRX a monté de 378 %, alors que le S&P n’a progressé, malgré les rallies post QE en tout que de 18%.
Suivez le comportement relatif de ces deux indices, c’est à notre avis l’un des meilleurs indicateurs avancés de l’efficacité boursière des QE; c’est une indice synthetique de l’effet reflationniste des politiques façon Bernanke.
Si le ratio du CRX divisé par le S and P ne dépasse pas rapidement des 0,63 puis les 0,70 Bernanke a du souci à se faire.
Ce sera le signe que la mécanique ne joue pas comme il espère.
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