A lire dans le New York Times du 10 novembre 2012

Article de Christina Romer ancienne conseillere éeconomique d’Obama . Elle a démissionné en 2010.
Sous le titre, « Budget Showdown Offers an Opportunity for Progres », elle défend l’idée d’un compromis soft afin d’éviter la récession.
Son article est intéressant car c’est une keynésienne raisonnable, pas le genre Krugman.
Elle est professeur à Berkeley. Le point de vue de Romer comme celui de ses confrères du même bord est un point de vue étatique, c’est de la public policy au service de l’état, par l’état et pour l’état. Les hommes, les citoyens n’existent pas, ce sont des classes d’individus, mieux, de sujets ou des ayant droits.
Elle raisonne par équations, corrélations et elle en tire des conclusions comme celle-ci :
« Le multiplicateur fiscal aux Ets Unis serait de 3. Ceci signifie qu’une hausse des impôts de 1% du GDP produirait une récession de 3%. Peu importe que le plan de relance qu’elle a dirigé en son temps pour Obama n’ait pas donné les résultats espérés, chez les keynésiens, c’est toujours la faute aux autres. On n’a pas dépensé assez. «
Bien entendu elle fait le pari que le coute que coute de maintenir le quasi statu quo afin de ne pas pénaliser la croissance, ce coute que coute ne coutera rien. En effet on peut continuer de creuser les déficits sans souci pour le marché des bonds, des changes et le mécontentement des créanciers.
A notre avis, les « républicains establishment » ne sont pas très éloignés de ses idées, il les puisent à la même source.
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