Crony Capitalism : Wall Street / Une seconde carrière pour les anciens politiciens
Au lendemain de l’élection présidentielle américaine, le perdant n’est pas toujours celui qu’on croit puisque lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre…
Il semblerait, selon The Wall Street Journal que la haute finance soit une voie extrêmement lucrative pour les anciens hommes politiques. Pour preuve, le quotidien américain reprend plusieurs exemples.


Tony Blair, l’ancien premier ministre britannique est payé une petite fortune pour son image, ses conférences ou encore son image.
En septembre, Tony Blair a été appelé à l’hôtel Claridge à Londres pour jouer le médiateur dans une renégociation du projet d’acquisition de Xstrata par Glencore, rapportent les médias britanniques. M. Blair, qui a négocié la paix en Irlande du Nord, a mis ses compétences à profit, ce qui apparemment lui a rapporté environ un million de dollars pour trois heures de travail, relate The Wall Street Journal.
En parallèle de cette intervention, Tony Blair est payé 4 millions de dollars par an en tant que conseiller principal pour JP Morgan Chase et pour donner des séances d’informations sur les tendances politiques.
Dan Quayle, le vice-président des États-Unis au cours des mandats de George H. W. Bush, de 1989 à 1993, a entamé une seconde carrière en finance.
Depuis 2000, il travaille pour le hedge fund Cerberus Capital Management, où il est maintenant président du conseil consultatif. Son salaire n’est pas divulgué, précise le journal, mais il se chiffre probablement en millions, sinon plus.
Celui qui lui a succédé en tant que vice-président au cours des deux mandats de Bill Clinton, Al Gore a quelque peu suivi le même chemin. Il est le cofondateur et président de Generation Investment Management et partenaire principal de la société de capital-risque Kleiner Perkins Caufield & Byers. Il est également conseiller principal de Google et membre du conseil d’administration d’Apple où il dispose d’options sur 98 000 actions, rappelle le quotidien américain.
Bill Clinton a été conseiller pour l’entreprise d’investissement Ronald W. Burkle, les sociétés Yucaipa. Un emploi qui lui a rapporté au moins 15 millions de dollars. Par la suite, il a aussi été conseiller pour Teneo Capital, une société de capital investissement et de conseils financiers.
Le secteur du capital investissement semble être le domaine privilégié par les anciennes personnalités politiques, car il est souvent moins public que la banque d’investissement ou qu’un autre emploi en finance. En plus, les connexions d’anciens politiciens peuvent apporter un plus pour beaucoup de décisions.
Mais cette proximité soulève des questions. Comme le souligne l’auteur de l’article : « une relation trop intime entre Wall Street et Washington a été une cause directe de la crise financière. Les liens restent étonnamment forts, ce qui nous pousse à nous demander si nous ne répétons pas les erreurs du passé……
Source : The Wall Street Journal./F&I Nov12
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