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L’Edito du Lundi 3 Décembre 2012 : L’or, horizon des monnaies par Bruno Bertez (1ère et 2ème Partie actualisées avec commentaires et textes adjuvants )

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L’Edito du Lundi 3 Décembre 2012 :  L’or, horizon des monnaies par Bruno Bertez (1ère et 2ème Partie actualisées avec commentaires et textes adjuvants )

(Remarque : la 2ème partie de cet article est à paraitre le Lundi 10 décembre 2012) 

Cela fait maintenant plus de dix ans que nous travaillons sur la crise. Pour être honnêtes, c’est dès le début des années 80, lors des balbutiements de la financiarisation que nous avons acquis la conviction que « tout cela finirait mal ». Notre analyse théorique a été renforcée par la crise de 1987. Elle a été confirmée à l’occasion des autres crises intermédiaires qui se sont produites, dette mexicaine, crise asiatique, crise LTCM.

   Le fait que le traitement soit toujours le même nous a conforté dans l’idée que l’issue était inévitable. Dans les années qui ont suivi, tout s’est déroulé comme dans un livre avec la bulle technologique, avec la bulle de l’immobilier, la bulle du crédit spéculatif, puis maintenant la bulle de la dette souveraine généralisée. L’échéance est encore loin et on s’en rapproche à grands pas. Bien entendu méfiez-vous quand  nous parlons d’échéance, nous nous situons dans une perspective historique. Le temps de l’histoire est lent. Il n’a rien à voir avec les années et les saisons. Tout au long de ces dernières décennies, notre fil conducteur dans nos analyses a été le cycle du crédit, l’excès de crédit, le surendettement.

Nous n’abandonnons pas ce fil conducteur, il est très utile surtout pour comprendre le moyen terme. Cependant, il est temps de passer à quelque chose de plus profond, de plus fondamental. De plus fondamental qui englobe et unifie nos analyses et diagnostics précédents. Notre fil conducteur est le suivant. Nous sommes dans une crise des « équivalents » et cette crise va déboucher sur une autre, bien plus terrible qui est la crise du « système » des équivalents.

Nous commencerons par une citation de Nietzsche: « Fixer des prix, estimer des valeurs, imaginer des équivalents, échanger, tout cela a préoccupé à tel point la pensée primitive de l’homme qu’en un certain sens, ce fut la pensée même ».

Puis, par celle-ci de Marx: « La transformation de l’argent en capital doit être expliquée en prenant pour base les lois immanentes de la circulation des marchandises de telle sorte que l’échange d’équivalents serve de point de départ »

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

La crise est une crise des équivalences, une crise du système des équivalences. Quand Bernanke prétend lutter contre la déflation, il tente de fixer les prix à un niveau supérieur à celui qu’ils auraient spontanément, il prétend imposer son système d’équivalences. Équivalences des choses, des biens, des services, avec sa monnaie. Il refuse celles  qui découlent  ou découleraient  du marché, de la confrontation des achats et des ventes des agents non politiques. Comme elles ne lui conviennent pas, il tente de manipuler ce dans quoi les équivalences se formulent, sa monnaie, le dollar. Ce faisant,  il va détruire sa monnaie. Lui retirer son statut de monnaie, lequel est en fait usurpé. Nous sommes dans une crise des équivalences, laquelle débouchera, débouche déjà sur une crise plus fondamentale, celle du système des équivalences.  Son issue sera l’effondrement total de l’équivalence suprême, ce sera  la révélation du fait que le Roi est nu. Ce sera la fin de  l’équivalence des monnaies avec La Monnaie. Avec l’or .

On peut, face à la situation dite de crise, avoir plusieurs attitudes, plusieurs points de vue.

-Point de vue de l’Etat chargé, si on peut dire, de l’ordre, du long terme.

-Point de vue du gouvernement chargé de la chose publique sous contrainte électorale.

-Point de vue gestionnaire pour les firmes, comment s’en sortir, s’adapter, prospérer.

-Point de vue de l’individu, comment survivre physiquement et socialement, comment s’élever, etc.

Ce sont des points de vue que nous appelons: de gestion.

Ici, nous ne situons pas dans la gestion.

La distinction  entre le point de vue dit « gestionnaire » et le point de vue scientifique est celle-ci:  Nous cherchons à connaître, à comprendre,  ce qui est à l’œuvre. Nous débusquons ce qui se trame, pour prendre un registre dramatique. Nous ne critiquons pas les attitudes gestionnaires, elles ne se situent ni dans le vrai ni dans le faux, elles donnent des résultats ou elles n’en donnent pas. Il y a des gens payés pour effectuer cette gestion.

On peut gérer efficacement, même sans comprendre ce qui se passe puisque la gestion c’est une succession de courts termes dans un environnement donné, défini par l’état du système et l’apparente connaissance qu’en ont les participants.

Cette efficacité peut cependant  n’être que superficielle et masquer un échec profond qui  se révèlera,  soit par la multiplication de conséquences inattendues, désagréables, soit par un effondrement final si la gestion, aveugle a, en fait, renforcé les forces de déséquilibres et accentué les fragilités qui mènent au chaos.

L’analyse logique,  que nous n’appelons scientifique que par commodité, mais logique est préférable, cette analyse cherche à mettre à jour, à comprendre, pas à gérer.

Nous cherchons à comprendre:

– Comment on en est arrivé là où on est?

– Quel est le jeu des forces en présence? 

– Quels sont les éléments-clefs, fondamentaux, non circonstanciels qui ont produit cette situation?

– Quelle peut être l’issue spontanée, l’évolution, si on ne se donne pas l’illusion de maitriser?

– Quels sont les choix possibles si on veut intervenir, s’en mêler?

– Quels sont les conséquences possibles, les conséquences non voulues, positives ou négatives?

– Quels sont les coûts, et pour qui, qui paie?

– Quelles sont les conséquences systémiques, comment risque de se modifier le système?

Vous voyez que, par cette démarche logique d’analyse, non seulement on dépasse le stade du court terme, du circonstanciel, de ce qui est, mais pourrait ne pas être, le stade des apparences, et que l’on  tente d’explorer le fondamental. On fouille, on met à jour. On expose au grand jour.

Aucune des caractéristiques des sciences ne se retrouve dans  les travaux et la démarche des économistes. Ils sont incapables de remonter l’enchaînement des causes et des effets, de reproduire, de prévoir, bref, d’être utiles. Faute de comprendre, ils font joujou avec des incantations masquées par des rideaux de fumée. Les économistes  sont des grands prêtres, auxiliaires de la classe politique, auxiliaires des banques, auxiliaires de la classe ploutocratique.

Nous changeons un peu, nous remplaçons pour une fois klepto par plouto.

L’économie, c’est une, ou plusieurs idéologies, au service des intérêts dominants et cela  a toujours été et sera toujours ainsi.

C’est la théorie qui sert aux Pouvoirs à se maintenir. C’est la théorie qui sert aux sujets, sujets au sens de serfs du Moyen-Age, à se sentir « sujets » face aux monarques dits démocratiques ou républicains. La science économique, c’est ce qui fait de vous des sujets et « d’eux  » des rois.

Tout se passe dans votre tête, par la culture de masse, la propagande, et il faut bien le dire, grâce à votre paresse et docilité et bien sûr votre penchant pour les satisfactions matérielles immédiates.

Il nous faut ajouter votre besoin de sécurité.

Ce n’est pas parce que l’économie n’est pas une science que l’on ne peut pas comprendre ce qui se passe. Le bagage intellectuel de base, le goût de l’effort, la révolte, sont des ingrédients suffisants pour comprendre  ce qui se passe. Bien sûr, il faut pratiquer l’analyse logique, disposer de concepts solides, bref, d’outils pour mettre de l’ordre dans le chaos, comme on dit dans les bonnes sociétés de pensée.

Nous insistons, car c’est là où tout se joue, tout se noue.

Si l’économie n’est pas une science, disent les pouvoirs, alors tout est relatif, il n’y a pas de Vérité.

On peut, par conséquent, instaurer le règne de l’Opinion, et bien sûr faire en sorte de manipuler cette opinion dans le sens désiré. Désiré par qui? Mais oui bien sûr! Par ceux qui détiennent le pouvoir.

Ne tombez pas dans le piège.  Si l’économie n’est pas une science, ce n’est pas pour autant que deux et deux ne font pas quatre, que ce que vous voyez est faux. Il y a des évidences incontournables, même si on voulait, même si on veut, que vous n’en croyiez pas vos yeux. Il n’y a pas de parole scientifique, il n’y a que des magiciens et on sait qu’il n’y a pas de bonne magie sans illusions.

L’enjeu , c’est votre argent. Autrement dit, ce qui vous appartient. Il n’y a que des David Copperfield qui escamotent votre argent, le produit de votre travail, effort, innovation, audace, bref, ce qui fait votre vie, et prétendent que c’est pour votre bien. Ils vous font déchoir socialement, bouchent l’avenir de vos enfants et c’est encore pour votre bien.

Vous voyez passer milliards après milliards en gaspillages criminels. Gaspillages qui plongent les peuples dans la régression et l’obscurantisme et on vous dit: « mais non , cela ne vous coûte rien, à peine quelques dizaines de millions ». Hélas, le compte n’ y est pas et quand on donne trois cents milliards à la Grèce ou cent milliards à l’Espagne, il faut bien qu’ils viennent de quelque part, qu’on les prennent dans une poche présente ou future.

Ce  n’est pas parce que l’économie n’est pas une science, qu’il n’ y a pas de Vérité en matière économique et financière. Voilà ce qu’il faut que vous compreniez. Et cette vérité doit se soumettre aux contraintes de la vérité, c’est à dire  être logique, ne pas se contredire, elle doit coller, exprimer le réel. Elle doit avoir un pouvoir explicatif vrai qui fait appel à l’intelligence et non pas aux émotions, aux sentiments ou à la pseudo morale. Quand une pierre tombe, elle tombe, point à la ligne. Et la gravitation, cela existe.

Marx est certainement le plus grand économiste de tous les temps, avec ses amis/ennemis de l’école autrichienne. En fait, ces ennemis sont des frères, ils travaillent de la même manière, ils marchent sur les pieds et non sur la tête. Ils partent de la réalité et non pas des livres qu’ont écrits les confrères qui les ont précédés. Ils ont osé s’attaquer à ce qui est centre du cercle de l’économie, la notion de valeur. La valeur, c’est l’effacement de la chose réelle, empirique derrière, par exemple, la quantité de travail qui a servi à la produire ou encore par le prix qu’un acquéreur serait disposé à payer  pour pouvoir en jouir. 

Marx met en avant la valeur travail, Murray Rothbard  la valeur perçue, accordée,  subjective conférée  par  l’individu.  Autrement dit, ils se sont penchés sur cette notion centrale au cœur de l’appréhension des valeurs: l’équivalence. Ils sont réunis, non par ce qu’ils affirment l’un et l’autre, mais par  l’opération intellectuelle qu’ils tracent, ils étudient l’équivalence. Comment des choses peuvent être équivalentes, s’échanger, finalement avoir la même valeur alors qu’elles sont radicalement différentes.

Ils passent le scalpel dans le réel avec leur concepts, exhument ce qui est caché, oublié, escamoté et ainsi, nous donnent à voir ce qui se passe en-dessous, soigneusement dissimulé dans le système. Pas d’imbécilités à l’Américaine avec des modèles, des corrélations, des idioties mathématiques genre formules abracadabra pour lire dans les entrailles des agneaux sacrifiés.

Au fait, en passant, les agneaux, c’est vous, ne l’oubliez pas.  Non, Marx et l’école autrichienne pratiquent l’analyse logique verbale, ils parlent, ils mettent en mots l’économie. Une logique verbale plus dialectique chez Marx, mais une logique verbale plus pratique, plus proche de la praxis chez les Autrichiens.

Ces soi-disant, apparents ennemis, ont produit,  si on va à la base des choses, les deux versants d’une réalité,   d’une même montagne, les deux faces d’une même pièce. Une pièce  symbolique qui rend compte de l’homme et de ses activités économiques. Et ces deux faces, ces deux versants sont aussi inséparables que dans une pièce de monnaie, ils la constituent dialectiquement. Ils sont « uns »  tout en étant différents. Mais, comme dans le cas de la pièce de monnaie, les deux faces ne rendent pas compte de toute la réalité de la pièce de monnaie, l’essentiel reste encore caché: à savoir, qui a fabriqué cette pièce de monnaie. 

Réfléchissez, nous sommes au tournant de ce que nous voulons vous faire comprendre. Le côté pile ou le côté face n’expriment pas, n’épuisent pas, la totalité systémique de la pièce de monnaie.

L’important est ailleurs, dans le fait que quelqu’un a conçu cette monnaie, l’a émise, avec un ou des buts précis; il  est aussi dans le fait que quelqu’un  accepte cette pièce, qu’elle circule. Et ce à quoi elle sert  dans le système, n’est pas forcément et uniquement ce à quoi les gens pensent en l’utilisant. En plus de la pièce, sa réalité objective est un tout composé de celui qui l’émet, la met en circulation et de celui qui s’en sert et l’accepte.

Et c’est ce quelqu’un qui émet, qui dirige, qui est le maître, qui commande. Et ceux qui se servent de la pièce l’ignorent ou l’oublient. On leur fait ignorer, oublier. On détourne leur attention, on divertit , on mystifie. Comme dans les banlieues, quand les jeunes vous disent : « Je te mystifie ».

Peut-être avez-vous compris où nous voulons en venir, peut-être avez-vous remarqué, noté, souligné le mot important. C’est le mot « équivalent ». C’est l’échange d’équivalents qui est le point de départ de l’économie, dit Marx. Imaginer des équivalents, échanger, c’est la base de la pensée de l’homme et c’est, en un sens, la pensée même dit Nietzsche. Quand vous mettez un mot sur une chose, vous tracez une relation d’équivalence; quand vous dites l’euro vaut 1,29 dollars, vous tracez une relation d’équivalence, vous créer, vous confirmez, vous confortez une équivalence. Quand vous dites une once d’or vaut, donc équivaut à 1729 dollars. Vous posez une équivalence. Quand vous dites l’inverse, à savoir le dollar vaut 1/1729ème d’once d’or, vous posez une équivalence. Une équivalence tout aussi légitime que la première. Car, par définition, les équivalences sont réversibles.

Pour que cette équivalence soient acceptée, il faut qu’elle soit affirmée, dictée, validée. Car si vous venez de Sirius, vous allez rire au nez de celui qui vous dira, ce bout de papier vert, c’est la même chose que ce beau morceau de métal brillant, orangé, inaltérable, symbole de lumière, parure de toutes les fêtes  de tous les sacrifices, la même chose que ce métal  sacré, pour parler clairement.

Pour affirmer ce bout de papier c’est la même chose que ceci ou cela, il faut un pouvoir considérable,  celui d’aliéner les gens, celui de les névroser, de les rendre crédules, croyants comme dans les religions. Il faut que vous les fassiez douter d’eux-mêmes, de ce qu’ils voient. Il faut,  comme nous le disons souvent, que vous leur fassiez prendre des vessies pour des lanternes. Appréciez bien ce qu’il faut de pouvoir -et de mauvaise foi- pour oser dire: ce morceau de papier est identique à ce merveilleux métal dont le monde de tous temps a considéré qu’il était le summum de la valeur, le summum du précieux, du sacré, de la fête, du superflu. Quel rapport y a-t-il,  sinon un rapport de forces, entre l’or sacré, inscrit dans l’âme humaine individuelle et collective de tous temps et toutes origines,  et ce dollar profane, quotidien, simplement utile, banalement utile?

Il faut un rapport de forces, de puissance terrible -au sens fort de terreur-  pour dire cette forme monétaire parfaite, rare qu’est l’or équivaut à cet ersatz de monnaie, surabondant, créable et multipliable à  volonté des seuls Etats-Unis. Il faut une puissance cynique  de démiurge pour oser imposer un bout de papier qui n’est qu’une promesse, mieux ou pire, une dette comme un actif en lequel on peut avoir confiance, un actif que l’on peut conserver, stocker. Il faut une puissance cynique et égoïste et en même temps, il faut que cette puissance ne soit pas contrée, qu’elle ne rencontre aucun contrepouvoir.

Le dollar n’est pas une monnaie, c’est une dette, une créance sur les Etats-Unis, sur leur richesse actuelle, sur leurs richesses et leurs productions futures. Ils en émettent et s’en servent comme d’une dette. La richesse des Etats-Unis est finie, au sens de finitude, limitée, mais leur pouvoir de création de dollar est infini, sans limite. Témoin la comédie du fiscal cliff produite par  la seule évocation cosmétique  de fixer une limite à la dette américaine.

Or, que vous dit-on? Avec le complicité, avec l’estampille de vos gouvernements et de vos banquiers et de leurs télés réunis? On vous dit: les Etats-Unis ne peuvent pas faire faillite, ils disposent de la printing press, ils créent autant de dollars qu’ils le veulent pour vous rembourser!

C’est le fondement, nous le signalons en passant, du keynesianisme radical à la Krugman, les Etats-Unis ne peuvent pas faire faillite car ils ont  le pouvoir de vous ruiner en fabriquant autant de monnaie qu’ils en ont besoin pour honorer leurs promesses. Pensez-y quand vous saluez positivement les négociations sur le fiscal cliff qui n’ont d’autre but que d’augmenter la capacité d’endettement des Etats-Unis. En fait, quand vous faites confiance aux Etats-Unis comme refuge du risk-off, vous faites confiance à leur pouvoir régalien de vous ruiner. De vous dépouiller. Les Chinois l’ont compris qui ne prêtent plus à long terme aux Américains. En quelque sorte, les Chinois contestent l’équivalence. Et ils le font parce que leur pouvoir, leur puissance, montent. Ils constituent un contrepouvoir qui émerge.

L’équivalence dollar/or est fausse. Le dollar n’est pas une monnaie, il n’est pas alternative à la monnaie-or. Le dollar est un play, un jeu, une spéculation sur la dette américaine. Le dollar est un gigantesque play de leverage sur le stock d’or américain. C’est une pyramide de dettes construite sur la pointe que constitue le stock d ‘or de Fort Knox.

Personne n’a inversé l’événement de 1971 et lu correctement ce qui s’est passé à ce moment-là. La faillite  a conduit les Etats-Unis à  fermer la vitrine de l’or. A mettre en sécurité ce qu’ils avaient de plus précieux. 1971, c’est le coup de force, non pas d’imposer le dollar, mais de préserver le stock d’or des Etats-Unis. De le mettre hors d’atteinte, hors de portée. En 1971, les Américains ont consacré l’or, ils l’ont sanctuarisé. Sacralisé. Pas touche à mon or.

Les idiots de gouvernements européens ne l’ont pas compris, au lieu de faire comme les USA,  de protéger précieusement leur or, ils l’ont vendu, bradé à 260 dollars l’once!

La forme monnaie est dans l’âme humaine.  La seule monnaie est l’or, même pas l’argent. Seul l’or est l’équivalent général, universel, international,  éternel et donc a les caractéristiques de la monnaie telle qu’elle git au fond de l’âme des hommes et des peuples. L’or est objet suprême du désir, en lui même. Les marchandises, les monnaies des dictateurs passent, l’or reste, sa force d’attraction persiste. Indépendamment de sa valorisation.

Les fausses monnaies peuvent faire usage, être utiles, c’est pour cela qu’elles sont acceptées, mais l’or, au contraire, n’a pas besoin de faire usage pour être recherché.

Jean Jacques Rousseau disait que le vice, pour ceux qui le pratiquent,  c’est « de disposer à leur gré de tout le sexe, sous toutes ses formes ». Les fausses monnaies, c’est cela, la jouissance immédiate polymorphe, vicieuse; l’or, c’est la jouissance différée, reportée, comme c’est le cas dans le désir. La fausse monnaie s’inscrit dans l’ordre de l’usage, du besoin, dans l’ordre régressif, l’or s’inscrit dans l’ordre  plus profondément, plus spécifiquement humain du désir. 

Tout le reste n’est que crédit, dette, confiance. Seul l’or bénéficie de cette empreinte, de cette gravure inaltérable dans la psyché. Nous avons déjà dit, ce n’est pas l’or en tant que tel, physique, qui est inaltérable, mais  son empreinte, sa forme universelle que l’on retrouve partout. L’or est lié à la symbolique des échanges, à ce qui a pris naissance quand les hommes ont commencé à échanger, puis commercer, puis épargner… L’or physique, c’est l’or physique, tel qu’en lui-même, l’or, forme monétaire suprême est ailleurs, là où il est intouchable, indestructible, comme nous le répétons, inaltérable. Chez les hommes, il y a quelque chose de plus, qui fait qu’ils sont ce qu’ils sont, ce quelque chose de plus, c’est l’accès, la prise dans le symbolique. Et l’or est là dedans. Et c’est ce qui fait qu’il est monnaie. Authentique monnaie, authentique selon la racine grecque: qui ne s’autorise que de lui-même.

Le dollar circule,  il n’est que utile, nous verrons avec Bernanke que le dollar est comme la pile Wonder, il s’use quand on s’en sert. L’or,  on le garde, on le met à l’abri comme la Fed,  comme les Chinois, les Russes, les princes arabes intelligents, les émergents qui ont compris les origines de leur émergence, à savoir qu’ils n’émergent que grâce au laxisme du crédit et du dollar américain qui vient alimenter leurs réserves et permettre leur expansion.

L’or, on le veut intact, pur, non souillé, comme les Allemands viennent de se souvenir. C’est en lui même qu’il est objet du désir des hommes, donc il doit être parfait. Tout est argent éphémère, moment de circulation, l’or, lui, est l’extincteur unique, final, des dettes.

Il n’y a pas de ciel des monnaies: dans le ciel, il n’y a qu’un Dieu, c’est l’or. Tout le reste n’est même pas, même plus demi-dieu, ou demi-dieu déchu comme dans les mythologies.

L’argent-métal n’est pas monnaie, même pas monnaie de pauvre. Il n’est qu’autre auxiliaire, dérivé vulgaire. Forme inférieure de l’or,  déchu de l’or. Regardez le vocabulaire, il est explicite avec la confusion argent/argent-métal. Le pauvre, on est obligé de préciser, c’est dévalorisant, on est obligé de préciser de quoi on parle pour signifier le métal blanc.  Et puis la littérature psychanalytique est constante, l’argent dans l’inconscient, c’est de la m…e. Ce n’est pas un hasard, c’est une forme déchue, dépréciée. Avec l’argent, on rentre déjà dans l’ambiguïté de la valeur d’usage. Si la m…e  c’est l’inverse du phallus, le phallus retourné, inversé,  l’or lui c’est le phallus, son équivalent économique,  ce scintillement, cet opérateur magique  du désir, qui a animé  la quête des  alchimistes, quête qui symbolise le grand mystère  de ce qui nous fait marcher. Le Graal est en or, bien entendu.

L’or est  monnaie suprême, seule monnaie. C’est déjà faux de dire cela car l’or est monnaie. Il est  la forme, la structure monnaie rendue visible, concrète. L’or est monnaie suprême de ne pas circuler, d’être conservé précieusement. Il suffit de savoir qu’on l’a, qu’on le possède, que l’on en est propriétaire. On ne  met pas dans la rue ce qui est précieux. On le met dans les sous-sols, bien gardé.  On va même, comme le fait la Fed, refuser de le montrer aux profanes, refuser de le laisser contrôler par Ron Paul,  refuser de le laisser contrôler par les citoyens. Il  faut, en plus, du sacré, du mystère. Tout comme le fait la Fed qui accrédite ainsi le statut de l’or, son aura… La mauvaise monnaie chasse la bonne, on fait circuler le dollar et la vraie, la bonne monnaie,  l’or, ne bouge pas.  Faire circuler l’or comme monnaie c’est, comme tentent  de le faire les démiurges comme Bernanke en le financiarisant, or-papier, c’ est une imbécilité de plus. Des  chiffres, des cours, des cotations  ne sont pas de l’or  et, quand ce sera le grand Retour, l’Eternel Retour au sens  de Nietzsche, alors on verra, ce sera le retour du fameux  « mais dis-moi, l’as-tu en bourse?». Question centrale.

BRUNO BERTEZ Le Lundi 3 Décembre 2012 (Remarque : la 2ème partie de cet article est à paraitre le Lundi 10 décembre 2012) 

llustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT : L’Edito du Vendredi 23 Novembre 2012 : La France hait la démocratie par Bruno Bertez

EN BANDE SON :

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Humeur de Loup du Mardi 4 Décembre 2012 :  Homosexualité, propagande, humour par Bruno Bertez

Dans notre grande série sur les équivalences,  voici le mariage homo qui équivaut, grâce à la puissance de la propagande,  au mariage hétéro. Encore une égalité ! C’est le Pouvoir qui crée les équivalences, vraies ou fausses, pour ou contre nature,  et ce quelles que soient les différences!
Nous ne nous intéressons pas beaucoup à la question homosexuelle. En revanche, nous nous passionnons pour la démystification des propagandes, les manipulations de l’opinion et, bien sûr, l’humour.
Nous lisons une déclaration d’Assouline qui nous fait éclater de rire. Tellement les ficelles de communication, de propagande, sont grosses.

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Dans un communiqué, le PS dit soutenir « l’initiative des organisateurs de la manifestation du 16 décembre en faveur du mariage pour tous. David Assouline, porte-parole du PS, appelle à une ‘participation massive’ pour soutenir cette réforme et lutter contre les conservatismes ». « Alors que tous les conservatismes se coalisent pour s’opposer à ce nouveau droit, les socialistes sont fiers de porter cette réforme et appellent à se rassembler largement pour continuer à faire progresser l’égalité chère à la France républicaine », ajoute le PS.

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Voyons de quoi parle notre Assouline.

Les mots importants sont :
– Pour tous
– Egalité
– Conservatisme
– Nouveau Droit
– France
– Républicaine

Même pas besoin de faire des phrases, il suffirait d’accoler ces mots dans un galimatias quelconque pour obtenir une réaction positive, une approbation. On est pour tout cela et, bien sûr, contre le conservatisme.

Toutes les techniques de la manipulation des foules sont réunies. Le choix du vocabulaire, non pour son exactitude, mais pour ses connotations positives et négatives, la stimulation des émotions primaires des masses, le recours aux fausses évidences, les faux parallélismes,  les associations inconscientes,  etc. Le tout dans le but :

1) de faire rejeter, isoler, démoniser les opposants conservateurs

2) de valoriser, magnifier ces héros du progrès républicain que sont les homos

Nous ne pouvons vous faire partager nos associations d’idées car le blog est public et nos associations sont contraires aux bonnes mœurs. Nous pensons que, vous aussi, avez les vôtres et que vous souriez en imaginant… la concrétisation, la mise en action de ces nouveaux droits…


 
Voici ce qu’écrivait le fondateur, le promoteur des techniques de manipulation de l’ Opinion des masses,  Bernays, neveu de Freud en 1928:

« Ceux qui manipulent les mécanismes invisibles de la société constituent un gouvernement invisible,   lequel est le vrai Pouvoir dominant du pays. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts sont formés, nos idées suggérées, en très grande partie par des gens dont nous n’avons jamais entendu parler.  Dans presque tous les actes de notre vie,  que ce soit en politique, en affaires, en matière sociale ou morale, nous sommes manipulés par un nombre relativement restreint de personnes qui connaissent les processus mentaux et les modes de fonctionnement des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles, qui contrôlent la vie publique ».

Bernays  1928  Propaganda.

BRUNO BERTEZ Le Mardi 4 Décembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON :

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Equivalence et autres considérations explicatives par BRUNO BERTEZ

L’équivalence a à voir avec le Pouvoir qu’a quelqu’un de décréter, puis, d’imposer, de dire, de forcer à dire : « ceci et cela, c’est pareil ». C’est  dans le réel, différent, mais mon pouvoir sur la société me rend capable de dire : ces deux choses non semblables sont semblables.

Je vois, par exemple,  que des lecteurs n’arrivent pas à comprendre en profondeur ce que je signifie par équivalence. Tout comme ils n’arrivent pas à comprendre la différence entre la forme monnaie, seule monnaie, c’est à dire l’or, et toutes les monnaies réelles, contingentes. Contingentes, cela veut dire qu’elles sont ce qu’elles sont, mais qu’elles pourraient être autrement. Comme l’ont été le Reichsmark, le Rentenmark, puis le Deutschemark, par exemple.

Si le caïd d’une prison décrète : dorénavant le moyen des échanges dans la prison sera le préservatif et je me déclare seul à avoir le monopole de l’introduction et de la fourniture de préservatifs dans la prison sous peine de châtiment suprême, le préservatif fait office de monnaie, comme le dollar maintenant. Le caïd pourra même, en plus,  comme les gouvernements, instaurer une taxe sur toutes les transactions de préservatifs s’il accepte, magnanime,  que les prisonniers les échangent entre eux.

Mais il n’est pas monnaie, il en est tenant lieu, dans un certain espace et pendant un certain temps.
 
Ceci est difficile à faire comprendre à des esprits maintenant totalement pollués par l’emprise des Pouvoirs et l’acceptation de la perte de liberté, comme dans les prisons. Quelqu’un qui n’aurait vécu que dans les prisons serait totalement persuadé que le préservatif est la monnaie.

L’équivalent universel dans le temps, dans l’espace de toutes les marchandises,  s’est constitué au fil du temps, au fil de l’Histoire et de l’accès de l’homme à la parole, à l’échange. La forme équivalence qui est à l’origine de l’accès de l’homme à la parole est la même que la forme monnaie qui a émergé de l’échange des marchandises.

Dans un premier temps, troc bilatéral.

Dans un second temps, trocs multiples, ceci contre ceci, puis cela en chaine, etc.

Dans un troisième temps, s’est constitué un équivalent commun, pratique pour tous les échanges, ce fut l’or, sorte de dénominateur commun.
 
Dans un quatrième  temps, processus classique d’abstraction, l’or équivalent de tous les échanges devient mesure, expression chiffrée de ces échanges, donc de leur valeur.

L’Histoire montre bien, ensuite, que c’est à partir de l’or que se sont élaborées des « plays » sur l’or,  des leverages, des pyramides, du fractionnel sur la monnaie initiale, en quelque sorte détentrice de la forme monnaie gravée dans  l’esprit humain , 1971 en est la meilleure preuve. On veut bien donner au monde extérieur, à ses ennemis, à ses concurrents stratégiques, tous les dollars qu’ils veulent, mais on ne veut pas donner l’ultime, la seule  monnaie, le seul extincteur final des dettes en toute situation: l’or.

Pour comprendre des choses aussi simples et évidentes, il faut réétudier toute l’histoire des monnaies avec le fil conducteur de l’or, alors tout devient clair. Mais les Pouvoirs ne veulent pas que ce qui est la chose la plus incontournable, la plus répandue, la plus banale, soit étudiée.

Vous pouvez traverser toutes vos études supérieures, aller jusqu’aux plus hauts niveaux sans comprendre, sans savoir ce qu’est ce mystère de la monnaie. Lisez les travaux des économistes officiels, vous verrez qu’aucun ne dépasse l’imbécilité de la monnaie intermédiaire des échanges, réserve de valeur, etc. Tout comme si cela tombait du ciel. Ils restent prisonniers comme les prisonniers de notre apologue de la prison.

La monnaie, c’est autre chose et, en dernière analyse, c’est l’opérateur des Pouvoirs pour asseoir leur domination sur vous. Un opérateur qui est constitutif de l’humain, de l’échange, de tout ce qui fait que nous sommes hommes et, cet opérateur, « ILS »  l’ont confisqué à leur profit.

Au profit de leur volonté de puissance nietzschéenne, laquelle n’est que l’envers de votre goût de l’esclavage. De la même manière que les pseudo-démocrates américains, réels ennemis du peuple,  mènent combat pour que l’on interdise les armes, afin, une fois pour toutes, de laisser le champ libre aux dictatures, ils ont réussi à confisquer la monnaie.

Ils ont confisqué l’arme monétaire. Le vocabulaire est révélateur. La monnaie est un lieu suprême de violence cachée. Comme la Télé.  Mais comme ils en abusent, elle s’autodétruit, même si la réserve de munitions parait infinie. QE Eternité Gros Bazooka… des noms qui ne trompent pas…

BRUNO BERTEZ Le 4 Décembre 2012

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 La richesse du concept d’équivalence par Bruno Bertez

Dès lors que les choses ne sont pas égales, équivalentes en elles mêmes, dès lors qu’elles sont différentes, pour proclamer leur équivalence et leur égalité il faut un POUVOIR.

Et plus on proclame de fausses équivalences, plus ce POUVOIR  doit être fort, étendu, tentaculaire, répressif, oppressif.

Exemple encore de ces derniers jours: le capital et le travail c’est la même chose!

Les revenus du capital et ceux du travail c’est la même chose donc le POUVOIR s’octroie le droit de taxer plus le capital et les revenus du capital. Et donc de contrôler, sanctionner etc. Notez bien le Pouvoir s’exerce sur le « donc », la liaison qui est le nœud du POUVOIR.

On proclame d’ailleurs au même moment une chose et son contraire: l’équivalence du travail et du capital , mais en même temps l’absolue nécessité de l’investissement: Il faut garder des semences pour la saison prochaine , mais en même temps on taxe les semences comme si elles allaient être consommées et on se plaint qu’il n’y en a pas assez, que l’on investit insuffisamment. 

Exemple décréter que les plus values, gains en capital doivent être taxés comme le travail procède de la même idée, ce qui autorise à proposer ce jour, de surtaxer les plus values immobilières supérieures à 100 000 euros.

Là, la mécanique est encore plus vicieuse. Le POUVOIR fait fonctionner la planche à billets , avilit la monnaie et donc dilue la richesse des citoyens à son profit, premier vol , mais en plus comme la monnaie se déprécie , les biens  réels voient leur prix nominal se gonfler et le POUVOIR  s’octroie le droit de prélever sur la plus value fictive, nominale, second vol .

Si le vendeur pour cause de déménagement par exemple ou extension familiale  est obligé de racheter un bien il s’aperçoit de sa spoliation.

Gribouille ministre du logement ne ferait pas mieux, on se plaint de la pénurie de logements, de l’insuffisance de l’investissement immobilier, mais en même temps on fait chuter la rentabilité apparente de cet investissement. On ne semble pas comprendre que la rentabilité d’un placement immobilier est égale au revenu, faible insuffisant quand il est calculé en net, revenu augmenté de la plus value nominale, résultat de la dépréciation monétaire. On tue l’investissement immobilier et en même temps, au même moment on déplore son insuffisance!

Il y a un lien organique entre, d’un coté la tendance du monde politique à proclamer des égalités, des  équivalences et de l’autre les atteintes aux libertés, au droit de propriété. à la liberté de choix. Plus on proclame d^équivalences, plus on se donne de POUVOIRS.

Je n’ai pas de problème avec le droit de propriété, pas de culpabilité à le défendre, contrairement à la fausse droite penaude et honteuse. La propriété et son droit sont les pierres angulaires de nos sociétés, de nos activités économiques.

Voici pourquoi.

Notre système est fondé sur le droit de propriété, il suffit de lire les textes fondateurs. C’est parce que beaucoup de Révolutionnaires radicaux le contestaient qu’ils en sont morts. Exécutés, décimés. La bourgeoisie , qui aime la propriété a en effet à cette époque refait alliance avec la noblesse pour b….r les sans culottes qui voulaient l’abolir. Ainsi est né le système politique qui continue de régenter la France.

C’est en fonction de la reconnaissance de ce droit que les citoyens agissent, travaillent, épargnent , investissent , bref cherchent à augmenter leur bien- ètre , leur sécurité et par contre coup celles de toute la société.

Et les citoyens , tant qu’ils y croient , pédalent le nez dans le guidon et se fatiguent , voire f…..t leur vie en l’air , la leur et celle de leur famille. Ils se laissent embrigader dans l’économisme, ils s’y soumettent.

La société est la grande bénéficiaire de cette croyance.

L’évolution sociale démo /fausse droite vise à continuer à entretenir le mythe du droit de propriété mais en même temps à retirer aux gens le produit des efforts qu’ils accomplissent pour jouir de ce droit.

Et c’est là, ou la malhonnêteté se révèle. On veut que l’âne continue de faire tourner la roue, mais on déplace le seau de nourriture au fur et à mesure qu’il s’en rapproche. On se sert maintenant du droit de propriété comme d’un leurre, d’un appelant, un peu à l’image de ce que l’on fait pour entrainer les lévriers à concourir. on traine devant leur nez un appât qu’ils n’atteindront jamais.

Le système vous ravale au rang d’âne ou de lévrier de concours.

Le système vous vole votre vie, vous prive de votre temps, vous pourrit jour après jour, vous et votre famille,  mais pour se reproduire au profit d’une pseudo élite illégitime, il se permet de confisquer ce pour quoi vous avez gâché votre temps de vie. Pire,  il vous vous prive du sens de ce que vous faites.

On peut imaginer des systèmes qui ne seraient pas fondés sur le droit de propriété, il y en a eu, mais je n’ai pas connaissance qu’ils aient été aussi efficace et source d’autant  de progrès que ceux fondés sur la propriété.

Ce qui est inadmissible, dans ma conception, c’est ce mensonge systémique qui consiste à faire en  sorte que toute la vie des hommes s’organise autour du travail et de l’économie et en même temps et à les priver du résultat de ce pourquoi ils se sont activés.

Les choses son rares, la vie est courte et sans arrêt nous devons faire des choix.

Les Pouvoirs s’octroient le droit de changer les règles à posteriori, jour après jour et ainsi de rendre nos choix caducs, idiots. Mais en même temps, ils ratissent à leur profit et au profit de leurs complices les résultats, les effets positifs, productifs de nos choix.

Quand un système repose sur le mensonge généralisé, sur la tromperie du plus grand nombre au profit d’une minorité- sans cesse grandissante- alors il est illégitime, il rompt le contrat explicite sur lequel il est fondé, le contrat de non-recours à la violence.

BRUNO BERTEZ Le 5 Décembre 2012

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