Catégories :Non classé

1 réponse »

  1. Dans Capital de ce mois, un article sur « Les Bloqueurs » ceux qui contribuent à nous mettre des boulets, de plus en plus gros et de plus en plus nombreux, aux pieds

    Mon préféré ? un syndicaliste qui a lutte CONTRE les investissements dans une usine d’Arkema : comprenez bien, il aurait fallu modifier les organisations de travail !!!

    Editorial pour un tout tout petit avant-goût
    « Le blocage, sport national

    Ils forment une drôle de bande, une sorte de confraternelle sans statuts ni règlements, mais dotée d’un pouvoir de nuisance considérable. Ce sont les bloqueurs. Forts de leurs troupes syndicales ou de leur puissance financière, ils peuvent torpiller toutes les réformes dont la France a un besoin urgent. C’est une franc-maçonnerie des hyperconservateurs qui réunit pêle-mêle les secrétaires généraux du Snes (ils ont empêché l’évaluation des profs), le responsable CGT de l’escale Air France de Marseille (il bloque la restructuration de la compagnie), le responsable de la Fédération nationale porcine (il se moque de la prolifération des algues vertes sur les côtes bretonnes), le patron des artisans taxis (il a réussi à limiter la concurrence)… Et des dizaines d’autres que nous avons sélectionnés pour illustrer la force d’inertie qui freine notre pays. Tous sont les ennemis jurés de la «destruction créatrice» théorisée par l’économiste Joseph Schumpeter (1883-1950) : pour faire du neuf, il faut accepter la disparition des vieux produits et des anciennes méthodes. Entre-temps, bien sûr, il y a une période de risque et de restructuration à traverser. C’est ce pas-là que nous, Français, avons tant de mal à franchir. En témoigne encore le feuilleton ArcelorMittal. La vérité consisterait à dire que tout l’acier européen va mal et qu’il n’est plus possible de s’accrocher aux hauts-fourneaux de Florange, dont la fermeture avait déjà été programmée il y a neuf ans. Au lieu de nous mener en bateau avec des chimères de nationalisation, nos élus devraient préparer le terrain aux business, et donc aux emplois, de demain. Mais c’est plus compliqué que de poser en marinière.

    François Genthial, rédacteur en chef »

Répondre à ClaireAnnuler la réponse.