Site icon Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

Politique Friction du Mercredi 30 Janvier 2013: Socialisme ou liberté individuelle, la question du point de vue Par Bruno Bertez

Publicités

 Politique Friction du Mercredi 30 Janvier 2013:  Socialisme ou liberté individuelle, la question du point de vue Par Bruno Bertez

Il y a des thèmes qui déchainent les passions, le thème de la liberté est l’un d’entre eux.

Les passions, cela est bien, mais cela ne doit pas empêcher de penser juste et de tenter de rester dans les limites du débat.

  Vous savez que nous disons souvent que les gens ne sont pas méchants volontairement. Ils mentent, commettent des erreurs, se trompent, mais, le plus souvent, le vrai problème est ailleurs: ils pensent faux.

Ils sont pris dans un corpus de pensée, ils sont habités pas des idées, des théories fausses et d’autant plus dangereuses qu’ils en ignorent le biais. C’est notre fameuse névrose, laquelle, en des moments privilégiés, comme maintenant, s’aggrave en folie.

Il est d’autant plus important d’aborder ces questions que nous sommes dans une phase privilégiée. Comme disait Toynbee dans les années 30 : « History is again on the move ». L’histoire est en marche, car nous sommes en période de crise et sans qu’il y ait débat, sans qu’il y ait choix conscient, nos sociétés évoluent et prennent des chemins qui ne sont pas forcément du goût de tous les citoyens. A la faveur de la crise, les socialistes, qu’ils soient de droite ou de gauche, tentent de nous faire franchir une nouvelle et terrible étape de perte de liberté. Une étape de socialisation, de répression de l’individu, qui vient compléter celle qu’ils nous ont fait franchir avec l’entrée dans l’ère du terrorisme. Pour briser les libertés, enchainer les individus, le processus est toujours le même, il s’agit de désigner un ennemi unifiant ; dans les années 30, c’était le communisme ; dans les années 2000, c’était le terrorisme ; et, dans le présent, c’est la crise économique et financière. L’invocation d’un ennemi extérieur a toujours la même fonction, celle d’unifier le corps social et, ainsi, d’augmenter son pouvoir sur lui.

Nous voulons mettre le doigt sur quelque chose qui est rarement perçu: la fonction du point de vue.

Il y a des affirmations qui sont vraies ou fausses selon les points de vue où l’on se place, la place que le locuteur occupe.

Quelqu’un qui cherche le bonheur de la société, donc qui croit à la réalité de ce que l’on appelle « le social » va faire des propositions radicalement différentes de celui qui récuse l’existence du « fait social » et croit que le social est une construction idéologique des socialistes pour exercer leur volonté de puissance.

Ce quelqu’un, même s’il est de bonne foi, va faire des propositions qu’il juge optimum dans son cadre de pensée, puisqu’il pense « social » et non « individu ». Il va négliger les contrôles, la violence faite aux individus, les coûts de vie gâchée qu’on leur impose. Le tout au nom d’un prétendu intérêt général dont il serait le dépositaire omniscient et dont vous savez que nous disons qu’il n’est jamais que la coalition de certains intérêts particuliers.

En général, les gens pensent de cette façon, chacun se prend pour le chef de cette société et se met à sa place. C’est particulièrement vrai dans les médias où chaque journaliste, se trompant de rôle, se prend pour le Président du pays ou le Premier ministre. Les médias endossent le costume du maître et diffusent sa parole. Ils oublient leur vraie fonction démocratique qui est de faire remonter la représentation et les désirs du peuple souverain, qui est de contrôler le pouvoir. Bien peu de gens pensent en fonction de ce qu’ils sont, des individus libres, soucieux d’optimiser leur vie. Ils se trompent de rôle, intoxiqués qu’ils sont par la culture « sociale », « collective » ambiante. Cela mériterait réflexion approfondie car la question se pose de savoir par quel processus les maîtres réussissent en quelque sorte à inverser la situation et à transformer le peuple souverain en sujets.

La coupure radicale que nous essayons de faire passer, c’est celle-là: je ne me mets pas à la place de Hollande, du PS, de Sarkozy, de Merkel ou de Rajoy, non je parle en mon nom, en tant que défenseur des libertés individuelles, et « marketer » de la liberté, agent du marketing de la liberté.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Nous récusons le fait social, c’est une escroquerie destinée à promouvoir des valeurs et surtout des prélèvements, dits sociaux, sur votre dos afin que les maîtres satisfassent leur volonté de puissance… et le confort de leurs alliés.

Il n’y a rien d’autre que des individus qui interagissent, le fait social est une construction de l’esprit contingente, mystificatrice, destinée à vous exploiter et à vous aliéner, à vous rendre étranger à vous-même, au nom de quelque chose.

Au même titre que les fameuses classes sociales que Marx a inventées pour satisfaire son délire personnel de puissance et dont il a engrossé la soi-disant classe ouvrière pour donner corps à des prophéties hasardeuses, il a créé le mythe de classe sociale, désigné souverainement la classe élue, l’ouvrière, et l’a engrossée de son désir de passer dans l’histoire, à la postérité.

Le concept de classe n’est qu’un concept, il a été utile pour comprendre le monde jusqu’au début de la grande mutation globalisante; depuis, ce concept doit être revu, révisé. Ce ne sont pas les exploités qui votent socialo-communiste, ce sont les exploiteurs. Ces gens sont des exploiteurs car ce sont eux qui drainent le fameux surproduit dont parle Karl Marx. Les politiques, les fonctionnaires, une partie des employés des services,  sont des exploiteurs et non des exploités.

Les classes porteuses de changement sont ailleurs. Les classes porteuses de changement sont celles qui n’ont rien à perdre, c’est tout le contraire des rentiers que sont les politiques, les fonctionnaires, les faux travailleurs de certains secteurs des services protégés, etc.

Le fer de lance du changement, ce sont, en Espagne, les 57% de jeunes au chômage, sans présent, sans avenir.

Quand on pense, il ne faut jamais oublier qui on est. Et quand on lit, il faut toujours se demander, qui est-il celui-là, d’où, de quel point de vue parle-t-il ?

La grande escroquerie des politiques, de droite, ou de gauche, ou du milieu, c’est le: « il faut », avec l’usage du « il » comme dans : « il pleut ». C’est ce « il » qu’il faut démonter, critiquer, ce « il », c’est toujours un « je » qui pense ceci ou cela et essaie de l’imposer dans son intérêt. Le sien.

Exemple : il faut être solidaire.

Exemple : il faut l’égalité pour tous, sous-entendu pour collecter les voix des amoureux du même sexe à qui nous avons promis la reconnaissance de leur déviance; Et le soulagement de leur culpabilité; Et la tentative de reconstruction de leur image du moi.

Nous rappelons qu’avant la seconde guerre mondiale, il y avait des gens qui étaient pour l’égalité pour tous et que leur propagande était que les Allemands avaient le droit,  comme les autres, égalité pour tous, de réarmer.

A mon avis ils pensaient faux!

BRUNO BERTEZ Le Mercredi 30Janvier 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON:

   NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON

 
 
Quitter la version mobile