A Chaud!!!!!

Les Clés pour Comprendre du Vendredi 1er Février 2013: Laval, nous voilà ! Par Bruno Bertez

Les Clés pour Comprendre du Vendredi 1er Février 2013: Laval, nous voilà ! Par Bruno Bertez 

    La France s’inquiète de l’appréciation de l’euro et mènera le « combat » à l’Eurogroupe et au G20 pour un retour à un plus juste niveau des parités, ont déclaré des hauts responsables français.

Laissons de côté les rodomontades constructivistes  de ceux qui passent leur temps à décréter et examinons cette question de l’euro.

L’euro est à son plus haut niveau depuis 14 mois face au dollar, autour  de 1,365 dollar, et son plus haut niveau depuis 33 mois face au yen.

« L’euro est trop haut par rapport à ce que l’économie européenne est en droit d’attendre », a déclaré il y a quelques jours  Arnaud Montebourg.

« Nous sommes attentifs à cette question qui est débattue au sein de l’Eurogroupe et qui fait l’objet de toute l’attention du Président de la République, du Premier ministre et du gouvernement français », a-t-il poursuivi. Histoire de montrer, bien sûr, que l’on est tout puissant : le Président s’en occupe!

Le Président s’en occupe, mais pas au point d’être capable de résoudre les contradictions dans lesquelles sa gestion est empêtrée. On mène une politique de déflation, légère certes, mais déflation tout de même, dont le but est de restaurer la confiance des créanciers et de les assurer de leur plein, donc il est normal que cette politique se traduise par un regain de confiance sur le change. On ne peut souhaiter une chose et en refuser les conséquences n’est-ce pas?  La hausse relative de l’euro   témoigne d’un regain  de confiance dans la zone euro, c’est exactement ce que souhaite Draghi, Hollande et leurs complices. L’ennui est que cette appréciation actuelle de l’euro est  un désavantage pour nos exportations parce que, dans d’autres zones de la planète, on a des politiques monétaires plus offensives qu’en Europe. C’est le moins que l’on puisse dire, offensive, qui évoque la guerre, est bien choisi.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:  

Les craintes d’une « guerre des changes »   plutôt que d’une « guerre des monnaies » se sont nettement accrues avec l’anticipation d’une politique monétaire japonaise agressive. Par ailleurs, tous les blocs tentent directement ou indirectement d’éviter l’appréciation de leur monnaie, soit par la technique, soit par le jawboning.

 

Le franchissement récent de certains seuils techniques significatifs pointe dans le sens d’une poursuite du mouvement de hausse de la devise européenne. L’évolution médiocre de la conjoncture américaine va également dans ce sens.

Plusieurs grandes maisons  estiment que la hausse de l’euro pourrait se poursuivre.  Morgan Stanley, estime ainsi qu’ « il y a une probabilité accrue que l’euro progresse à 1,36 dollar, et peut-être même qu’il s’approche de 1,40 dollar ».

 

La réalité est que la parité de l’euro, d’une part échappe aux politiciens européens et que, d’autre part,  ce n’est pas une parité de l’euro qu’il faudrait avoir, mais des parités, une par pays! Il n’y aucune parité qui convienne à tous, voilà la vérité que l’on se refuse à admettre. Ce qui est bon pour les uns est mauvais pour les autres, et même au-delà, nous disons, conflictuel.

« Les économistes fixent le  niveau entre 1,15 et 1,2 dollar pour un euro (parité du pouvoir d’achat) ».

Cela ne veut rien dire, on n’est pas compétitif sur des moyennes, mais sur des biens et services qui ont chacun un prix optimum. C’est toujours la même rengaine du global, la tyrannie des moyennes qui, en fait, ne conviennent à personne. Sauf aux idiots qui les calculent et en font métier.

Une monnaie pour les financiers n’est pas la même qu’une monnaie pour les industriels, qui n’est pas encore la même que pour les agriculteurs etc. etc.

Jan31_BigMac

Une étude de Deutsche Bank établit à 1,22-1,24 dollar le niveau de l’euro à partir duquel l’économie française est fragilisée. Pour l’Italie, ce niveau serait de 1,16-1,17 dollar, tandis qu’il serait de 1,54-1,94 dollar pour l’Allemagne et de 1,83-1,90 dollar pour l’Espagne. On est déjà avec de telles approches un peu plus loin de l’idiotie, mais pas encore suffisamment, car il faut introduire un élément de dynamique. Quel est le projet, la politique du pays concerné, sa trajectoire? Quel est pour ce pays le souhaitable, quel est le possible, car il ne suffit pas de vouloir.

Benoît Coeuré, ancien numéro deux du Trésor français et membre du directoire de la BCE, va un peu dans cette direction, même si, bien sûr, il hésite à s’engager sur la voie du parler vrai qui consisterait à reconnaître que la monnaie commune est ingérable structurellement: « La baisse du taux  de change n’est pas la panacée dont rêvent les industriels », a-t-il dit  le 18 janvier, soulignant qu’ « une dépréciation du taux de change ajouterait aux prix des produits importés pour les entreprises et les ménages. » Elle réduirait le pouvoir d’achat,  en particulier énergétique.

Ce qui frappe, c’est,  soit l’ignorance des protagonistes du débat sur les changes, soit leur mauvaise foi. Nous hésitons à trancher.

Deux évidences s’imposent et c’est donc d’elles qu’il convient de partir:

– Une partie de l’Europe est engagée dans un processus de déflation interne, baisse des coûts, des salaires, des prix, réduction du déficit budgétaire. Cette partie de l’Europe, à moins de vouloir répéter les erreurs de la déflation Laval qui a disloqué la société française, cette partie de l’Europe a un besoin vital d’une dévaluation du change. Nous disons bien vitale.

– La priorité au sauvetage des banquiers par le biais de l’amélioration de la solvabilité des pays surendettés conduit à privilégier le renforcement de l’attrait des emprunts souverains européens et par conséquent celui de l’euro. La conséquence en est logique: un euro relativement fort.

Interest Rate Monitor

Comment dépasser la contradiction entre les objectifs résumés ci-dessus simplement?  Il n’y a, à notre avis, aucun moyen dans le réel, il n’y en a que dans le rêve et le vœu pieux. Dans la parole.

Une fois que le vin est tiré, il faut le boire, il ne fallait pas se mettre dans cette situation d’impossible. Comme disait Cioran, le suicide n’est pas une solution, le seul remède à la vie, c’est de ne pas être né.

Plus sérieusement, encore que le pessimisme de Cioran soit à prendre très au sérieux, nous vous rappelons que, pour le gouvernement, et singulièrement Hollande, 2013 a été décrété l’année du chômage.

A notre avis, il ne pensait pas si bien dire dès lors que toute la politique économique, toute la politique sociale, toute la politique fiscale concourent à réduire la demande, à peser sur la croissance, il est évident que le chômage ne peut que monter.

Les tentatives de réduction du déficit budgétaire réduisent la demande publique. La hausse des impôts ampute le pouvoir d’achat des consommateurs. Enfin, la hausse du change, pour faire plaisir aux banquiers, rend les produits français moins compétitifs alors qu’ils ne le sont déjà insuffisamment et par conséquent soustraits à la demande d’exportation. Pour couronner le tout, dans un climat délétère marqué par la chasse aux chefs d’entreprises et à ceux qui pourraient être susceptibles d’investir, il est exclu que l’on puisse assister à un soutien de la conjoncture par le biais de la demande d’équipements. Tous les clignotants de la demande sont au rouge. Toutes les composantes de la croissance sont au point mort. La voie royale de la hausse du chômage est ouverte. 

 Le Dernier Rempart DéLiRiUs 

BRUNO BERTEZ Le Vendredi 1er Février 2013

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Les Clefs pour Comprendre du Samedi 2 Février 2013 : Les Banquiers, la Finance contre les Marchés, contre les Citoyens par Bruno Bertez  

Nous ne cessons de démontrer que les banquiers et la finance moderne en général, sont responsables de la crise. Coresponsables avec les, leurs complices de gauche et de fausse droite, dont ils ont financé les largesses et la démagogie. A la faveur de politiques monétaires laxistes et de taux trop bas, les gouvernements se sont surendettés, ce qui a constitué le socle sur lequel s’est construite la finance moderne. Le surendettement des états, leur insolvabilité étant patentes (rappelez vous la faillite de Michel Sapin), le couple maudit banques-états est en faillite. ¨

EN LIENS: Les Clés pour Comprendre du Vendredi 1er Février 2013: Laval, nous voilà ! Par Bruno Bertez

Nicolas Doze/Jean Marc Daniel/ BFM- Sur le couple maudit Etats/Banksters

MARIO MAGNIFICO 

   Pour que les usuriers fassent le plein de leurs créances, il faut que les citoyens rendent gorge, se serrent la ceinture. On impose l’austérité. C’est l’histoire qui marche sur la tète.  

Avant les rois confiaient la collecte des impôts aux fermiers généraux, maintenant les états sont les fermiers généraux qui collectent les impôts pour les banques! 

Nous avons démontré que la nuisance des banques allait encore au delà. En effet en imposant l’austérité, c’est à dire la déflation, on renforce le change, l’euro monte. Il monte alors que l »Europe est malade et que le chômage est voisin, en chiffres trafiqués par les désinscriptions, de 12%. Politique de déflation, on appelle cela les dévaluations internes, pour créer la confusion, car les « politiques déflation » … font monter le change, ce qui est le contraire de dévaluer. Les banques sont d’un cynisme absolu, ainsi Goldman Sachs à le culot de préciser que la dévaluation interne dont a besoin la France est de 30%.

Nous affirmons que la politique suivie, politique de déflation doit, pour ne pas conduire à la catastrophe, être complétée par une dévaluation de l’euro significative et non par une appréciation. Ceci est contraire à nos choix fondamentaux de monnaie saine et forte, mais quand le vin est tiré il faut le boire, ce qui veut dire que, quand on a choisi cette politique de déflation interne, il faut dévaluer à l’externe. La déflation de Pierre Laval a disloqué la société française, conduit au Front populaire, coupé la France en deux, favorisé la montée des extrêmes. Le pays ne s’en est jamais remis. Les uns choisissant le modèle soviétique, les autres le fascisme ou la Révolution Nationale. Dans les deux cas, la Peste.

La montée du chômage est inscrite dans la politique suivie, et cette politique vient ajouter ses effets au chômage tendanciellement croissant provoqué par la sous compétitivité du système français, la mauvaise spécialisation économique et le poids des secteurs abrités. 

Le crime des banquiers est impardonnable , ou plutôt les crimes des banquiers sont impardonnables.

  • -Ils sont responsables de la crise financière de 2008.
  • -Ils sont responsables du « bust » de l’économie, de la crise économique.
  • -Ils captent les profits de la production et amputent les possibilités d’investissement.
  • -Ils entretiennent les inégalités en faussant l’accès au crédit au profit des kleptocrates.
  • -Ils dévalorisent le système capitaliste en le dévoyant à leur profit.
  • -Ils n’accomplissent aucun service public, même en matière de paiement.
  • -Ils ne servent que les intérêts de leur « top management » auto-coopté.
  • -Ils trahissent leur charte morale vis à vis de leurs clients, au profit de l’état
  • -Ils truquent leur comptabilité avec leurs modèles d’évaluation- maison
  • -Ils imposent une création monétaire effrayante par les banques centrales pour être maintenues en vie.

 Et maintenant, en plus, ils précipitent la dislocation sociale. 

Si vous pensez que nous sommes sévères, lisez un texte publié par le Levy Economics Institute of Bard College, , le working paper 662 rédigé par un des rares spécialistes de la question bancaire et de la finance dite moderne , L Randall Wray.

BRUNO BERTEZ Le Samedi 2 Février 2013

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Les Clefs pour Comprendre du Samedi 2 Février 2013:   « Stay away of the public eye » par Bruno Bertez

Une interprétation hâtive de notre texte  Les Clefs pour Comprendre du Samedi 2 Février 2013 : Les Banquiers, la Finance contre les Marchés, contre les Citoyens  pourrait faire croire que nous tombons dans le piège du soviétisme: à savoir le système est bon, ce sont les banquiers qui sont mauvais. Ce serait une grave erreur, une erreur théorique qui déboucherait sur de nouvelles catastrophes pratiques.

En effet, admettre que le système est bon, mais que ce sont les banquiers qui sont mauvais, débouche sur le réformisme bancaire. Il suffirait de mieux contrôler, encadrer, réglementer, et le système pourrait repartir auto-équilibré. Ainsi on validerait les réformes et réglementations bidons qui sont actuellement mises en place à titre de cosmétique. En particulier, on accepterait la confusion des rôles qui permet à la BCE de prétendre assurer le contrôle et la surveillance des banques.

    Non, ce ne sont pas les hommes qui sont nuls et malhonnêtes, les hommes ne font que s’adapter à un système et en tirer profit. Ils voient passer la confiture et, en passant, se servent, la confiture colle aux doigts. C’est la logique.

Ce qui est en cause, c’est, radicalement, fondamentalement, l’alliance organique entre le système bancaire et le système politique. Il y a un lien organique entre le gouvernement par la démocratie et la pratique bancaire du fractionnal banking couplée au monopole des fausses monnaies (fiat monney). L’un permet l’autre et l’autre permet l’un.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

La démocratie est la forme de gouvernement qui, sous prétexte de protéger de la violence naturelle et donc protéger le droit de propriété, s’octroie le droit de prélever sur les uns pour le donner aux autres. Prélever sur les producteurs pour le distribuer aux non-producteurs afin de sécuriser leur vote et se maintenir au pouvoir.

La Démocratie est par essence « court-termiste », elle fonctionne au détriment des producteurs de richesse et au bénéfice des receveurs de libéralités, subventions, aides, répartitions, distributions. Elle fonctionne au détriment d’une minorité et au bénéfice d’une majorité, par construction, majorité votante. 

L’histoire démontre le lien qui s’établit entre les banquiers et les gouvernements au fil des siècles pour confisquer l’épargne des uns, développer le crédit au-delà de l’épargne, fabriquer de la fausse monnaie, débaser la monnaie, imposer les fiat monnaies et finalement le fractionnal banking. L’évolution encouragée par les démocratie vers les méga-banques et banques à tout faire, gestionnaires du système de paiement, de l’épargne et distributrices du crédit s’inscrit dans ce processus de raccourcissement du temps, de baisse du taux d’intérêt et de spoliation des minorités productives.

Tout ce processus est un processus d’organisation du pillage de la minorité au profit de la majorité et surtout d’organisation de la prédominance du court terme, de la jouissance immédiate sur le long terme, l’abstinence et la jouissance différée.

La démocratie a structurellement, non seulement besoin de crédit, mais de plus en plus de crédit et de taux réels de plus en plus bas, au point de devenir négatifs. Normal, il faut favoriser et ratifier la jouissance immédiate. Ce faisant, bien sûr, on détruit les bases de la production, on s’enfonce dans une sorte d’économie minière qui consiste à creuser, à suivre le filon jusqu’à ce qu’il se trouve épuisé. Un pays comme la France, en avance dans cette perversion et cette déliquescence aurait depuis longtemps sombré dans la pauvreté et la régression, si l’épargne, au début du siècle dernier, n’avait été colossale et si la mondialisation voulue par les Américains n’avait pas ouvert de nouveaux champs d’extorsion avec la conquête économique des émergents.

La défense des minorités est, remarquez-le, toujours la même, face à la tyrannie confiscatrice de la majorité: attendez avant de prendre, laissez-nous d’abord produire les richesses que vous convoitez. Cette défense idiote ne procure, on s’en doute, qu’un sursis tout en validant les prérogatives confiscatrices des gouvernements et de leurs alliés.

La seule vraie défense est la mise à jour, la révélation de la logique cachée qui est l’œuvre. La mise à jour des liens organiques, des complicités. Seule la vérité est efficace et elle trouve toujours son chemin. Hélas, tout cela s’est construit au fil des siècles et ne disparaitra qu’au fil du temps, le temps de l’histoire. 

Et pour comprendre ce qui est à l’œuvre, il faut lire, étudier l’Histoire.
Nous vous conseillons la lecture de l’ouvrage de T. Parks intitulé:
Medici Money Banking Metaphysics and Art in Fifteen Century Florence.

C’est là que l’on trouve la fameuse citation, conseil à ses héritiers, du fondateur de la dynastie de banquiers: « Stay away of the public eye ».

BRUNO BERTEZ Le Samedi 2 Février 2013

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Les Clés pour Comprendre du Vendredi 1er Février 2013: Laval, nous voilà ! Par Bruno Bertez

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7 réponses »

  1. Merci beaucoup aux responsables du blog pour ce encore brillant article qui clôt bien l’état de la semaine en France… même si ce n’est pas une lecture permettant d’aller faire de beaux rêves !!

  2. Vendredi 1er Fevrier. les banquiers, la finance contre les marchés, contre les citoyens

    Nous ne cessons de démontrer que les banquiers et la finance moderne en général, sont responsables de la crise. Coresponsables avec les, leurs complices de gauche et de fausse droite, dont ils ont financé les largesses et la démagogie. A la faveur de politiques monétaires laxistes et de taux trop bas, les gouvernements se sont surendettés, ce qui a constitué le socle sur lequel s’est construite la finance moderne. Le surendettement des états, leur insolvabilité étant patentes (rappelez vous la faillite de Michel Sapin), le couple maudit banques-états est en faillite. ¨

    Pour que les usuriers fassent le plein de leurs créances, il faut que les citoyens rendent gorge, se serrent la ceinture. On impose l’austérité. C’est l’histoire qui marche sur la tète.

    Avant les rois confiaient la collecte des impôts aux fermiers généraux, maintenant les états sont les fermiers généraux qui collectent les impôts pour les banques!

    Nous avons démontré que la nuisance des banques allait encore au delà. En effet en imposant l’austérité, c’est à dire la déflation, on renforce le change, l’euro monte. Il monte alors que l »Europe est malade et que le chômage est voisin, en chiffres trafiqués par les désinscriptions, de 12%. Politique de déflation, on appelle cela les dévaluations internes, pour créer la confusion, car les « politiques déflation » … font monter le change, ce qui est le contraire de dévaluer. Les banques sont d’un cynisme absolu, ainsi Goldman Sachs à le culot de préciser que la dévaluation interne dont a besoin la France est de 30%.
    Nous affirmons que la politique suivie, politique de déflation doit, pour ne pas conduire à la catastrophe, être complétée par une dévaluation de l’euro significative et non par une appréciation. Ceci est contraire à nos choix fondamentaux de monnaie saine et forte, mais quand le vin est tiré il faut le boire, ce qui veut dire que, quand on a choisi cette politique de déflation interne, il faut dévaluer à l’externe. La déflation de Pierre Laval a disloqué la société française, conduit au Front populaire, coupé la France en deux, favorisé la montée des extrêmes. Le pays ne s’en est jamais remis. Les uns choisissant le modèle soviétique, les autres le fascisme ou la Révolution Nationale. Dans les deux cas, la Peste.
    La montée du chômage est inscrite dans la politique suivie, et cette politique vient ajouter ses effets au chômage tendanciellement croissant provoqué par la sous compétitivité du système français, la mauvaise spécialisation économique et le poids des secteurs abrités.

    Le crime des banquiers est impardonnable , ou plutôt les crimes des banquiers sont impardonnables.
    -Ils sont responsables de la crise financière de 2008.
    -Ils sont responsables du « bust » de l’économie, de la crise économique.
    -Ils captent les profits de la production et amputent les possibilités d’investissement.
    -Ils entretiennent les inégalités en faussant l’accès au crédit au profit des kleptocrates.
    -Ils dévalorisent le système capitaliste en le dévoyant à leur profit.
    -Ils n’accomplissent aucun service public, même en matière de paiement.
    -Ils ne servent que les intérêts de leur « top management » auto-coopté.
    -Ils trahissent leur charte morale vis à vis de leurs clients, au profit de l’état
    -Ils truquent leur comptabilité avec leurs modèles d’évaluation- maison
    -Ils imposent une création monétaire effrayante par les banques centrales pour être maintenues en vie.

    Et maintenant, en plus, ils précipitent la dislocation sociale.

    Si vous pensez que nous sommes sévères, lisez un texte publié par le Levy Economics Institute of Bard College, , le working paper 662 rédigé par un des rares spécialistes de la question bancaire et de la finance dite moderne , L Randall Wray.

    • Complement.

      Une interprétation hâtive de notre texte pourrait faire croire que nous tombons dans le piège du soviétisme: à savoir le système est bon, ce sont les banquiers qui sont mauvais. Ce serait une grave erreur, une erreur théorique qui déboucherait sur de nouvelles catastrophes pratiques.

      En effet, admettre que le système est bon, mais que ce sont les banquiers qui sont mauvais, débouche sur le réformisme bancaire. Il suffirait de mieux contrôler, encadrer, réglementer, et le système pourrait repartir auto-équilibré. Ainsi on validerait les réformes et réglementations bidons qui sont actuellement mises en place à titre de cosmétique. En particulier, on accepterait la confusion des rôles qui permet à la BCE de prétendre assurer le contrôle et la surveillance des banques.

      Non, ce ne sont pas les hommes qui sont nuls et malhonnêtes, les hommes ne font que s’adapter à un système et en tirer profit. Ils voient passer la confiture et, en passant, se servent, la confiture colle aux doigts. C’est la logique.
      Ce qui est en cause, c’est, radicalement, fondamentalement, l’alliance organique entre le système bancaire et le système politique. Il y a un lien organique entre le gouvernement par la démocratie et la pratique bancaire du fractionnal banking couplée au monopole des fausses monnaies (fiat monney). L’un permet l’autre et l’autre permet l’un.

      La démocratie est la forme de gouvernement qui, sous prétexte de protéger de la violence naturelle et donc protéger le droit de propriété, s’octroie le droit de prélever sur les uns pour le donner aux autres. Prélever sur les producteurs pour le distribuer aux non-producteurs afin de sécuriser leur vote et se maintenir au pouvoir.

      La Démocratie est par essence « court-termiste », elle fonctionne au détriment des producteurs de richesse et au bénéfice des receveurs de libéralités, subventions, aides, répartitions, distributions. Elle fonctionne au détriment d’une minorité et au bénéfice d’une majorité, par construction, majorité votante.
      L’histoire démontre le lien qui s’établit entre les banquiers et les gouvernements au fil des siècles pour confisquer l’épargne des uns, développer le crédit au-delà de l’épargne, fabriquer de la fausse monnaie, débaser la monnaie, imposer les fiat monnaies et finalement le fractionnal banking. L’évolution encouragée par les démocratie vers les méga-banques et banques à tout faire, gestionnaires du système de paiement, de l’épargne et distributrices du crédit s’inscrit dans ce processus de raccourcissement du temps, de baisse du taux d’intérêt et de spoliation des minorités productives.

      Tout ce processus est un processus d’organisation du pillage de la minorité au profit de la majorité et surtout d’organisation de la prédominance du court terme, de la jouissance immédiate sur le long terme, l’abstinence et la jouissance différée.

      La démocratie a structurellement, non seulement besoin de crédit, mais de plus en plus de crédit et de taux réels de plus en plus bas, au point de devenir négatifs. Normal, il faut favoriser et ratifier la jouissance immédiate. Ce faisant, bien sûr, on détruit les bases de la production, on s’enfonce dans une sorte d’économie minière qui consiste à creuser, à suivre le filon jusqu’à ce qu’il se trouve épuisé. Un pays comme la France, en avance dans cette perversion et cette déliquescence aurait depuis longtemps sombré dans la pauvreté et la régression, si l’épargne, au début du siècle dernier, n’avait été colossale et si la mondialisation voulue par les Américains n’avait pas ouvert de nouveaux champs d’extorsion avec la conquête économique des émergents.

      La défense des minorités est, remarquez-le, toujours la même, face à la tyrannie confiscatrice de la majorité: attendez avant de prendre, laissez-nous d’abord produire les richesses que vous convoitez. Cette défense idiote ne procure, on s’en doute, qu’un sursis tout en validant les prérogatives confiscatrices des gouvernements et de leurs alliés.

      La seule vraie défense est la mise à jour, la révélation de la logique cachée qui est l’œuvre. La mise à jour des liens organiques, des complicités. Seule la vérité est efficace et elle trouve toujours son chemin. Hélas, tout cela s’est construit au fil des siècles et ne disparaitra qu’au fil du temps, le temps de l’histoire.

      Et pour comprendre ce qui est à l’œuvre, il faut lire, étudier l’Histoire.
      Nous vous conseillons la lecture de l’ouvrage de T. Parks intitulé:
      Medici Money Banking Metaphysics and Art in Fifteen Century Florence.
      C’est là que l’on trouve la fameuse citation, conseil à ses héritiers, du fondateur de la dynastie de banquiers: « Stay away of the public eye ».

  3. Foin de l’euro que je n’ai jamais aimé. Juste le nom d’ailleurs ? Il ne se prononce pas,
    il s’éructe !

    Ah ! parlez moi de l’Écu, ça, ça m’causait. Mais en allemand, paraîtrait qu’ça s’disait pas bien ?
    Quel dommage ? Ça sonnait si bien français ? Et ce, même avant la dernière élection présidentielle !

    Mais ceci dit, bon, l’euro monte ? Mais monte t-il vraiment ou bedon ne descendrait-il pas
    un peu moins vite que les autres monnaies ?

    Là, c’est l’vertige hein ?

    Ma théorie (brumeuse) c’est que nous sommes sur des tobogans, mais le notre, celui de l’euro
    est irrigué par un simple filet d’eau, ce qui fait que nous glissons certes, et même qu’on accélère
    de manière exponentielle vu que la pente s’accentue toujours vers la fin d’l’envoi,
    mais ce faisant, nous glissons moins vite que certains autres p’tits rusés qui z’utilisent de l’huile,
    imitant ainsi les américains qui ont employé sournoisement comme subreptissement ce fluide
    pour glisser plus vite que les autres et ce, bien avant tout le monde … à l’exception peut-être
    des britanniques tout l’monde.

    Nous descendons certes, mais pendant ce temps, d’autres déferlent ce qui fait qu’ils devraient
    arriver en bas avant nous ?

    A moins que GRÂCE aux efforts soutenus et volontaristes de nos dirigeants,
    bien aidés par les fonctionnaires de Bruxelles et les zélus zeuropéens nous n’ayons
    un sursaut de dernière minute qui nous permettrait de coiffer (au poteau … (sic)
    les tricheurs ce qui a qq part serait quand même moral ? Ben faut bien l’reconnaître ?
    Enfin éventuellement ? Bof !

    La course est en marche, et nous aurons beau nous lester de qq kilos d’jonc,
    je crains fort qu’à la fin de l’envoi … nous soyons touchés nous aussi ? Touché … mais pas coulé ?
    Ah ! ben ça, c’est ce qu’on saura en continuant à suivre le feuilleton en cours !

    Pfiouuuuuuuuuuuuu !!!

    Quand même, on vit une époque formidable ! On es-tu chanceux ?

    En attendant, bon w.end à toutes et à tousse. Et que la paix du Seigneur soit toujours avec vous.

  4. On est bien dans une guerre des changes et non des monnaies. Cela signifie qu’au royaume des aveugles le borgne est roi. La remontée de l’Euro est moins consécutive à un regain de confiance dans la zone qu’à une baisse du dollar et du yen dont il est la seule véritable devise d’ajustement. Pour preuve le CHF qui semblait avoir fait une impulsion baissière contre euro de 1.20 à 1.25 c’est depuis stabilisé autour de 1.235-1.24. Le remboursement de 15 % du LTRO par les banques européennes montre que la BCE n’a pas monétisé de la même manière que la FED et qu’elle peut potentiellement revoir son argent alors que la FED qui se gorge d’emprunts d’Etat surévalués subira des pertes colossales. En résumé la période récente nous montre que l’Euro vaut économiquement bien plus que le dollar mais périra par l’amateurisme de sa construction. Les américains ont d’autant moins de scrupules a faire du dollar une monnaie de singe qu’ils savent pouvoir torpiller à tout moment le rival…

    • Et pourtant le dollar n’a toujours pas sombré depuis mi-2008, alors échec ou fine stratégie? Regardez le graphe du US Dollar Index depuis 2000. Son comportement récent est intéressant je pense. Les Américains savent quand même qu’il y a une limite à ne pas dépasser. Ils jouent un double jeu à mon avis. Et ils ont toujours un coup d’avance en général. Par contre il est vrai, ce Mr Bernanke m’inquiète, son flegme est trop énigmatique.

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