A Chaud!!!!!

Politique Friction du Samedi 16 Février 2013: Le cout du travail, une notion complexe par Bruno Bertez

Politique Friction du Samedi 16 Février 2013: Le cout du travail,  une notion complexe par Bruno Bertez

 Le cout du travail c’est la grande tarte à la crème du moment. Apres avoir  nié le problème pendant des années, les socialistes au pouvoir s’en saisissent. Pour le détourner dans le cadre de leur gestion profiteuse et kleptocratique. 

La notion de cout du travail se rattache à celles:

  • -De compétitivité/croissance.
  • -D’emploi/ chômage. 

Pour l’évidence, si un cout du travail est trop élevé, le chef d’entreprise n’a aucune raison d’investir, d’embaucher puisque ses productions de biens  et services seront concurrencées par d’autres plus avantageuses. La croissance s’en ressent.

De même si un chef d’entreprise considère qu’il n’est pas profitable et de bonne gestion, en termes de sécurité, de prendre un salarié supplémentaire, il s’en passe. 

La notion ainsi présentée conduit à proposer soit une baisse des salaires, soit une réduction des charges qui pèsent sur les dits salaires. 

   C’est bien entendu la démarche idiote popularisée par la fausse droite qui ne rêve que de baisser les niveaux de vie et de  la gauche sociale démo qui veut plaire à ses banquiers. 

L’idée de génie de nos imbéciles réunis étant soit des fiscaliser les charges, les remplacer par des impôts, soit de réduire le salaire indirect, différé, la couverture sociale, les retraites, etc. 

Il ne vient à l’idée de personne de se dire que le cout du salaire peut être présenté autrement. 

C’est le cout de reproduction de la main d’œuvre. C’est ce qu’une personne doit gagner, pour parler de façon courante, pour faire face à ses charges et celles de sa famille. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

Dans sa sagesse simpliste le peuple quand il demande une augmentation de salaire l’exprime clairement, il dit « On n’y arrive plus». Et lui implicitement il est plus compétent en économie que tous les conseillers des princes et des banques réunis. 

Pourquoi « On n’y arrive plus »? 

D’abord parce que les prix montent.  Ce qui est un comble, nos idiots prétendent lutter contre ce qu’ils appellent la déflation, la baisse des prix et pour cela tondent le peuple, mais ce faisant ils empêchent les baisse de prix qui augmenteraient le pouvoir d’achat dudit peuple. Mieux même ils voudraient dévaluer pour rnettre tout plus cher. Alors là «On y arrivera » de moins en moins. 

Ensuite parce que les loyers sont trop chers, le cout du logement trop élevé. A force de patouiller le marché du logement, droite et gauche réunis ont fait ensuite qu’il n’y ait plus de marché et que rationnement  et pénurie se sont installés. Bravo les gars! Les détenteurs d’épargne ne veulent plus investir car leurs droits sont bafoués, les prix de tout le secteur sont aberrants aussi bien trop hauts que trop bas, il n’ y a plus de logique, tout est bloqué.

La profession immobilière est inefficace, prébendière avec des commissions indéfendables, avec les frais de transactions et droits fiscaux excessifs, surtout s’agissant d’un secteur que même nous, considérons comme prioritaire. 

Les couts de déplacements sont gonflés inconsidérément par les impôts sur les carburants pour faire plaisir aux simplets à la mode, les péages sont une rente voisine de l’escroquerie, et tout est à l’avenant. 

Le cout de l’alimentation est grevé par une politique de protection agricole digne du père UBU et des surréalistes, par une organisation maffieuse de la non concurrence, par la protection de fait dont bénéficient de très nombreux services. Les services sont à l’abri de la concurrence et ce sont eux qui ont mangé le peu de pouvoir d’achat secrété par le système français depuis 10 ans.  Cela, au moins Trichet avait eu le courage de le dénoncer. Si l’alimentation et les services sont protégés de la concurrence et de la nécessaire baisse des prix, il est évident que cela se retrouve dans le cout de reproduction de la force de travail et donc dans le salaire que les gens considèrent comme nécessaire pour vivre.

Enfin  si dans un pays, le revenu national est en grande partie accaparé par les fonctionnaires en rémunération de leurs soi disant services et les banquiers pour rémunérer leur nuisance, alors il ne faut pas s’étonner si le niveau des salaires nécessaire pour « s’en sortir est élevé, trop élevé ». Il faut bien payer toutes ces gabegies, ces rentes, ces inefficacités et bien sur, c’est le travail exposé à la concurrence qui trinque, c’est lui, comme dit Mélenchon sans se rendre compte qu’il dit là une vérité profonde ,c’est lui qui constitue la variable d’ajustement. 

Ce que nous voulons démontrer c’est que la non-compétitivité vient de loin, elle est enracinée dans l’ordre- le désordre éthique et économique serait plus juste-  français. 

LA FRANCE DYSFONCTIONNE GLOBALEMENT, depuis la fonction publique dont les services sont trop chers, jusqu’au secteurs de la banque, de la santé, des transports, de l’éducation etc etc. 

La concurrence internationale fixe, pour un niveau de développement technologique donné, la masse des revenus que le pays a le droit d’octroyer, cette masse échappant dans le court, moyen terme à  toute action corrective ce qui est donné aux uns, gaspillé, est volé aux autres. Et ce sont ces autres, dont on dit que le cout du travail est trop élevé! 

Au lieu de lire les imbécilités qu’ils ne comprennent pas, trop complexes pour elles, du type de écrits de gauche abscons et confus, les responsables feraient bien de relire les Saints Simoniens, Enfantin, et Auguste Comte. Plus que les imbécilités de la gauche dite caviar, ils devraient lire les textes de  pères fondateurs qui ont réussi la France moderne.

Réapprendre l’industrialisme, voila qui leur ferait le plus grand bien.

BRUNO BERTEZ Le Samedi 16 Février 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON: 


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9 réponses »

  1. Les graphiques communiqués ont déjà le mérite de dénoncer une des contrevérités brandie dans le débat en France : les salaires et le coût unitaire du travail ont augmenté de manière comparable en France et en Allemagne ces 10 dernières années. Le problème principal n’est donc pas la compétitivité coût…. Si on pouvait déjà avoir un consensus là dessus on aurait pas mal avancé. Le problème c’est qu’en France on ne parle que de ça (cf l’accord en discussion chez Renault : Ghosn met ses salariés français en concurrence avec ses salariés espagnols, turcs et bientôt algérien..) on ne s’en sortira pas comme ça.

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  2. J’ai démarré à travailler en 69, mon bulletin de salaire avait 4 lignes aujourd’hui c’est un journal.
    Bien sûr que nous sommes trop cher, mais à cause de qui => tous nos politocards qui n’ont jamais cessé de charger le travail dans le privé à leur profit et à celui de leurs électeurs les rentiers fonctionnaires et assimilés.
    Ne nous voilons pas la face, il n’y a pas que le prix il y a aussi et surtout un environnement mental fabriqué par les gauchos/syndicos contre le patron ou le « riche », il en résulte un code du travail inapplicable qui responsabilise le petit patron bien au-delà de ce qu’il imagine.
    Le pire est venu avec la campagne de Hollande et ses premières mesures, stigmatisant tous ceux qui produisent et paient beaucoup d’impôts.
    Logique que tout s’en va, les gauchos devront créer des entreprises pour endiguer le chômage, on les verra à l’oeuvre ces minables.
    Ils vont encore taxer de plus en plus, jusqu’à nous metre à sec, sans toucher à leurs privilèges et à ceux des rentiers fonctionnaires, nous sommes très près du gouffre, on a commencé à y tomber.

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  3. Dimanche 17 Février 2013 : Démystifions, démystifions

    Nous vous avons proposé de renverser la formulation du problème du cout du travail, de la croissance, de la compétitivité et du chômage. Nous espérons que vous avez saisi ce dont il s’agissait. Il s’agit de partir, comme d’habitude, de ce que l’on voit, c’est à dire de ne pas se laisser piéger par le mode de pensée dominant.

    Le cout du travail ce n’est rien d’autre que la bonne vielle notion de cout de la reproduction de la main d’œuvre, ce qu’il faut qu’elle gagne pour continuer à travailler, entretenir sa famille, la loger, la transporter, veiller à ses soins et à son éducation etc… Nous disons que dans leur sagesse les citoyens travailleurs expriment cela de façon vraie et claire quand ils disent « On n’y arrive plus ».

    Il est évident que grâce à ce renversement, on commence à penser juste. On se pose la question mais est ce que les dépenses qui composent ce fameux cout sont justes, sont-elles à leur prix, sont-elles efficaces? Est ce que l’on en a pour son argent?
    Et par voie de conséquence ce qui revient à soumettre à la critique ses différentes composantes:

    Est ce que l’on ne paie pas trop cher les services de l’état?
    Est ce que l’on ne paie pas trop cher les déplacements?
    Est ce que je ne paie pas trop cher mon logement?
    Est ce que l’on ne paie pas trop cher l’éducation, la santé, la pharmacie?
    Est ce que l’on ne paie pas trop cher les services bancaires?
    Est ce que l’on ne paie trop cher les services protégés de la concurrence, le bistrot, les restaurants, les aliments cuisinés, etc etc…

    Comment la concurrence dans tous ces secteurs fonctionne- t- elle? Et si il n’y a pas de concurrence, comment est établi le juste prix, l’honnête prix? Comment force t on ceux qui sont protégés à être efficace ? Ou même simplement à se mettre au travail?

    Bien entendu, les gens au pouvoir ne veulent pas entendre parler de cette démarche qui les mettrait en cause, eux, leurs gabegies et surtout leurs incompétences démagogiques.

    Bref au lieu d’admettre que les salariés sont trop payés et que les avantages sociaux sont trop généreux. Est ce qu’il n’ y a pas un vrai travail d’analyse et de comparaison à faire, suivi d’un travail de reforme, pour enfin donner un bon coup de pied dans la fourmilière.

    Le cout du travail exposé à la concurrence internationale est une résultante, on est passé totalement à coté dans la pseudo réflexion de GALLOIS.

    Ensuite il faudrait s’intéresser à la qualification de ce travail, les comparaisons internationales n’ont aucun sens si elles n’appréhendent pas en même temps, la structure et la spécialisation des appareils économiques, les niveaux de technologie atteints.

    Mais non, ce que l’on veut ce n’est pas faire quelque chose de raisonnable, de sensé, de juste, ce que l’on veut c’est se donner la légitimité bidon d’appauvrir.

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  4. Dans une économie autorégulée, les prix s’ajustent en fonction de l’équilibre entre les quantités de richesses produites et consommées et les liquidités mises en circulation, par le mécanisme de l’inflation (c’est du b-a-ba). Si trop de liquidités circulent, les prix augmentent, les producteurs sont favorisés, les productions augmentent et l’équilibre revient. L’inflation favorise les producteurs et pénalise les rentiers, c’est connu.
    Dans notre pays (et d’autres), aussi bien les consommateurs que les producteurs, tous ou presque veulent vivre en rentiers. L’inflation est combattue par les pratiques spéculatives qui permettent de pomper les liquidités excédentaires (l’épargne) et de les geler dans des « bulles d’actifs » plus ou moins artificiels. Cela permet d’envoyer des grosses giclées de liquidités dans l’économie à chaque difficulté rencontrée, et l’inflation est neutralisée à la grande satisfaction des spéculateurs qui mènent le jeu dans l’aveuglement général. C’est devenu le réflexe automatique des princes qui nous gouvernent.
    Les producteurs sont laminés, se retrouvent au chômage, et les rentiers improductifs de toutes natures se désolent parce que leurs rentes sont menacées. Ils exigent d’autres giclées.
    Il faut enseigner à nos dirigeants et à tous le b-a-ba économique.

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    • J’ajouterai que, pour que la pompe à éponger l’inflation fonctionne bien, il est préférable d’attribuer un maximum de revenus, donc de créer des excédents de liquidités, là où c’est le plus facile d’encourager l’épargne spéculative, c’est à dire dans la classe des 10% supérieurs. Cela tombe bien, c’est là que se situent ceux qui attribuent les revenus.

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  5. Tiens, la thèse est osée, pour ne pas dire hardi. Ressortir le bout d’analyse Maxiste du le revenue de subsistance et de reproduction de la force de travail… Fallait oser.

    Mais pourquoi pas effectivement, si on réintègre le besoin d’education et le Prosac, dans la reproduction et la subsistance.

    Je ne suis pas Maxiste pour deux sous, mais il faï lui reconnaître un vrai humanisme. La condition des ouvriers au milieu du 19ème siècle aurait pu faire vomir un Bouc, Marc s’en est ému. Tout à son honneur.

    De la à ressortir son argument sur le capitalisme qui laisse aux basses classes uniquement le nécessaire à la subsistance et à la reproduction… Le sens n’en sera en tous les as plus le même.

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  6. Ou il est question des deux seules théories de la valeur permettant de mettre en ordre la pensée économique.

    La théorie de la valeur travail n’est pas marxiste, elle est celle de Ricardo et de même celle du grand …. Adam Smith!

    La théorie actuelle officielle Rocardienne des échanges internationaux repose en dernière analyse sur … la valeur travail.

    Vous n’avez pas être marxiste pour deux ou trois sous le marxisme n’est pas une religion, les analyses et découvertes de Marx n’ont rien a voir avec les imbécilités que l’on vulgarise à usage politique. Il y a des découvertes qui sont d’une grande utilité et reconnues comme telles, et ensuite il y une utilisation idéologique, politique, politicienne qui conduisent à des absurdités criminelles. Le fameux « ôte toi de la que je m’y mette » des socialistes.

    Je vous invite à une lecture attentive des 100 premières pages du Capital et à une lecture complète de l’Introduction à La Critique de l’Economie Politique, votre vision à aprioriste des travaux de Marx sera transformée. Si par ailleurs vous êtes en tant que lecteur de ce blog un amoureux de la liberté, je vous invite à découvrir la théorie de l’aliénation …. développée par Marx, considéré comme …de gauche et réinterprétée, approfondie par Raymond Aron considéré comme …de droite.

    La régulation ultime de l’économie, les limites au développement incontrôlé du crédit par la valeur travail, la rareté, sont en fait implicitement utilisés par Minsky et le meilleur économiste actuel Steve Keen.

    L’analyse de la crise financière de l’époque de Marx, par Marx n’a rien à envier à celle de Bernanke. Les « quatre cavaliers de l’apocalypse » sont un modèle de rigueur.

    Il faut noter qu’en dernière analyse, Keynes, sans remonter assez loin au plan théorique, ne dépasse les contradictions du développement du système que par l’endettement c’est à dire qu’il reconnait implicitement les mêmes fondements que Ricardo et Marx. .

    De même la théorie libérale marginaliste de la destruction créatrice de SCHUMPETER repose dans ses fondements sur les thèses de Marx sur la suraccumulation.

    Marx est un penseur de génie qui a bien sommé les connaissances de son temps, mais qui a voulu engrosser le prolétariat de son désir de puissance personnel :

    1- En tirer une loi du mouvement de l’histoire

    2-Des prophéties hasardeuses

    La seule thèse que l’on peut opposer à la valeur travail, c’est la thèse marginaliste née avec WALRAS en 1844/1848 puis améliorée par SAY, et enfin mise en forme par les Autrichiens. Elle explicite certains aspects de l’économie moderne, mais absolument pas les crises. Elle repose sur l’individualisme épistémologique auquel je suis rallié dans certaines limites , mais pas jusqu’à prétendre que le Chili de Pinochet était défendable.

    La thèse marginaliste constate que la valeur s’établit en fonction de la demande et que la demande s’établit en fonction de l’utilité subjective, dans la tète des hommes comme dit Carl Menger. Mais en dernière analyse, la thèse marginaliste est suspendue dans les airs, non ancrée, c’est une tautologie. Mais une tautologie indispensable pour comprendre le monde moderne, monde de désir plus que monde d’utilité et de besoin. Un monde ou l’offre comme le dit Leon SAY crée sa demande. Un monde de disjonction entre le réel et les signes qui l’expriment et ou les imbéciles sociaux confondent les signes, l’ombre, avec le corps, le réel.

    Je publierais un article sur ces questions prochainement tentant de démontrer que la crise actuelle est aussi une crise de la pensée marginaliste qui fait dépendre la valeur des choses de leur utilité c’est à dire en dernière analyse de leur attractivité et du désir qu’elles sont capables de susciter.

    Une sorte d’analyse de la crise fondée sur la névrose sociale et le trépignement des enfants qui veulent tout, tout de suite; et des vicieux, pervers au sens de Rousseau qui veulent jouir sans s’astreindre au détour du travail, de la production et de la conquête de l’objet.

    Une analyse amusante qui permet même d’interpréter la revendication du mariage et de la procréation homosexuelle assistée actuelle ? si on a un peu de culture et d’humour.

    Espérant vous avoir donné le gout d’approfondir et d’accéder à un savoir plus vrai, je vous remercie de votre intérêt et de m’avoir donné l’opportunité de ces quelques lignes.

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