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Politique Friction du Dimanche 21 Avril 2013: Politique, chute de Hollande, attention danger ! par Bruno Bertez

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Politique Friction du Dimanche 21 Avril 2013: Politique, chute de Hollande, attention danger ! par Bruno Bertez

La chute de popularité du président français est une mauvaise nouvelle. Même si vous êtes antisocialiste, même si vous avez la rage au ventre de ce que vous avez et allez subir, ne vous réjouissez pas ! C’est une situation de tous les dangers.

    Hollande n’a pas de sang-froid, il l’a montré à chaque fois qu’il a été acculé. Il répond par une initiative malheureuse.
Ainsi quand il a perdu un point contre Mélenchon sur la fiscalité, il a sorti l’imbécillité des 75% confiscatoires.

Ainsi quand il est allé dans les cordes avec l’affaire Cahuzac, il a répondu par l’idiotie de la transparence des patrimoines.

Chaque fois qu’il prend un coup il réagit impulsivement, au jugé… et il juge toujours mal.
Il ne faut pas souhaiter qu’il aille au tapis, car alors, dans le système français, c’est l’aventure. En plus il n’a pas que des amis au PS; certains, sinon beaucoup tirent le tapis pour le faire chuter, ce qui complique les choses et les rend à notre avis très dangereuses.

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Avec 25% de satisfaits dans le derniers sondage IFOP-JDD, il bat un record. Les records c’est toujours spectaculaire. Sarkozy n’était pas descendu aussi bas, sa chute s’était arrêtée à 28%. Le même Sarkozy réapparait dans les sondages comme un rival du président, en compagnie de Marine Le Pen. Voilà qui promet une ambiance délétère, pourrie par le recours, on le voit déjà, aux « affaires ». Elles prolifèrent, les vraies, les fausses, les graves, les bénignes. Peu importe, ceux qui remuent la boue se sentent validés à le faire puisque les hommes sont à terre. La France va baigner dans la fange avec toutes les conséquences sur la position du pays au sein de l’Europe, avec l’impossibilité de gérer, et prendre des décisions fortes faute de légitimité. Le tout avec la perspective d’une récession et d’une forte hausse du chômage.

 

Il n’y a pas de premier ministre de rechange, personne ne représente quoi que ce soit au PS. Il n’y a, de même, personne dans la société civile susceptible de jouer le rôle de technicien et capable de rassembler un tant soit peu. Hollande est allé trop loin dans le délire socialiste et le réveil de la lutte des classes, pour qu’une ouverture au centre soit jouable. Et puis Mélenchon fait encore 11%, il veut se venger des couleuvres qu’on lui a fait avaler. Mélenchon avec ses troupes plus syndicales que politiques va bloquer toute tentative de gestion plus raisonnable. Il va faire pression à gauche.

La manifestation annoncée pour le 5 mai, avec peut-être comme symbole pour défiler, des débouche chiottes, sera l’occasion de tirer sur l’ambulance présidentielle. Quel que soit son succès, elle affaiblira le pouvoir.

Et puis il y a le cancer du mariage et de l’adoption, l’affaire n’est pas réglée, et là aussi le président est dans la nasse . Il s’est laissé prendre au piège d’une minorité antidémocratique, et il ne voit pas comment en sortir. Il n’y a plus de bonne solution, on a trop tardé. Frustrés par le combat et la résistance rencontrée, les partisans du mariage homosexuel sont en train de devenir violents.

Les subterfuges et détournements d’attention n’ont guère fonctionné, on l’a vu avec le Mali. Un petit rebond, vite amorti puis annulé. Hollande n’a pas une stature qui lui permet de jouer sur la scène étrangère, ce n’est pas ce que l’on attend de lui, ce n’est pas son image ou son fonds de commerce.

Nous avons écrit en son temps que la France s’était trompée de casting et que Hollande s’était trompé de rôle. Il a gardé son costume étriqué de chef de parti et de conseiller général. Il n’a pas compris qu’il était censé devenir le président de tous les français. Il n’a pas compris que ses idées et celles de ses alliés n’étaient pas adaptées à la situation, et encore moins aux attentes de l’ensemble du pays.

Si vous n’avez aucun résultat dans votre gestion et qu’en plus vous agissez et reformez contre la majorité des citoyens, vous vous retrouvez marginalisé. C’est ce qui se produit. Le président est marginalisé, à peine un an après son élection.

A la faveur de la faiblesse de l’exécutif, de la délitation du pouvoir, le pays risque de ne plus se comporter comme une nation, mais comme une foule, avec tout ce que cela comporte de réactions primaires. Les socialistes eux même ont fait beaucoup pour gâcher le lien national, mais si, en plus ils perdent le peu d’aura que l’on attribue aux gouvernants, la situation va devenir délicate.

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 21 Avril 2013

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