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Humeur de Loup du Dimanche 8 Septembre 2013: L’enjeu de la crise c’est de savoir qui va payer ! Par Bruno Bertez

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Humeur de Loup du Dimanche 8 Septembre 2013: L’enjeu de la crise c’est de savoir qui va payer ! Par Bruno Bertez

 La crise est, tous les exemples de crise aigüe le démontrent, une crise d’excès de dettes, excès d’endettement, singulièrement, pour les gouvernements. A  partir du moment ou en 2009, on a refusé la seule solution juste, à savoir la restructuration des dettes, les haircuts, les moratoires et conversions, tout était joué, la seule question était de savoir qui au plan national et international allait payer pour que la classe des usuriers fasse son plein et que les politiciens continuent comme avant.  

Compte tenu du fait que les gouvernements sont en déficit, que les banques sont en faillite si elles ne sont pas remboursées, il ne reste que le secteur privé. Et compte tenu du fait que les entreprises, tout en étant riches font le chantage à l’emploi, il n’y a donc que les ménages:  C’est écrit depuis 2009.

Tout le reste n’est qu’habillages et degrés. Amputer  les retraites en douceur comme en France par des soi-disant réformes, ou prendre comme au Portugal ou en Pologne n’est qu’une modalité. Une modalité parmi d’autres.

Il faut que l’argent passe de ceux qui l’ont  et qui en gagnent, les ménages, dans les poches de ceux qui en manquent , les gouvernements et les banques.

Le tout est de bien gérer les alliances sociales et électorales pour que ceci se fasse sous une apparente démocratie, c’est à dire avec l’accord des victimes. D’où l’alliance contre nature que je dénonce mais que l’on touche du doigt : classe politique, banques, kleptocratie, minorités, déviants, immigrés, fonctionnaires nationaux et internationaux pour tondre la classe productive moyenne nationale.

C’est une question d’arithmétique. Quand je m’occupais d’élections, dans les dernières semaines, c’est ainsi que nous raisonnions, par segmentation: On ajoutait des promesses socio professionnelles et catégorielles au projet d’ensemble pour compléter la majorité insuffisante par l’adjonction de minorités.   L’entourage de Giscard avait commencé à montrer la voie.  Raymond Barre dans sa sagesse l’avait stigmatisée. Il était contre cette coalition d’intérêts catégoriels,  qu’il épinglait du nom de corporatisme,  comme mode de conquête du pouvoir. Cette pratique, encore marginale alors, s’est largement généralisée. Avec les socialistes Français, on a atteint un sommet.

C’est une perversion de la démocratie que de constituer des majorités qui n’en sont pas et qui en fait ne sont d’accord sur rien, sauf sur  des bénéfices catégoriels.  La chute de popularité de tous les présidents, peu de temps après leur élection s’explique par ce phénomène. Personne n’a en vue l’intérêt général. C’est « ôte-toi de là que je m’y mette », c’est la revanche, la spoliation à courte vue.

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 8 Septembre 2013

illustrations et mise en page by THE WOLF

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