Allemagne

Politique Friction du Mardi 24 Septembre 2013 : Le modèle allemand Par Bruno Bertez

 Politique Friction du Mardi 24 Septembre 2013 : Le modèle allemand Par Bruno Bertez 

Vous aimez l’ordre. Tout le monde aime l’ordre. L’ordre, c’est le désordre plus l’autorité. Pour passer du désordre que vous rejetez, à l’ordre, il faut qu’une autorité exerce sa force contraignante. Dans le cadre d’un système démocratique, si cette autorité est légitimée par une majorité, il n’y a aucun problème, en tous cas pour moi, je n’en vois aucun. En revanche, si cette autorité se situe à l’extérieur d’un système et qu’elle n’est légitimée par aucune consultation, alors là, je dis que nous sommes dans un cas de figure très différent, qui est plus proche de la violence que de la conduite démocratique des affaires. 

Déjà je considère que l’usage du mensonge en politique relève de la violence, les consensus sont obtenus par dol et tricherie, ce ne sont pas des consensus. La démocratie ne peut être défendable que si elle repose sur et suppose un citoyen éclairé. La démocratie est, en dernière analyse, un pari sur l’intelligence des citoyens. Pas sur leur abaissement, arriération. 

Que dire de la supercherie qui a consisté à imposer une monnaie unique avec l’arrière-pensée que cette monnaie connaîtrait tellement de difficultés, qu’elle conduirait à l’unification politique dont les citoyens ne voulaient pas? C’est une violence.

 Que dire de cette construction qui représente non pas une combinaison, une synthèse, une symbiose des nations qui la composent, que dire de cette combinaison dans laquelle certains sont un peu plus égaux que les autres et, à la faveur des difficultés, s’octroient le droit de dire ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui doit être fait, ce qui doit être rejeté? 

J’appelle cela de l’hégémonie, de l’hégémonie politique en Europe, et ceci a toujours été le véritable Projet allemand, l’hégémonie. Projet qu’elle a tenté de réaliser dans le passé par les armes, Projet qui est repris ensuite par la domination économique, sociale, financière.

    La force du Modèle allemand, son ordre, séduisent certaines élites et bien sûr certaines franges de la bourgeoisie, ils infiltrent les sociétés étrangères. Ils  les infiltrent d’autant plus facilement que l’ordre allemand permet de faire se tenir tranquilles les masses, les travailleurs, et évidemment les syndicats. L’Europe a été voulue comme une parade à la lutte des classes. Les promoteurs n’avaient pas prévu que cette lutte serait un jour dépassée. L’invocation du Modèle allemand permet de dire: « ce n’est nous qui voulons vous laminer, baisser votre pouvoir d’achat, non, c’est la Nécessité européenne. » 

Pour ma part, j’accepterais la Nécessité, la Loi, les lois de l’économie, les lois de la rareté, mais à une condition, ces lois doivent être au-dessus de nous, au-dessus des hommes, et non pas le résultat d’un rapport de forces. Je veux bien obéir à Dieu, à la rigueur, mais pas aux Allemands. 

On voit bien la démarche allemande, la ruse pour exercer leur Hégémonie. 

Quand cela les arrange, ils sont pour plus d’Europe, c’est à dire pour transférer plus de pouvoirs au niveau de l’UE. 

Quand cela ne les arrange pas, ils font le chemin inverse, ils retournent à la décentralisation, au moins d »Europe. C’est à dire au rapport de forces individuel.

 Ce jeu perpétuel n’est même pas dénoncé par les incapables prébendiers qui gouvernent. 

Il faut, pour bien comprendre, transposer. 

Les Etats-Unis sont le centre impérial du monde global et rien ne peut durablement s’opposer à eux, ils détiennent la monnaie de réserve, les systèmes de transfert, les systèmes de communication, les systèmes de contrôle et de renseignements et bien sûr,  la puissance militaire en cas de besoin. Même la Russie et la Chine sont des fantoches car les Trésors qu’ils ont accumulés sont des réserves en dollars que les USA peuvent nullifier d’un coup de clavier. Leur richesse, c’est du vent puisqu’elle dépend de l’ennemi, du compétiteur stratégique. Allez-vous opposer à quelqu’un qui détient vos économies! 

C’est, transposé, la même chose en Europe. C’est un sous-système impérial dont le Centre est l’Allemagne avec ses alliés traditionnels, les Austro-Pays du Nord. Ils sont la clé de voute du système, l’anchoring du système. C’est la Buba qui porte les dettes des périphériques dans ses comptes Target 2, c’est le niveau des taux allemands, celui des Bunds qui est l’ancrage, le référent  des taux euros, etc. 

En échange, les pestiférés, dont la France bien sûr, se doivent de laisser leurs marchés ouverts aux  marchandises allemandes, d’importer le chômage que les Allemands n’ont pas, détruire l’investissement, l’éducation de leurs enfants, etc. 

Le critère de la compétitivité est une escroquerie intellectuelle, qui consiste à dire, battez-vous, faites la surenchère du moins-disant salarial, la surenchère de toujours-plus-de-productivité!

La compétitivité est relative, pas absolue, c’est un tonneau des danaïdes, c’est une vis ou un vice sans fin, c’est la roue que l’âne doit tourner avec ses œillères pour extraire l’eau du puits. A peine êtes-vous devenu compétitif que déjà vous êtes dépassé, il n’y  a pas de limite. C’est un piège, un leurre, comme celui que l’on met devant les lévriers pour les entrainer à courir et que les spéculateurs encaissent les paris. Et quand vous pensez être au bout de l’arbitrage international du travail ou, dans le cas présent,  de l’arbitrage européen du travail, alors, on vous colle une innovation majeure, un progrès technologique qui vous renvoie au chômage et à la répartition de la soupe populaire socialiste. Eh oui, vous n’avez pas assez travaillé, il faut retourner à l’école… 

La compétitivité dont on vous rabat les oreilles au niveau européen est un attrape-nigaud. Jamais vous ne réussirez à rattraper l’Allemagne, son industrie a des dizaines d’années d’avance,  sa spécialisation économique est unique, elle n’est pas transposable. Son capital de machines, de savoirs, de réputation, sont hors de votre portée. Donner l’Allemagne en modèle est une opération idéologique, le modèle allemand n’est pas transposable, il n’y a pas de la place pour deux sur ce créneau, voilà ce que l’on vous cache. Et l’Allemagne veut qu’on l’imite parce qu’elle sait qu’en l’imitant, on est sûr d’échouer, et ainsi on ne remettra pas en cause son hégémonie. 

Une véritable démarche européenne, comme le disait Raymond Aron, ne peut qu’être fondée sur la diversité et dès lors que l’on refuse cette diversité et que l’on veut faire passer le rouleau compresseur de l’unification, on débouche sur l’hégémonie. 

Une précision, les bourgeoisies nationales kleptos et ultra-riches vous entrainent à un contresens, une mystification énorme, pour vous tromper, vous berner. Elles  mettent en avant les inefficacités du système français, son népotisme, sa corruption, sa gabegie, son recrutement inadapté des élites, son hypertrophie des fonctionnaires,  les délires du système scolaire,  les gaspillages de la répartition, bref,  ils mettent en avant tout cela, qui ne fonctionne pas, pour que vous fassiez l’amalgame, que vous jetiez le bébé avec l’eau du bain.

 Ils espèrent que vous confondrez le tout avec la partie, que vous tomberez dans le piège de considérer que tout est mauvais en France alors que seule une partie est mauvaise, pourrie. Ils refusent les réformes les plus criantes comme celles de la fonction publique, de l’école, de la protection sociale, de la fiscalité, par lâcheté et clientélisme bien sûr, mais aussi pour maintenir l’amalgame, faire en sorte que vous mettiez tout dans le même sac et que, en vrac, vous disiez tout est à jeter, il faut faire comme les Allemands. La vérité est qu’avec un gouvernement courageux, compétent, il y aurait place en France pour des réformes,  qui rendraient inutile, ridicule, le modèle allemand, mais chut, c’est un grand secret, le secret de la classe politique et de ses alliés. 

En fait, tout comme les émergents mondiaux, globaux, sont sous la coupe de bourgeoisies compradors qui font « suer le burnous » au profit des Américains, les bourgeoisies kleptos et ultra-riches européennes sont les compradors au service du Centre allemand.

BRUNO BERTEZ Le Mardi 24 Septembre 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN LIEN: Politique Friction du Lundi 23 Septembre 2013:  L’Allemagne jubile! la France baisse la tête… Par Bruno Bertez

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17 réponses »

  1. L’Allemagne s’effondrera, comme les copains.

    L’Allemagne n’est pas préparée à être submergée par des raz-de-marée de vieux.

    L’Allemagne va être submergée par des tsunamis de retraités allemands qu’il faudra loger, nourrir, soigner, etc.

    Avec quel argent ?

    La dette officielle de l’Allemagne est aujourd’hui de 2150 milliards d’euros (source : Eurostat).

    La dette réelle de l’Allemagne est de 7000 milliards d’euros.

    L’effondrement démographique de l’Allemagne n’est pas une bonne nouvelle : il signifie que l’Histoire va venir lui porter l’addition.

    C’est comme à la fin d’un festin dans un restaurant : il y a toujours un moment où quelqu’un vous porte l’addition.

    Et à ce moment-là, avec quel argent l’Allemagne va-t-elle payer l’addition ?

    Lisez cet article :

    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/981331-l-enorme-dette-cachee-de-l-allemagne

  2. Avec tout le respect pour votre blog Mr. Bertez, que je suis assidument.
    Dans la photo « photoshoppée » d’Angela Merkel, on voit le visage de François Hollande disant dans une bulle « J’ai décidé de tout faire comme Angela ». Pensez-vous qu’avec tout ce qu’il a fait depuis qu’il est élu cela corresponde à ce qui est dit dans cette phrase?! Et puis, je pense que pour calmer les esprits, il faudrait qu’on demande à l’Allemagne de reduire ses efforts et son rythme en l’abaissant au niveau de celui des pays du Sud. L’Europe se porterait beaucoup mieux. Ou peut être pas…?

    • @Randy

      La seule décision importante au plan historique de Hollande , ce n’est pas le mariage homosexuel , c’est la ratification du Traité – le Traité Sarkozy /Merkel — qui remet les clés de la souveraineté du pays aux autorités européennes lesquelles sont sous la coupe des pays du Nord et de l’Allemagne .

      Il est évident que le caricaturiste fait … de la caricature . de l’expressionnisme , ce qui ne se prête pas aux nuances. Mais au moins ce n’est pas un robinet d’eau tiède, il fait réfléchir, vous en êtes la preuve!

      Vous dites:
      « Pour calmer les esprits , il faudrait qu’on demande à l’Allemagne de réduire ses efforts, et son rythme en l’abaissant au niveau de celui des pays du sud, l’Europe se porterait beaucoup mieux ».

      Aucun doute là-dessus , si l’Allemagne acceptait de ne plus être l’Allemagne et de devenir un pays du sud, tous les problèmes d’hégémonie seraient réglées. »
      Liquidez le Modèle Allemand et il n’y a plus de problème d’hégémonie.

      L’ennui est que le dernier sondage , avant les élections du week -end , indique que 67% des Allemands sont favorables à moins d’Europe, moins d’intégration; Ils veulent un retour des pouvoirs de l’UE chez eux. Cela ne semble pas les prédisposer à accepter une évolution vers les sociétés du sud.

      Vous négligez ,ce qui constant , le mépris allemand , le mépris populaire pour le laissez aller, la gouvernance , la mentalité des pays du sud. Lisez les éditions internationales de Der Spiegel. Et encore mieux la presse Bavaroise qui tire à boulets rouges sur les pays du sud et la France. La Bavière, c’est là ou Merkel fait ses meilleurs scores.

      Par ailleurs l’Allemagne ne peut changer , ce serait contraire à ses intérêts à long terme. Sa démographie déclinante la condamne à rechercher la croissance à l’extérieur, sur les marchés étrangers. La tradition anti inflationniste Allemande est à l’opposé des penchants historiques des pays du sud pour la dérive monétaire.

      Enfin sa spécialisation économique est ce qu’elle est , tournée vers les biens d’équipement et le pays ne peut et ne veut pas en changer , ce serait se tirer une balle dans le pied.

      Coller dans un monnaie unique des pays que tout sépare au plan social , économique, institutionnel , c’est se condamner à la stagnation , au ressentiment et finalement au chaos. Une monnaie commune , oui , une monnaie unique , non , c’est impossible à gérer.

  3. Bien au contraire l’Allemagne se prépare à son grand choc pyramidal en mettant en commun les ressources des autres pays pour financer son modèle de retraite. Ils vont faire travailler les autres pays pour eux.

  4. Bonjour,

    Analyse oh combien lucide à laquelle j’apporterai un bémol cependant. Il est difficile, voire impossible, de remettre en cause sa culture profonde. Pour prendre un exemple simple, la France souffre d’un excès de centralisation héritage de l’ancien Régime, de la république jacobine et de l’empire. Bien que la solution la plus efficace réside dans une décentralisation des plus larges, le fond culturel français est tellement imprégné de ce centralisme que seul le long terme forme un horizon atteignable en la matière. Il en est de même pour l’Allemagne mais la résurgence de ce fond culturel, que vous dénoncez, tient à mon avis avant tout au vide abyssal qui tient lieu de pensée politique dans notre pays. Je ne crois pas à des calculs souterrains et mystérieux mais la nature ayant horreur du vide, elle comble automatiquement ce dernier quand il apparaît. Nos « zélites » portent une lourde responsabilité dans le drame que nous vivons et même si il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, nous aurions tout intérêt à changer de baignoire.

    Bonne journée

    • @H

      J’apprécie votre commentaire car il n’est pas idéologique, il part de qui existe, à savoir la société, sa culture, ses institutions. D’autre part vous introduisez la notion de temps et d’épaisseur du temps, ce qui est fondamental. Les sociétés peuvent changer, mais le temps de leur changement est générationnel et non pas électoral.

      Il est sur que, par beaucoup d’aspects la société française doit s’adapter, ,mais est-ce que l’Allemagne donne le Modèle , le fil conducteur pour procéder à cette adaptation?

      Vous avez compris que ma réponse est : non. Parce que l’esprit Français n’est pas , loin s’en faut identique à l’esprit Allemand.. La nation française en particulier s’est constituée autrement .

      La société et le système Allemand ont été produits par des circonstances historiques particulières, parmi lesquelles je citerai la constitution de l’unité Allemande sous la férule de la Prusse, puis elle a connu une défaite terrible, le Traité de Versailles , puis l’hyperinflation , puis la seconde guerre mondiale etc.
      .
      Par ailleurs l’Allemagne est la patrie de la philosophie, de ce mélange de pensée rationnelle et de romantisme .

      Nous développerons tout cela au fil du temps, mais ce que je veux souligner, c’est le contraste entre la victoire de Merkel et l’effondrement de Hollande. L’élection était une occasion de le faire.

      Il y a un aspect que vous n’évoquez pas, c’est l’aspect « légitimité »: Personne n’a voté pour hégémonie , on se garde précisément bien de faire voter sur les questions fondamentales , historiques.

      Je vous remercie de votre contribution au débat.

      • Nous sommes bien d’accord. J’admire la réussite allemande mais, comme vous, je crois que nous avons un destin qui nous est (était?) propre.
        Mon sentiment personnel est que le drame a commencé en 1791 avec la chute de la royauté. Depuis deux cents ans, les régimes successifs que ce pays a connu se sont évertués à renouer un fil hélas définitivement coupé. Le coup de grâce a été la première guerre mondiale (qu’on pourrait comparer au suicide des lemmings), la seconde n’étant qu’un soubresaut de cette dernière. Les deux ont achevé ce qui s’était lentement construit au fil des siècles. Pour notre pays, il y a bien eu l’artefact « de Gaulle » et sa « certaine idée de la France » mais, s’il était toujours de ce monde, le Général aurait le sourire jaune. J’ai voté oui en 2005 par idéal et aussi car je me voyais mal rejoindre le camp d’opportuniste comme Fabius. On n’a jamais réussi à faire entrer un objet rond dans un trou carré (et réciproquement). Pourtant, c’est ce que nous propose l’Europe en ce moment et ses dirigeants, tout infatués qu’ils sont de leurs certitudes, ne comprennent pas pourquoi les sociétés les suivent de moins en moins. Les nôtres sont d’une affligeante nullité et c’est leur lâcheté, comme vous le précisez en fin d’article, leur sert d’alibi.
        Je suis pessimiste quant à l’avenir de ce pays malgré ses atouts et son histoire. Le château de carte tient encore mais il tremble sur ses bases.

        Bonne soirée

      • En France, on joue toujours sur l’exception française. Les autres peuvent travailler 39 heures ou plus, aller à la retraite à 65 voire 67 ans et parfois plus, avoir 2 ou trois semaines de vacances seulement par an (cf.US), on répond toujours eux c’est eux et nous c’est nous, mais quand on discute mariage pour tous on dit tout de suite, mais « regardez en Espagne, en Belgique, etc…, eux ils l’ont déjà appliqué…

  5. @Logique

    Un peu d’humour.

    La discipline n’est jamais que l’ordre intériorisé. Ce ne sont pas les actes du sujet qui sont seuls influencés , c’est le sujet lui même , sa personnalité qui changent. C’est encore plus grave. N’oubliez pas que les valeurs centrales de nos publications s’articulent autour de la liberté, le droit de ne s’autoriser que de soi-même et accessoirement les libertés. Tout cela a également à voir avec la revendication du droit à l’identité.

    Je dirais même que la discipline , en tant qu’elle représente l’ordre intériorisé est encore plus aliénante que la contrainte extérieure. La contrainte extérieure, on peut encore y échapper , la discipline comme vous l’entendez , on ne peut y échapper, vous vous promenez avec, dans votre tête.

    Vous me faites penser à l’autogestion qui a été le cheval de bataille de la CFDT en son temps. L’autogestion ne supprime pas l’exploitation et l’aliénation du travailleur, simplement , il s’auto-exploite, il continue d’être étranger à lui même. Pire , car comme mon expérience me le prouve , il en perd le sommeil .

  6. @Logique

    J’aurai mauvaise grâce à tenter de vous contredire alors que je viens d’écrire un plaidoyer ci dessus en faveur de la liberté et du droit à être ce que l’on est et à penser ce que l’on pense.

    Mais je vais vous donner une piste. Imaginez vous qu’il n’y a pas qu’un Ordre? Imaginez-vous que les ordres, les modèles puissent être en concurrence ?

    Avec Jaruzecski , la Pologne était en ordre.

    Le principe de mise en ordre peut s’effectuer de différentes façons, en fonction de principes différents et même divergents.

    Je peux classer les lecteurs en ordre d’âge croissant, décroissant, en ordre de fréquence de lecture, en ordre d’approbation, …

    • Je vais tenter de vous fournir une réponse. Vous m’étez en relation l’ordre et la liberté. Dans se cas il faut se dire que la liberté n’est rien d’autre qu’une autorisation et qu’elle dépends donc de l’autorité, individuel, social et culturel. Là ou l’ordre est organisationnel, il permet de gerer, il structure, il met en place des régles.
      Parler d’ordre n’est donc pas parler de liberté, proner l’ordre n’est pas proner la réduction des libertés. Parler de régle n’est pas parler d’autorité. Vouloir a tout pri lié les deux notions ne peut donc se faire que dans un cadre bien particulier. Celui ou les régles nuisent aux libertés ou celui ou les libertés nuisent a l’individu, la société ou la culture. Mais dans se cas, parler de liberté implique de définir le domaine de liberté, individuel,social,culturtel. Donc d’un certain point de vue l’ordre et la structure qui permet d’encadrer la liberté. Si les régles régulent la liberté, la liberté absolu implique l’abolition absolu des régles. Mais cela peut aussi mener aux désordre absolu qui devra alors mettre en place de nouvelle régle pour réorganiser et restructurer.
      Mettre en relation ordre et liberté, n’est donc pas une mauvaise idée a partir du momment ou ont a bien compri la fonction de chaque notion. Ce qui, je pense, est votre cas. En tout cas merci pour le petit exercice de réflexion. Se n’était pas si hors sujet que cela 🙂 🙂

  7. @Logique

    Non, nous avons compris, mais nous ne pouvons alourdir à l’infini les commentaires.

    Vous énoncez beaucoup de vérités- avec une tonalité fortement émotionnelle- et c’est bien , c’est mieux que des inepties.

    Hélas ces vérités sont hors sujet.

    Et puis il y a des erreurs , par exemple l’Allemagne n’a pas contrôlé la spéculation immobilière, l’atonie du marché immobilier, atonie qui est terminée maintenant, a pour origine la situation provoquée par la réunification.

    La terre est ronde, c’est une vérité , mais ce n’est pas pour cela qu’il faut passer son temps à le répéter.

  8. @ Logique
    Evidemment non les allemands ne seraient pas gagnants avec l’éclatement de l’euro. Certes une fraction riche parmi les pays clients pourrait toujours se payer des mercedes, mais elle serait nettement moins importante.
    A court terme, il est vrai, les pays ayant dévalué auront arnaqué les investisseurs. Mais rembourser en monnaie de singe ou faire défaut, au final, ca revient au même, et tout le monde sait très bien que nous ne pouvons de toute façon pas rembourser (en hard currency). A court terme également, la population sera pénalisée du fait du renchérissement des importations, et donc le pouvoir d’achat global devrait diminuer (ou devrais-je dire s’ajuster à ce qu’il devrait en fait être…).
    En revanche, et là est la grande différence, nous pourrions enfin commencer à relocaliser des activités en France et nous remettre à produire, car nous serions plus competitifs. Et on pourrait enfin voir la fin du tunnel en « ré-exportant » nos chômeurs en Allemagne.
    Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’y a pas de solution où on garde notre pouvoir d’achat, on relance la machine et le chômage diminue.
    Le choix, c’est l’appauvrissement lent, continuel, inexorable ou un appauvrissement rapide avec une perspective de rebond. Pour caricaturer, c’est soit le cancer généralisé, soit l’attaque cérébrale avec rééducation des fonctions motrices après.
    Je sais que ca ne fait pas envie, mais j’opte personnellement pour l’option 2.

    • C’est un peut trop simpliste comme vision. Une dévaluation non organiser ne servirait qu’a perdre encore plus. Ont a plus d’industrie lourde, plus de compétences industriél, il faudrait reformer beaucoup de personnels, leur demander de travailler pour rien, d’importer a prix d’or, se faire racheter pour les entreprises pour pas cher.
      Perso j’opte pour ni l’un ni l’autre. Se n’est pas une solution acceptable. Pour être cru, il viennent, les politiques, de nous arnaquer en beauté et en plus il faudrait attraper le cancer ou être atteint d’un attaque cérébrale. Mais je rève …..

      Non, il faut juste virer CES BANDES d’incapble qui nous gouvernent. Pourquoi devrions nous payer pour eux. Je comprends que certains tente de se réfugier dans le moindre mal, vivre plus longtemps mais en plus mauvais état. Mais perso je préfere de loin une autre solution pour mettre fin a mes jours.

      • Tu ne comprends pas.
        Virer les incapables qui nous gouvernent est certes un pré-requis. Mais il est trop tard, le mal est fait. C’était avant qu’il fallait les virer. Je sais que l’être humain a toujours un biais d’optimisme, mais le problème, c’est qu’il n’y a pas toujours de solutions. Nous avons vécu au dessus de nos moyens depuis bien trop longtemps. On ne peut pas consommer ad vitam plus que ce qu’on produit ou alors tu penses que les chinois resteront à jamais tes esclaves (et là, j’en doute fortement…)
        Quant à ton refus de choisir, tu fais en fait comme la majorité, tu choisis la première solution.

        • M’enfinla cancer ou l’attaque c’est une réponse d’excroc qui ne veut pas prendre c’est responsabilité et faire payer les autres pour ses propres fautes. Dans se cas je quitterais se pays avant que cela se produise. Voila ma solution. Et je reviendrais aprés pour racheter pas cher ……

          C’est peut être pas trés étique, mais je n’ais pas l’inttention de payer pour des erreurs dont je ne suis pas responsable.

          Ensuite libre a chacun de définir a quelle sauce il veut être mangé …

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