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L’Edito du Mardi 10 Décembre 2013: Les Français désemparés; l’étrange Europe de la Collaboration Par Bruno Bertez

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L’Edito du Mardi 10 Décembre 2013: Les Français désemparés;  l’étrange Europe de la Collaboration Par Bruno Bertez

Le grand penseur politique américain George W. Bush a dit un jour : « Il y une chose sur laquelle nous pouvons tous être d’accord, le passé c’est le passé. »; « I think we all agree the past is over ». Nous, nous pensons que le passé n’est jamais passé, qu’il survit et se prolonge dans le présent, qu’il le traverse.

Nous soutenons qu’il n’y a pas de rupture en histoire, que la page n’est jamais tournée. Que les problèmes du passé qui n’ont pas été résolus reviennent nous hanter. Ce qui n’est pas dépassé, assimilé, clarifié, ce qui reste refoulé, continue d’exercer son poids  et sa menace. On répète toujours ce qui a échoué, dit le psychanalyste. C’est parce que l’on échoue à posséder l’autre que se reproduit le désir de lui faire l’amour. L’échec est le moteur de la répétition.

 Le sens commun est pessimiste. Les Français n’ont pas confiance dans leur gouvernement, dans les oppositions politiques dites de gouvernement.  Ils préfèrent se battre seuls dans les rues plutôt que de suivre les syndicats et organisations professionnelles qui ne les mènent nulle part. Le désaveu est plus que majoritaire, il est quasi général. Les médias, les élites, sont déconsidérés, il semble ne plus y avoir de guide ou de courroie de transmission, plus de corps intermédiaires. Tout cela, on le lit dans les sondages. Mais ce qui frappe, c’est que les résultats des sondages sont encore bien policés, bien modérés,  bien en deca de ce que l’on recueille quand on vit avec le peuple, dans le peuple. Les Français déclarent à plus de 70% être pessimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants, ils sont à peu près aussi nombreux à désapprouver l’action du gouvernement en place et du Président.

Quand vous discutez avec eux, l’une des questions qui revient le plus souvent, c’est: que faire?  De même, la réponse qui suit presque immanquablement, c’est: « il n’y a rien à faire ». Personne ne croit qu’un changement d’hommes modifiera en quoi que soit la situation, personne ne rêve d’un renversement de majorité politique qui mettrait en place de nouvelles orientations. Si on évoque Sarkozy par exemple, c’est en négatif, par défaut, à cause du repoussoir que constitue Hollande. Nulle adhésion, nul espoir dans cette évocation d’une revanche.

Le gouvernement et sa majorité sont conscients de la dégradation du moral et des sentiments des Français, mais ils se trompent quand ils croient que la « chienlit », selon l’expression ignoble de Gattaz, peut déboucher sur une situation prérévolutionnaire. Pour faire la révolution, il faut croire en quelque chose, être capable de faire une union autour de quelque chose, il faut des emblèmes, des leaders.

Nous n’entendons jamais évoquer la possibilité d’une révolution chez les gens du peuple, c’est une invention de journalistes intoxiqués par les manipulateurs qui sont les conseils des pouvoirs. Une invention pour faire peur, donc pour mater. L’idée de révolution est absente des discours et revendications et des projets. Même la Liberté en tant que thème ou horizon de l’action ne fait pas recette et il est clair que la réapparition des gens comme Madelin, par exemple, ne suscite aucun enthousiasme.  Madelin est seul dans le désert.

Le libéralisme économique a été tellement décrié que les gens mélangent tout et le mettent dans le même sac que les libertés individuelles, le sac poubelle. De toute façon, on a réussi, en France, à diviser, sur cette question même de liberté ou de libertés. On a implanté cette idée que la liberté, c’est selon, c’est relatif, et que la liberté dont parlent les uns n’est pas celle des autres. Mieux, on a réussi à faire croire que la liberté, c’est généralement celle d’exploiter son prochain, ce qui explique que l’on trouve peu de gens pour la défendre ou la reconquérir. Diviser sur la liberté, c’est se donner les moyens d’asservir tout le monde.

Quand on gratte, quand on insiste pour aller au-delà du psittacisme, cela commence à devenir intéressant car il devient possible d’entendre des choses que la bien-pensance politique refoule.

On nous dit souvent, tout cela finira mal, par une guerre. Vous l’avez certainement entendu, vous aussi. Les plus évolués, ceux qui devinent l’utilité de la fonction destructrice des guerres, vous disent: « cela remettra les compteurs à zéro », « cela détruira tout, les usines, tout ce qu’il y a en  trop, c’est le seul moyen de faire baisser le chômage ». Les gens retiennent de la guerre la fonction de destruction des dettes, de la monnaie, des capitaux excédentaires, de la main d’œuvre que l’on ne peut employer, etc. Ils retiennent aussi le fait que, sur le plan des idées, la guerre fait revenir aux choses essentielles, elle stoppe les dérives sociétales, les excès de jouissance, les luxures et laxismes. La guerre fait revenir sur terre.  C’est un autre aspect, ce n’est pas la guerre dans sa fonction de destruction et de remise à zéro des compteurs, c’est la guerre dans sa fonction de correction de l’excès de laisser-aller et du trop-plein de jouissance immorale. Cette allusion à la guerre, au lieu de l’écarter, nous avons, au contraire, voulu la creuser.

La propagande distillée dès l’école sur les interprétations de la Seconde Guerre Mondiale occulte l’originalité et donc la fonction de la dernière guerre. Les livres, les films et les Maîtres se gardent bien de faire ressortir les vraies conditions dans laquelle la guerre est intervenue. Rien que mettre à jour ces conditions serait révolutionnaire. Si on osait dire que la seconde guerre mondiale a été produite, au sens matériel de production, par la crise de 1929, par la destruction des classes moyennes, par le bouleversement et la menace bolchéviques, on passerait pour un illuminé. C’est pourtant notre conviction et celle de plus en plus d’historiens au fur et à mesure que les archives deviennent disponibles. Les intentions et calculs s’éclairent. Tiens, au passage, lisez Marc Bloch, « L’Etrange Défaite », publié en 1946, mais écrit en 41. Et pourtant, lui n’avait pas encore accès aux archives.

La crise de 1929 a plongé dans la misère, le chômage et la régression, l’affrontement social et ensuite vers la répression historique de Novembre 38… Il faut rappeler, car cela donne un goût de déjà vu les mesures de Paul Reynaud.  Pour aider à la compréhension, nous vous conseillons de transposer et de remplacer l’argument de la guerre qui prévalait ailleurs, à l’argument utilisé actuellement, celui de la Crise. Le retour à la surexploitation en 1938 avait pour prétexte la guerre qui menaçait ; le retour à la surexploitation en 2012 et 2013 a pour prétexte la Crise. Les décrets-lois de Paul Reynaud en 1938 prévoyaient l’abolition de la semaine de 40 heures et le passage à 48, le  rétablissement de la rémunération au rendement, la  réduction du taux des heures supplémentaires, l’augmentation des impôts sur les salaires et la consommation.  Elles semblent étrangement actuelles, vous ne trouvez pas. Comme toutes les crises, elle a mis en péril l’ordre social, menacé les ultra-riches, attisé les luttes sociales et suscité les répressions. Les haines à l’intérieur d’un même pays.

Ce n’est pas un hasard si les classes possédantes, se sentant menacées ont, peu à peu, tourné les yeux ailleurs. Vers  l’Ordre qu’Hitler était en train de restaurer en Allemagne. L’un des thèmes majeurs de cette époque était celui du Français paresseux, désordonné, désobéissant, ne respectant ni l’autorité, ni le patron. On comprend, en sens inverse, la fascination des élites dominantes pour l’Ordre, l’efficacité, la discipline allemande.

Il y a eu à cette époque une double fascination pour l’Allemagne.

D’abord, une fascination technique en quelque sorte « devant la qualité du travail allemand, la propreté, les équipements et les conditions de travail, le salaire au rendement… tout est mis en œuvre pour protéger, encourager et protéger le travailleur allemand… le travail  en  Allemagne est  honoré et respecté… le moins que l’on puisse dire, c’est que la comparaison est humiliante pour nous (français)… depuis qu’en France la notion de travail a été bafouée… notre impression est qu’en Allemagne l’autorité patronale est absolue, sous le contrôle d’une organisation judicieuse, et que l’effort, le risque et l’intelligence sont toujours récompensés.» Ceci est le compte rendu du voyage d’un dirigeant de l’organisation patronale française en Allemagne en 1941.

Ensuite, une fascination morbide, honteuse, qui débouchait, sous diverses formes, sur la haine de l’autre, considéré comme responsable de la déchéance. Haine du prolétaire, du syndicat, du bolcho, du juif, qui incarnaient à la fois le progressisme, l’argent et l’apatride, l’Autre.

Sous cet aspect, la fascination s’est trouvée faite d’un mélange de désir de punition, de vengeance, de mise au pas. Grâce à la guerre, on allait, on pouvait réaliser ce que l’on n’avait pas réussi à faire en temps de paix, normaliser, faire obéir, voire écraser. La Collaboration de certaines classes, qu’elle ait revêtue la forme passive ou la forme active, s’explique par ce désir secret de revanche, ce désir de donner une leçon, de se protéger. Pas besoin de chercher des références conspirationnistes, les procès d’après-guerre l’ont démontré publiquement.

 Nous avons écrit, régulièrement depuis 2008/2009, que la crise, dans sa forme évoluée, mutante,  deviendrait crise de l’ordre social, des valeurs, des théories, et que son enjeu était de savoir qui allait payer, quelles couches sociales allaient trinquer. Allaient être laminées. C’est en ce sens qu’il y a quelque temps, nous avons, dans un article scandaleux, parlé de la fascination pour le Modèle Allemand à l’occasion du débat sur la compétitivité française. 

Le Modèle Allemand en 2013 comme dans les années 30, après 36, comme en 39-41, est ce qui permet aux dominants de faire payer le prix de la crise à ceux qui en sont le moins responsables. L’imposition du  Modèle Allemand, c’est la continuité retrouvée de l’Histoire qui, cette  fois, se déroule pacifiquement alors que, dans les années 30, elle s’était déroulée de façon sanglante. Les armes sont remplacées par l’insidieuse propagande et la maîtrise des consciences.

Cela a toujours été, après conversations avec les élites politiques et économiques de notre pays, quand nous étions patron de journaux,  notre interprétation de la volonté forcenée de faire l’Europe: il s’agissait de forcer la France et les Français à se plier, par l’économie et la monnaie, à la discipline allemande. Faire l’Europe était inspiré, pour beaucoup, par la peur de l’instabilité française.  C’est la conception de l’Europe comme garde-fou. Museler les forces sociales de contestation.  A partir de 36, « l’Apaisement », l’esprit pacifiste, s’alimentaient de ce secret ressort: utiliser la Révolution Allemande, le Nouvel Ordre, comme un rempart contre le bolchevisme, donc pouvoir ainsi, tranquillement, faire payer le prix de la crise et de la Grande Dépression aux classes moyennes et laborieuses.

En clair et aussi choquant que cela puisse paraitre, le rêve  européen, pour certaines classes sociales  supérieures, privilégiées que nous épinglons sous le nom de « dominants »,  l’Europe, c’est la liquidation de la spécificité française,  de sa part d’esprit latin, de son indiscipline, de sa contestation de l’autorité, bref la liquidation  de l’héritage des luttes nationales et  sociales. C’est la liquidation  des bonus qu’il a fallu accorder au peuple pour qu’il se tienne tranquille. L’Europe, dans notre terrible et pessimiste conception, c’est une liquidation et une régression qui sont vendues comme progrès.

Environ 125 millions d’Européens sont menacés de pauvreté

 (Boursier.com) — Près de 125 millions de personnes – soit un quart de la population européenne – étaient menacées par la pauvreté en 2012, d’après un rapport d’Eurostat. L’office statistique précise que ces personnes sont confrontées au moins à un risque de pauvreté, une situation de privation matérielle sévère, ou vivent dans des ménages à très faible intensité de travail.

Les populations les plus menacées vivent en Bulgarie (49%), en Roumanie (42%), en Lettonie (37%) ainsi qu’en Grèce (35%), et les plus faibles aux Pays-Bas et en République tchèque (15% chacun), en Finlande (17%), en Suède et au Luxembourg (18% chacun).

Dans le détail, Eurostat indique que les taux de risque de pauvreté les plus élevés se situent en Grèce et en Roumanie, à 23% chacun, devant l’Espagne (22%) et la Bulgarie et la Croatie (21%). A l’inverse, les taux les plus bas sont observés en République tchèque et aux Pays-Bas (10%). Les risques de privation matérielle sévère concernent 10% de la population de l’UE, en particulier en Bulgarie et en Roumanie. L’indicateur de l’intensité du travail montre également que 10% des Européens sont concernés.

La véritable mesure de la pauvreté se fait par le recensement des personnes ayant besoin d’une aide alimentaire.

GRÈCE Le pays le plus touché

La Fédération internationale des Croix-Rouge rappelle dans une étude publiée en novembre que la Grèce a été le pays le plus touché par la crise dans l’Union européenne. L’insécurité alimentaire dans certaines régions dépasse 60% de la population, mais on n’a pas de chiffres pour l’ensemble du pays ayant le taux de chômage le plus élevé de l’UE, avec 27%.

ESPAGNE Cantines scolaires ouvertes même pendant les vacances

En Espagne, près de 22% des 47 millions d’habitants vivent actuellement sous le seuil de pauvreté. Dans un rapport, l’association caritative catholique Caritas précise avoir nourri, l’année passée, près d’un million d’Espagnols affamés, soit deux fois plus qu’en 2008. Quant à la Croix-Rouge, elle révèle avoir distribué de l’aide alimentaire à 1,2 million d’habitants en 2012 contre 0,5 million en 2009. Les gens qui fouillent les poubelles sont tellement nombreux que celles de certains supermarchés sont fermées à clé pour éviter que les déchets soient ensuite éparpillés. Le pays a aussi été choqué d’apprendre que des dizaines d’écoles sont restées ouvertes durant les vacances d’été afin que des milliers d’enfants puissent recevoir au moins un repas complet quotidiennement à la cantine scolaire.

ITALIE La Croix-Rouge sur les dents

Parmi les pays où la sécurité alimentaire est la plus menacée, on trouve aussi la Péninsule. Avant 2012, la Croix-Rouge italienne ne distribuait pas d’aide alimentaire, mais, cette année-là, elle a dû nourrir plus de 378 000 habitants, et les chiffres de 2013 risquent d’être pires encore, en raison du chômage qui ne cesse d’augmenter.

FRANCE Les Restos du Cœur

En France, plus de 9 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté dont 4 millions viennent chercher de l’aide auprès des associations d’aide alimentaire, parmi lesquelles les Restos du Cœur.  

En ce sens, le lien que certains ont tracé, pour les besoins de la propagande, entre faire l’Europe et faire la paix est intéressant à condition d’être explicité. On dit souvent faire l’Europe, c’est empêcher le retour de la guerre. Faire l’Europe sous le Modèle Allemand, sous l’hégémonie allemande,  économise le besoin d’une guerre!  Cela est vrai, mais pas au sens où on voudrait le faire croire. Faire l’Europe évite la guerre intérieure. Au lieu que ce soit sous la botte de l’armée allemande que les ultra-riches mettent la France au pas, c’est sous les oukases complémentaires et complices de la finance kleptocratique, de la Banque  Centrale, de la Banque en général,  de la Commission Européenne, de la Nomenklatura politique, des fonctionnaires mondialistes,  de  l’élite publicitaire,  médiatique… que cela se fait; c’est sous le rouleau compresseur d’une coalition/collusion multiforme que le peuple est repris en mains. Réfléchissez à ce que représente sous cet aspect l’opposition Nord-Sud en Europe et son analogie avec le découpage politique. Ce n’est pas un hasard si, là où il faut liquider le plus de « conquêtes sociales », c’est là où les vraies gauches, en particulier communistes, étaient les plus puissantes.

Nous soutenons que le bizarre consensus européen, ce consensus contre nature, contre-culture, masochiste, tire son origine de ce que nous décrivons ci-dessus. La continuité d’une part et la répétition d’autre part, de l’Histoire.

Objectivement, la France  n’a rien gagné de l’expérience  européenne, si ce n’est croissance faible, régression, chômage, endettement colossal et dépendance de l’étranger, pour maintenir son niveau de vie. Dépendance à l’égard « du bourreau encore un instant » de la dette. Il faut y ajouter, perte de rang, abandon de souveraineté, humiliation. Encore maintenant, l’austérité imposée force à sacrifier l’avenir, l’investissement, l’éducation, au profit du présent récupéré par le sécuritaire qui fait tenir tranquille.

Pourtant, les Français continuent d’être encore en majorité favorables à l’idée de la construction européenne. Contre leur intérêt.

L’écheveau des causes entremêlées est complexe. Nous ne l’analyserons pas maintenant. Parmi ces causes, il y a, pour nous, la prégnance pétainiste, le renoncement, la fatigue historique d’un peuple qui ne veut et ne peut plus relever les défis de l’indépendance. D’un peuple qui s’est réfugié dans le déclamatoire. Ce que nous voulons dire, c’est que là aussi, il y a continuité de l’histoire. De la même façon que l’on a soutenu Pétain qui a ouvert la porte à la domination belliqueuse allemande sous toutes ses formes, économiques, financières, sociales et même culturelles, on soutient encore l’hégémonie pacifique  allemande. Cela a au moins le mérite de permettre de faire l’économie d’une guerre. La construction de l’Europe telle qu’elle est conçue maintenant, non démocratique, c’est la répétition de la Collaboration passée à la machine à laver de l’oubli. Comme le dit Jean Ferrat, « le sang sèche vite en entrant dans l’histoire », la mémoire est courte.

Nous disons plus haut que les Français restent favorables à l’idée Européenne, mais il faut reconnaître que l’unanimité n’est plus aussi parfaite. Car le Modèle Allemand a un concurrent, le modèle anglo-saxon. La France est non seulement intégrée à l’Europe, mais également au monde global. Et cette double intégration brouille les analyses. Crée des contradictions et produit des forces antagoniques.  La partie archaïque reste fascinée par l’Allemagne, par son modèle industriel,  social, sa spécificité, son ancrage, tandis que la partie la plus moderne tourne les yeux vers les Etats-Unis et leurs alliés. Tant dans son approche de la gestion de la crise que dans sa culture, l’Amérique s’oppose à l’Allemagne. Ce sont deux modèles conflictuels.

BRUNO BERTEZ Le Mardi 10 Décembre 2013

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EDITO PRECEDENT: L’Edito du Mardi 3 Décembre 2013:  Marchés financiers, S&P500-  Cette fois, c’est différent! Non il n’y pas de bulle! Par Bruno Bertez

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE (Source et Remerciements Maitre Confucius)  

FRANCE:. Prof libérales contestent…2 quinquennats pour la réforme fiscale

http://www.atlantico.fr/pepites/professions-liberales-asphyxies-denoncent-tour-hausses-impots-920859.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203176365801-deux-quinquennats-pour-la-reforme-fiscale-selon-jean-marc-ayrault-635641.php 

FRANCE:…jusqu’à quand les amortisseurs sociaux vont-ils tenir?…les fins de droit explosent

http://www.atlantico.fr/decryptage/croissance-frele-voire-recession-en-2014-combien-temps-filets-protection-publics-et-prives-francais-pourront-encore-tenir-918109.html

http://www.atlantico.fr/decryptage/explosion-travail-au-noir-black-est-en-train-devenir-dernier-amortisseur-social-france-francois-taquet-gilles-saint-paul-919757.html

http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/12/06/09005-20131206ARTFIG00306-plus-d-un-million-de-chomeurs-en-fin-de-droits-en-2013.php

FRANCE:…primes de noël du gouvernement…1 million de bénéficiaires aux resto du coeur

http://www.wikistrike.com/article-plus-de-20-millions-d-euros-de-primes-de-noel-pour-le-gouvernement-121484398.html

http://www.journalisme.sciences-po.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=2242&Itemid=1

SOCIETE:….tombola pour les jeux…place en fac…travail…et après?

http://www.boursier.com/actualites/economie/la-francaise-des-jeux-redecouvre-la-tombola-22301.html

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/quand-la-fac-prefere-le-hasard-au-merite-2904/

http://www.francetvinfo.fr/espagne-loterie-a-l-emploi_415997.html 

FRANCE:…espionnage pour tous

http://fr.sott.net/article/18181-La-loi-sur-l-espionnage-en-temps-reel-des-Francais-vient-d-etre-validee

FRANCE:…hausse du cash donc vers une restriction/disparition du cash… »démission Valls » sur les billets de banque?

http://www.atlantico.fr/decryptage/inquietude-banque-france-hausse-nombre-billets-en-circulation-francais-basculent-dans-black-jean-marc-sylvestre-884942.html#lOJ4uddaSSd37fVq.99

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/manuel-valls-demission-la-protestation-sur-billets-de-banque-gagne-la-france_1305756.html 

GRECE:…nouvelles coupes budgétaires 2014…troika gèle 1 milliard de prêt. Montée de l’aube dorée…(= signes de la sortie de la zone euro en 2014?)

http://www.lematin.ch/economie/Le-parlement-grec-adopte-un-budget-de-rigueur/story/23700222

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131208trib000799806/la-troika-dans-une-impasse-en-grece.html

http://www.liberation.fr/economie/2013/12/07/grece-la-troika-gele-un-pret-d-1-milliard-d-euros_964934

http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite3_1_27/11/2013_529573

GRECE:…troïka dans l’impasse…4e budget d’austérité

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131208trib000799806/la-troika-dans-une-impasse-en-grece.html

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131207trib000799778/la-grece-va-voter-son-quatrieme-budget-de-rigueur.html 

GRECE:…commission européenne exige la saisie immobilière des particuliers….vers la privatisation des biens de l’Eglise…30% sans couverture sociale…fronde prof libérales

http://parti-ouvrier-independant.fr/2013/12/09/grece-la-commission-europeenne-exige-la-reprise-des-saisies-des-logements-des-particuliers/

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/12/08/20002-20131208ARTFIG00163-athenes-veut-privatiser-les-biens-de-l-eglise.php

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1755064/2013/12/09/Pres-de-30-des-Grecs-sans-couverture-sociale.dhtml

http://www.atlantico.fr/decryptage/et-maintenant-fronde-professions-liberales%E2%80%A6-toutes-vraies-victimes-inegalites-cotisationsprestations-se-rebellaient-donnerait-qu-921627.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203179154343-les-professions-liberales-et-le-mepris-de-l-executif-635787.php 

GRECE:…autoriser les saisies immobilières voulues par la troïka risque de provoquer la guerre civile                         

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/09/en-grece-le-moratoire-sur-les-saisies-immobilieres-est-menace_3527730_3234.html

ESPAGNE:..30 milliards de plus pour les banques

http://www.leblogfinance.com/2013/12/espagne-30-milliards-deuros-de-fonds-propres-en-plus-pour-les-banques-grace-a-un-decret-loi.html 

USA:…perte de 10 milliards dans le renflouement de GM

http://www.latimes.com/business/autos/la-fi-hy-gm-bailout-cost-20131209%2c0%2c1973037.story#ixzz2n129EHX9

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20131210trib000800146/le-tresor-us-sort-de-gm-en-essuyant-une-perte-de-10-milliards-de-dollars.html

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203180438678-gm-le-tresor-americain-sort-avec-10-5-milliards-de-dollars-de-moins-value-635994.php

USA:…surveillance en allumant la webcam en secret

http://www.numerama.com/magazine/27750-le-fbi-peut-activer-la-webcam-en-toute-discretion.html 

USA:…hausse des enfants sdf

http://www.nytimes.com/projects/2013/invisible-child/?smid=tw-nytimes#/?chapt=1 

JAPON:. Retour de la censure d’avant guerre

http://blogs.mediapart.fr/blog/yuki-takahata/071213/avec-la-loi-protegeant-les-secrets-detat-le-japon-retourne-au-regime-dictatorial-davant-guerre

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