Europe

Vingt-cinq banques européennes sur les 130 soumises au stress test mené par la Banque centrale européenne (BCE), dont les résultats ont été publiés dimanche, ont échoué.

Vingt-cinq banques européennes sur les 130 soumises au stress test mené par la Banque centrale européenne (BCE), dont les résultats ont été publiés dimanche, ont échoué.

 Le stress test, baptisé «Compréhensive Assessment», concerne 130 banques dans 19 pays, qui représentent 80% des actifs bancaires européens. L’exercice a débuté en novembre 2013 et a mobilisé 6000 cadres de la BCE, de l’Autorité bancaire européenne (ABE) et des experts privés. 

En sus de l’examen du ratio de fonds propres mis en réserve par rapport aux crédits consentis – la BCE fixe la barre à 8% –, l’Autorité bancaire européenne (ABE) a aussi mis à l’épreuve leur capacité à affronter deux scénarios de crise – de base et extrême. Le deuxième serait une zone euro en récession en 2016 – une croissance en recul de – 7%, un chômage à près de 15% et des prix de l’immobilier en baisse de 30% par rapport à 2013. Les banques faillibles dans le premier cas de figure ont six mois pour prendre des mesures de consolidation. Celles qui ne résisteraient pas au scénario extrême auront un délai de neuf mois.

Les banques italiennes sont en première ligne. Sur les quinze qui ont été soumises à l’examen, neuf n’ont pas passé la rampe.

Deux banques belges, dont Dexia, échouent aux stress tests

 Toutes deux présentent en conséquence une situation en capital inférieure à la limite fixée de 5,5%, souligne la Banque nationale de Belgique (BNB).

Ces résultats ne sont guère une surprise concernant Dexia qui est une entité en voie de démantèlement, issue de l’ancien groupe bancaire franco-belge. Sauvé de la faillite à l’automne 2008, Dexia a été durement frappée par la crise de la dette, ce qui a « rendu nécessaire » un second sauvetage sur fonds publics en octobre 2011. Elle bénéficie depuis de garanties des Etats belge, français et luxembourgeois pour ses emprunts. La banque est désormais gérée en extinction, c’est-à-dire que qu’elle se contente de mener à leur terme ses engagements existants, sans en prendre de nouveaux.

On va continuer pendant encore de longues années à démanteler Dexia pour arriver à un niveau de risque très bas, a indiqué Luc Coene, le gouverneur de la BNB, lors d’une conférence de presse.

La banque n’est pas dangereuse en tant que tel, c’est la maturité de ses actifs, sur 20 ou 40 années, qui inquiètent car ils ont du mal à trouver preneurs, a-t-il ajouté. Mais ce risque est quasiment absorbé par la garantie de l’État, a-t-il insisté. (sic!)

L’échec d’Axa Bank Europe était également envisagé, en raison d’un portefeuille très fragile en Hongrie et d’une rentabilité à la peine ces dernières années.

. Voici le rapport de la BCE sur les insuffisances de fonds propres des banques .

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Voici les banques qui ont des déficits de fonds propres.

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La BCE a également identifié 136 milliards d’euros d’actifs à risques, portant le montant total de ces actifs détenus par les banques de la zone euro à 879 milliards d’euros. Ils concernent des prêts accordés aux grandes PME, aux sociétés transnationales et au secteur immobilier. En revanche, leur exposition à la dette souveraine a légèrement diminué. A fin 2013, les banques allemandes se retrouvaient en toute première ligne, avec près de 500 milliards d’euros de dettes nationales, européennes et globales. Elles sont suivies des italiennes (environ 350 milliards) et de françaises et espagnoles (280 milliards). A titre de comparaison, les créances souveraines des banques américaines s’élevaient à 200 milliards d’euros à la même période….

La majorité des actifs non performants (NPA) sont l’immobilier.

Lowloghts l'Europe PNP

Vous l’avez compris bien sur  que tout ceci  ne signifie pas que les banques allemandes et françaises sont sans risque.

Plusieurs banques allemandes, français (et néerlandais) méga banques représentent des too-big-to-fail (TBTF) et constituent des menaces pour l’Europe. A l’image de la Deutsche Bank (aka, Le teutonique Titanic) et de ses montagnes de dérivés . Et tout comme les méga banques françaises comme le  » crédit mayonnaise »  (je veux dire Lyonnais) version crédit fermier….  

Des actifs bancaires mondiaux% du PIB

La grippe porcine bancaire a encore frappé les PIGS européens (Portugal, Italie, Grèce et Espagne) avec Chypre comme membre honoraire. Mais les les autres banques gigantesques  rapport au PIB des états concernés,  doivent être réduites d’urgence sous peine que la calamité reviennent  frapper à leurs portes…..

SOURCE ET REMERCIEMENT A ANTHONY SANDERS ET AU JOURNAL LE TEMPS+ AGENCES 27/10/14

https://confoundedinterest.wordpress.com/2014/10/26/pigs-stress-ecb-fails-25-banks-as-italy-fares-worst-in-stress-test-cyprus-greece-and-portugal-have-the-banking-swine-flu-as-well/

opacheese

1 réponse »

  1. Soyez tranquille, les fonds « propres » des banques ayant passé les stress tests sont investis en actifs triple AAA, en emprunts d’Etats,
    Japon, USA, grece, Espagne, Portugal, France, QUE DU SERIEUX, dormez, dormez dormez tranquille braves gens, il est minuit moins une et jusque là tout va bien.

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