Cela se Passe Près de chez vous: Des Emergents qui s’immergent OFF SHORE dans la dette…
Un récent travail de la BRI analysé par Bloomberg, le niveau de dettes des pays émergents est très sous-évalué. Les Corporate émergents ont levé des centaines de milliards offshore au cours des dernières années et les ont dissimulées.
Elles lèvent de l’argent par des filiales opaques à l’étranger et par des détours complexes, les transfèrent à leur sociétés-mères.
On parle de plus de 550 milliards. Les pratiques comptables dissimulent le risque de change à la faveur de l’opacité des pratiques et des astuces comptables. Les conventions internationales ne permettent pas de contrer ces pratiques.
Les pays les plus concernés sont le Brésil, la Chine, le Russie, l’Inde, la Corée, le Chili, etc
Le troisième avertissement de la BRI
BRI (Bâle). La faîtière des banques centrales constate des signes grandissants de fragilité des marchés.
La Banque des règlements internationaux (BRI) a mis en lumière des signes grandissants de fragilité des marchés, malgré le climat d’euphorie qui règne actuellement en Bourse, dans son rapport trimestriel publié dimanche.
Mi-octobre, les marchés ont été confrontés à un nouvel épisode de forte volatilité qui s’est traduit par un plongeon sur les actions et une montée en flèche des écarts de crédit, ont pointé les économistes de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales, et dont le siège est à Bâle.
Le 15 octobre, le rendement sur les bonds du trésor américain à 10 ans a ainsi chuté de 37 points de base, soit une baisse inter-journalière plus marquée que le jour où la banque américaine Lehman Brothers avait, en 2008, déposé son bilan, ont-ils quantifié dans le rapport. «Et pourtant, juste quelques jours après, le calme apparent qui avait précédé est revenu», a relevé Claudio Borio, directeur du département monétaire et économique, lors d’une conférence téléphonique.
Ces variations extrêmes, déclenchées par des nouvelles économiques relativement moindres, témoignent d’une certaine fragilité de la dynamique des marchés, comme le montrent des changements rapides des investisseurs quant à la présence ou l’absence de risques.
Et il serait «imprudent» de ne pas tenir compte du fait que les marchés ne se sont pas entièrement stabilisés par eux-mêmes, a-t-il ajouté, pointant qu’une fois encore les commentaires rassurants des banques centrales avaient contribué à ramener le calme.
La divergence des politiques monétaires, entre d’un côté la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon qui ont assoupli leur politique et, de l’autre, la Réserve fédérale américaine qui a mis un terme aux rachats d’actifs et laissé envisager un relèvement de taux en 2015, ont d’ores et déjà eu un impact sur le dollar, qui s’est apprécié face à l’euro et au yen.
Par ailleurs, les prix du pétrole ont fortement reculé, ce qui peut être considéré comme une bonne nouvelle pour l’économie mondiale, a noté Claudio Borio, soulignant cependant que cette chute pourrait avoir un effet disproportionné sur certaines économies. «Les exportateurs de matières premières pourraient faire face à des défis difficiles, en particulier ceux qui se trouvent aux derniers stades de fort boom du crédit et des prix de l’immobilier», a mis en garde Claudio Borio, rappelant que ces derniers avaient fait appel aux investisseurs étrangers pour se financer. Si le dollar devait poursuivre son ascension, la charge de la dette pourrait s’alourdir et exposer les écarts entre leurs devises et leurs sources de financement. Ces développements sont particulièrement importants pour les marchés émergents, qui ont largement continué de bénéficier de prêts transfrontaliers après la crise de 2008.
La Chine, en particulier, a capté la plus large part des emprunts internationaux. Fin juin, l’encours des créances dans le pays se situait à 1100 milliards de dollars (1076 milliards de francs), ce qui en fait désormais le septième plus gros emprunteur international, derrière les Pays-Bas, mais juste devant le Japon.
Dans son rapport, la BRI proposait comme de coutume des chiffres sur l’évolution des prêts internationaux. Au deuxième trimestre, les créances transfrontalières accordées par les banques déclarantes à la BRI ont augmenté de 401 milliards de dollars pour totaliser 30’000 milliards de dollars, a précisé la BRI qui ajustait certaines des statistiques préliminaires déjà publiées en octobre. Entre fin mars et fin juin, la plus forte hausse sur la période est venue des établissements non bancaires, dont les créances ont augmenté de 207 milliards pour totaliser 12’300 milliards de dollars, soit un niveau proche d’avant crise.
Celles accordées par les banques ont pour leur part grimpé de 194 milliards, pour atteindre 17’700 milliards de dollars. Si la hausse observée au premier trimestre s’est ainsi prolongée, l’encours des prêts internationaux accordés par les banques demeurent toutefois inférieur de 22% au pic précédant la crise de 2008.
Les prêts transfrontaliers à l’égard de la zone euro ont connu leur plus forte expansion depuis 2008, augmentant de 225 milliards de dollars durant le deuxième trimestre. –
Source ats, 08.12.2014
La BRI tire la sonnette d’alarme: la hausse du dollar menace la montagne de dettes internationales

Les transactions transfrontalières en dollars ont triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre 9 000 milliards de dollars, dont 7 000 exécutées hors des Etats-Unis, indique la BIS, aussi surnommée la banque des banques centrales. Dans les pays émergents, les entreprises se sont endettées à hauteur de 2 600 milliards de dollars dans cette devise. En outre, des Etats souverains se sont aussi endettés en dollars : la Chine, le Japon, le Royaume-Uni, et la Russie, parmi d’autres.
La hausse de la parité du dollar menace donc toutes les économies avec une monnaie plus faible, une situation qui n’est pas sans évoquer ce qui s’est passé en Amérique Latine dans les années 1980, ou en Asie dans les années 1990.
De plus en plus de pays prennent des mesures pour réduire leur dépendance au dollar, réduire les emprunts à l’étranger, et mettre en place des réserves tampons auprès de leur banque centrale pour éviter une répétition de ces désastres.
Mais la BIS a également constaté que, bien que le PIB des Etats-Unis ne représente plus qu’à peine un quart du PIB mondial, les réserves mondiales en dollars détenues à l’étranger ont à peine été réduites, et représentent encore aujourd’hui près des deux tiers (61%) des réserves mondiales, contre 66% en 1978. Comment expliquer cet écart ?
La banque explique que le montant de réserves en dollars qu’un pays décide de constituer est directement lié au poids de la devise par rapport au dollar, ce que les économistes de la BIS ont appelé le « poids de la zone dollar ».
Les banques centrales des pays dont le cours de la monnaie est très stable par rapport au cours du dollar peuvent décider de stabiliser la valeur de leurs réserves de change en monnaie locale en constituant des réserves en dollars. Les économistes ont déterminé que le PIB de ces pays, qu’ils appellent « zone dollar », combiné avec celui des Etats-Unis, représente 50 à 60% du PIB mondial, et correspond donc à peu près à la proportion des réserves mondiales en dollars.
Les pays d’Amérique Latine, en particulier le Pérou et l’Uruguay, font partie de ces pays qui détiennent d’importantes réserves en dollars. En Europe, la plupart des banques centrales détiennent des réserves plus modestes en dollars.
La Russie est particulièrement affectée par la hausse du cours du dollar. Depuis le début de cette année, le rouble a perdu plus de 40% par rapport au billet vert. Or, la majeure partie des 715 milliards de dette de la Russie est exprimée en dollars.
En savoir plus sur Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
Catégories :Art de la guerre monétaire et économique, Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise, B.R.I. (Banque des Règlements Internationaux), Cela se passe près de chez vous, Changes et Devises, Commentaire de Marché, Cycle Economique et Financier, Droit, propriété, propriété intellectuelle, Express.Be, Gestion du risque, Titrisation, Produits Structurés, Fonds à formules...., Marché Obligataire, Mon Banquier est Central, Normes Comptables et Règles Prudentielles, Pays Emergents, Shadow Banking













NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS....SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON



