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Astro pour astro: Voila qui nous évite les prévisions à la c… des astro-bankers pour 2015: Cinq ans de contrariétés avant le retournement!

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Astro pour astro: Voila qui nous évite les prévisions à la c… des astro-bankers pour 2015: Cinq ans de contrariétés avant le retournement!

Astrologie. Le consensus prévoit que la crise économique et géopolitique devrait se terminer en 2020.

L’astrologie occidentale s’intéresse en premier lieu aux relations entre cycles planétaires et individus. Moins demandeur, le domaine collectif ne suscite guère d’attention. Quelques astrologues seulement s’y intéressent avec méthode, rigueur, travail et expérience, offrant des analyses par rapport à l’économie globale, les marchés financiers, la géopolitique. 

L’examen attentif et dénué d’ésotérisme des cycles planétaires apporte des repères intéressants, pour autant que l’on considère qu’il y a actuellement une crise économique, et qu’il s’agit aussi d’une crise de civilisation. 

Selon les repères retenus, la crise a commencé en 2000 (éclatement de la bulle internet), ou en 2007 (subprime). Elle a de toute manière émergé avec la décroissance des cycles saturniens: Pluton d’abord en 2000-2002, puis Neptune en 2006-2008 et Uranus en 2008-2009 (faillites bancaires et récessions). 

Pour comprendre et anticiper les grands mouvements de l’histoire, ce sont les planètes les plus lointaines qu’il s’agit de suivre: Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. Ne sont-elles pas seules à avoir une durée de révolution autour du soleil qui puisse»éventuellement»déterminer de grands cycles pour les petites affaires de notre basse et belle planète bleue? 

Saturne est à l’origine de la crise actuelle, dont le monde n’est de toute évidence pas sorti. Cette planète assure au positif un élan régulier et structurant pour l’économie mondiale, mais joue au négatif un rôle de frein puissant, provoquant parfois des crises brutales lors de ses phases les plus nocives. 

S’il n’y avait que Saturne, la crise serait déjà surmontée. Nous avons cependant affaire aussi, depuis 2012, à un conflit planétaire de première importance entre Uranus et Pluton. Cette confrontation va étendre son influence jusqu’en 2016 au moins. Depuis la révolution industrielle, elle a toujours représenté un facteur de récession, de faillites publiques, de chômage de masse. Cet élément destructeur était présent lors de la dépression des années 1930, et sous une forme un peu atténuée lors du krach de 1987. 

On peut en déduire aujourd’hui que le ralentissement sévère de la croissance mondiale va se poursuivre, affectant probablement les Etats-Unis à leur tour. Il faut aussi relever que la violence naturelle et l’individualisme d’Uranus, en conflit avec l’énergie et l’expansivité de Pluton, représentent l’un des principaux facteurs de tensions sous différentes formes. Elles favorisent en particulier le protectionnisme, les guerres, le terrorisme, les coups d’Etat, les formations populistes ou d’extrême- droite. On le vérifie aujourd’hui, et ce n’est pas terminé. 

La période actuelle est donc à hauts risques dans de nombreux domaines. Se terminera-t-elle en 2016 après le passage le plus dur de cette mauvaise configuration astrale? Probablement pas. Le principal repère suivant sera une confrontation entre Uranus et Neptune, en 2017 et 2018. On peut en attendre une chute de la consommation des ménages et un poids très négatif du chômage, peut-être même de la misère de masse. L’inflation risque en plus de ressurgir, comme le prévoient d’ailleurs les critiques les plus virulentes des politiques monétaires dominantes dans le monde développé depuis 2008. Il faut s’attendre à de violentes réactions de l’extrême-gauche, peut-être même à quelques révolutions locales d’inspiration plus ou moins marxiste. 

Saturne, comme Jupiter, seront parallèlement en piètre forme et ne soutiendront pas clairement l’économie. Elles agiront au contraire comme des freins. La croissance mondiale, de manière générale, risque de s’enliser. 

La période 2019-2020 ne sera guère plus encourageante. Contraction générale du système solaire: l’ensemble des planètes sera très concentré sur une partie assez étroite de la voûte céleste. Autant parler d’une probable nouvelle période propice aux récessions. D’autant plus subite et brutale peut-être que Saturne s’approchera négativement de Pluton. Il s’agira aussi d’un nouveau et puissant tropisme propice aux tensions générales, à de nombreux conflits armés, guerres ou attentats terroristes spectaculaires. 

D’ici 2020, heureusement, le principal cycle planétaire, entre Neptune et Pluton, est et demeurera positif. Il ne résoudra pas tous les problèmes, mais devrait en atténuer sensiblement la portée. En harmonie avec Pluton, Neptune correspond un peu à la»socialisation de l’économie», ce qui renvoie en particulier à l’action des gouvernements et surtout des banques centrales. Ces dernières feront ce qu’elles pourront, c’est-à-dire poser des rustines. Ce ne sera pas la panacée, à l’image de la politique d’endettement démesurée de la Réserve fédérale américaine ces dernières années. Les crises successives et surmontées répartissent cependant dans le temps la résolution de situations autrement inextricables. 

Cette longue phase perturbée ne devrait pas dépasser le cap de la prochaine décennie. En 2020, les plateaux de la balance commenceront à s’inverser avec la réunion majeure et enfin positive de Saturne et Pluton. C’est la promesse d’un redémarrage de l’économie mondiale, sans doute aidé enfin par des politiques fiscales plus encourageantes et de nouveaux projets d’investissements.

 Les années suivantes, jusqu’en 2035 au moins, devraient non seulement consacrer ce retour à bonne fortune, mais aussi et surtout permettre une probable nouvelle révolution industrielle. Ce sera en effet une succession magistrale de relations planétaires harmoniques, qui réuniront de manière exceptionnelle Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. L’impact devrait être colossal. L’énergie a de bonnes chances d’y jouer un rôle central, ce qui donne à penser (même si l’hypothèse est aujourd’hui très fragile) que le nucléaire pourrait bien se trouver domestiqué, et son utilisation généralisée dans bien des domaines. Il faudra donc patienter une demi-décennie pour atteindre ces années fastes. Avec le risque que la période la plus difficile soit… juste devant nous. 

Jean-françois Richard Astrologue et chroniqueur financier. Auteur d’une rubrique quotidienne «Astromarchés» depuis 2009 à l’AGEFI SUISSE

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