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Italie: Beppé Grillo montre le bout de l’oreille….

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Beppé Grillo montre le bout de l’oreille

Beppé Grillo est un faux nez, financé par une fraction de la Bourgeoisie Italienne. Peut-être la bourgeoisie industrialiste. Son jeu est complexe, son entourage beaucoup plus fin et sophistiqué que l’entourage de Syriza et Podemos.

Sur son blog le soit disant leader anti establishment écrit: « un plan B pour la sortie de l’euro est nécessaire pour l’Italie, quelque soit le gouvernement au pouvoir notre pays doit se servir de son énorme dette publique comme d’une menace dans toute négociation future avec ses partenaires européens et être prêt à nationaliser ses banques ».

L’ex-comédien, qui dirige désormais le deuxième parti d’Italie, déclare ainsi qu’il est nécessaire de tenir compte de l’exemple grec. Comparant les négociations autour du plan de sauvetage à du «nazisme explicite»,

Beppe Grillo affirme avoir «préparé un Plan B pour l’Italie afin que le pays soit prêt lorsque les créanciers viendront rôder [du côté italien]». Invitant Rome à adopter «une position anti-euro claire» Beppe Grillo estime qu’il faudrait nationaliser les banques et passer à une autre devise.

«Voilà comment ne pas perdre la première bataille lorsque le temps viendra de rompre avec l’Union européenne et la Banque centrale» écrit-il. Beppe Grillo vise ici particuliètrement l’Allemagne. Selon lui, l’Italie devrait utiliser son énorme dette, évaluée à 2 000 milliards d’euros, pour «faire pression sur l’Allemagne» – qui craint plus que tout un défaut de paiement italien – et empêcher ainsi Berlin «d’interférer avec le droit légitime de Rome de convertir sa dette dans une autre devise».

From francais.rt.com July 24, 9:28 AM

C’est la première réaction stratégique intelligente que nous voyons passer chez les eurosceptiques. Depuis la négociation grecque, la question de la remise à plat des stratégies des partis eurosceptiques est posée. En particulier, est-il possible de réformer l’euro de l’intérieur?

Italy’s debt rises to 135.1% of GDP, highest level since 1925

Avec un ratio de dette sur GDP de 130%, l’Italie est dans une situation apparente fragile. Cependant, nous sommes loin de la Grèce. La base industrielle de l’Italie est forte et si elle pouvait retrouver la latitude de dévaluer qu’elle avait avant, l’Italie ne serait pas en mauvaise situation. La dette de l’Etat est détenue en grande partie par les nationaux. L’endettement des ménages est faible, il n’y a pas de spéculation immobilière à résorber. Globalement les banques sont restées prudentes.

EN BANDE SON: 

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