Art de la guerre monétaire et économique

Explosion de la dette : après la Grèce, la France ? / 3200 milliards d’euros : la dette française cachée dont on ne parle pas…/ La dette publique française grimpe dangereusement (Georges Ugeux)

Jean Yves Archer Le Figaro 1/7/15

 L’endettement de l’Etat, frôlant désormais les 2100 milliards d’euros, a progressé de 51,6 milliards d’euros en trois mois, du jamais vu depuis début 2012. Le décryptage de Jean-Yves Archer.Advertisement

 Jean-Yves Archer est économiste. Il dirige le Cabinet Archer et anime le think tank de recherche économique Archer 58 Research. Issu de la promotion 1985 de l’E.N.A, il est titulaire d’un doctorat en Economie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En savoir plus sur son site.

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Depuis quelques années, l’été n’est plus comparable à cette période d’accalmie que constitue, en fin d’année, la trêve dite des confiseurs. Ukraine, Etat islamique, question grecque sont autant de sujets de forte actualité et de grande intensité.Dans ce contexte, l’annonce que la dette française atteint désormais 97,5% du PIB (soit 2 089,4 milliards à fin mars 2015) n’a pas reçu un écho particulièrement fort alors même que ce chiffre est important car il est l’indice que la trajectoire des finances publiques ne se corrige pas de manière bénéfique.

Permalien de l'image intégréePhoto published for Qui détient la dette de la France ?

Pour recourir au terme consacré, l’alignement des planètes (taux d’intérêt bas, pétrole moins cher, parité de l’euro à la baisse) n’a finalement qu’un effet relatif au regard des hoquets de la croissance mondiale, particulièrement aux Etats-Unis. Une croissance étriquée qui ne suffit pas, en France, à amorcer le rétablissement de nos finances, à l’inverse de la situation britannique qui partait, il est vrai, d’un solde plus dégradé.

Le méthodique Secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, avait proposé à l’adoption du Parlement, en octobre dernier, un PLF 2015 (Projet de Loi de Finances) qui décrivait ainsi l’évolution de notre dette publique: 95,3% en 2014, 97,2% en 2015, 98% en 2016 et 97,3% en 2017.

Le lecteur pressé pourrait se dire que nous sommes dans l’axe puisque 97,5% (réalisé du premier trimestre 2015) n’est guère supérieur aux 97,2% initialement envisagés.

Mais en matière de dette publique, la situation dynamique est un peu plus complexe. Nous sommes déjà à 97,5% en 2015 avant trois autres trimestres qui vont enregistrer des dépassements budgétaires dus à la poursuite de l’essor du chômage de masse et à l’approfondissement de nos efforts militaires tant à l’étranger (OPEX) que sur le sol national (Opération Sentinelle).

Rapportée au PIB, la dette s’est accrue de 1,9 point par rapport à l’année 2014, ce qui représente près de 52 milliards à ventiler entre la dette de l’Etat (+ 37,1 mds) et celles des organismes de Sécurité sociale (+ 16 mds) notamment du fait d’un effet de déconsolidation de la dette Acoss (Agence centrale des organismes de Sécurité sociale) pour 9,5 mds.

Même si l’INSEE est fidèle à sa rigueur en énonçant que «La seule observation de la variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et de celle des autres comptes financiers à payer et à recevoir», il n’en demeure pas moins que le verdict est clair. La France s’est endettée plus et plus vite que prévu par l’Etat.

La dette de la France et pourcentage du PIB. Source: Insee

Ici nous dépassons les clivages politiques et sommes face à une question de salut public. L’épilogue incertain de la question grecque ne peut qu’être un aimant qui tire vers le haut les taux d’intérêt en zone euro, donc de notre refinancement. Par-delà le talent des équipes de l’Agence France Trésor, il n’est pas improbable que la structure des taux à la fin de l’année alourdisse la charge d’intérêts de plusieurs milliards (Autour de 3) voire plus si la FED américaine décide de relever ses taux de base à horizon d’octobre 2015.

Notre dette est composée à hauteur de 1 552 milliards de titres à long terme ce qui illustre que la France est perçue comme une bonne signature. A ce propos, deux points d’analyse. Lorsque l’endettement est aisé, le politique n’est pas enclin à s’en soucier. Nous le voyons depuis des décennies. Par ailleurs, si nous inspirons confiance à nos créanciers, c’est bien davantage du fait de nos 12 000 milliards d’épargne nationale que de nos seules perspectives d’avenir ou du supposé talent de notre classe politique. L’exemple de Chypre est là pour rappeler que des ponctions autoritaires peuvent être effectuées, au-delà d’un certain seuil d’encaisses, dans les comptes des particuliers.

Le document de l’Insee nous apprend que la Grèce a été un bon débiteur au regard des prêts effectués par la France. «Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) mis en place le 7 juin 2010 emprunte sur les marchés financiers pour prêter aux États de la zone euro en difficulté (Grèce, Irlande, Portugal). Ses émissions de titres reçoivent la garantie des autres membres de la zone, dont la France. À la suite de la décision d’Eurostat du 27 janvier 2011, toutes les opérations du FESF (dettes contractées et créances acquises) sont réintégrées dans les comptes publics des pays garants, au prorata de leurs engagements. Ce traitement laisse donc leur dette nette inchangée. Au premier trimestre 2015, la Grèce a remboursé 2,4 milliards d’euros de prêts à la France dans le cadre du FESF. «

Soit bien davantage que la tranche de 1,5 milliard due au FMI.

S’agissant de la dette française, la trajectoire des finances publiques sera certainement revue et corrigée car si l’année 2016 avait déjà été planifiée comme supérieure à 2015 (98% contre 97,2%), il serait illusoire de penser que la croissance (même située à 1,3%) permette de ralentir la spirale de l’endettement.

Quant à 97,3% en 2017, le doute est permis compte-tenu de l’évolution prévisible de l’assouplissement quantitatif de la BCE puisqu’il consiste précisément à éviter la déflation en suscitant une offre abondante de liquidités susceptible de relancer une inflation modérée donc une hausse des taux.

Qui imagine que les fameux 50 milliards d’économies (à réaliser d’ici 2017) seront valablement documentés avec déjà 50 milliards de dette supplémentaire?

A quoi servirait-il de paraître aller mieux au plan du déficit si les postes de la dette explicite et de la dette implicite (engagements hors-bilan) dérapent gravement?

En doctrine budgétaire, la France doit se pencher sur les bénéficiaires de transfert de l’Etat (article 5 de la LOLF), informer loyalement sur les décrets de répartition (répartition des crédits postérieure à leur adoption en Loi de finances) et éviter que son solde structurel (déficit public hors conjoncture) continue d’être négatif au point qu’il n’induise un essor de la dette. Rappelons que, pour cette année, il s’agit d’un déficit global (au sens de Maastricht) de plus de 82 milliards avant ajustements à prévoir, qu’un collectif budgétaire aurait pu opportunément soumettre à l’examen du Parlement si certains de ses membres éminents n’avaient été mobilisés par le congrès de Poitiers.

La collision des agendas aura eu raison d’une part de la sincérité budgétaire dûment actualisée. J’en suis convaincu. A regret pour notre pays et ses choix publics.

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http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/07/01/31007-20150701ARTFIG00258-explosion-de-la-dette-apres-la-grece-la-france.php

3200 milliards d’euros : la dette française cachée dont on ne parle pas

Jean Yves Archer  Le Figaro 11/6/15

 Si la dette publique française fait l’objet de nombreuses polémiques, peu évoquent la dette hors bilan de l’état. L’économiste Jean-Yves Archer dénonce notamment les 50 milliards d’euros du poste Logement.

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Le citoyen en qualité d’électeur tout autant que de contribuable sait largement qu’il existe une dette, générée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.

Mais, il y a une dette immergée qui s’invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l’État apporte une garantie aux prêts bancaires de l’UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l’État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n’est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l’État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu’au budget annuel approuvé par le Parlement.

Autrement dit, ces trois exemples illustrent l’importance de ce que l’on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d’euros.

Dans cette question de dette publique, je dois observer que l’on abreuve les médias d’informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n’est que très rarement évoquée sauf par le désormais sénateur honoraire Philippe Marini et par son collègue socialiste Gaëtan Gorce ou le député Charles de Courson. Si l’on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

Photo published for Cette dette cachée dont personne ne parle

La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu’au jour où il est trop tard.

En pages 71 et 72 du récent rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de l’État pour l’exercice 2014, il est reproduit «le tableau de synthèse des principaux engagements hors-bilan» à l’exception des montants unitairement inférieurs à un milliard d’euros. L’annexe chiffrée fournie n’est donc pas exhaustive. À regret car «si c’est flou, c’est qu’il y a un loup» pour reprendre le mot désormais fameux de Madame Martine Aubry.

À titre informatif, au sein des 3200 mds, les engagements liés au légitime paiement futur des pensions des fonctionnaires civils et militaires représentent 1561 mds auxquels il convient d’ajouter les retraites des fonctionnaires de la Poste, soit 128 mds.

La moitié de la dette immergée vient donc des futures pensions et présente un caractère incontournable.

Le poste intitulé «Subventions aux régimes de retraites et subventions d’équilibre aux régimes spéciaux» qui se situe à hauteur de 274 milliards dont 137 pour la seule SNCF pourrait être analysé différemment. Tous ces chiffres offrent la caractéristique d’être assez stables dans le temps à l’exception très notable des «Aides au logement et contribution de l’État au financement du FNAL» qui passent de 106 mds en 2012, à 109 en 2013 puis 164 en 2014.

L’ancien Secrétaire d’État américain Henry Kissinger avait émis une boutade acide: «L’Europe? Quel est son numéro de téléphone?». On serait tenté, face à 50 milliards de glissement de dette hors-bilan lui aussi acide, de demander le numéro de portable de l’omniprésente Madame Cécile Duflot dont le «track-record» est empli de records dont les professionnels du logement se souviendront des années durant. Chacun observera le silence qui entoure ce dérapage de 50 milliards pour le poste du logement!

La dette hors-bilan comporte donc des variations qui interpellent l’entendement mais aussi de légitimes motifs: ainsi, on relève 412 mds d’engagements liés à la «garantie de protection des épargnants» ( livrets d’épargne réglementés ) au sein de la sous-rubrique «Garanties liées à des missions d’intérêt général».

Dans une «communication» (et non un rapport ce qui n’est pas neutre) de 215 pages de fin avril 2013 adressée à la Commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a décrit «Le recensement et la comptabilisation des engagements hors-bilan de l’État». Convenons que ce travail très conséquent et méthodique n’a guère atteint les oreilles du public. Tout d’abord, un certain flou l’entoure car le TIGRE («Tableau d’inventaire des garanties recensées par l’État» page 78) est toujours en cours d’élaboration par la Direction générale du Trésor.

En République, être pudique sur des chiffres du secteur public n’est jamais gage d’éthique. Le gouvernant mise sur la crédulité ou sur l’hypoalgésie tandis que le mal perdure et enfle. Un simple chiffre: avec 3.200 milliards d’euros, le hors-bilan représente 158% du PIB. Quant à sa dynamique, elle est nette: en dix ans, ce hors-bilan a été multiplié par 3,5.

D’autant que la crise a évidemment un impact: ainsi, les différents mécanismes de sauvetage de la zone euro (MES) pèsent pour près de 130 mds au sein du passif hors-bilan.

Dans ce panorama qui invite au sérieux et à la componction, il faut noter que l’État ne perçoit plus qu’un milliard en 2012 (contre 4 en 2006) au titre des garanties qu’il consent. «Plus la protection de l’État a été recherchée, moins elle a été rétribuée par les entités qui en bénéficiaient». ( rapport de 2013 sous l’élaboration du président de la première Chambre: M. Raoul Briet)

«L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde» a écrit le libéral Frédéric Bastiat (Sophismes économiques). Plus d’un siècle et demi après, cette phrase s’applique à cette partie immergée de l’iceberg qu’est la dette hors-bilan. Ainsi, le tableau de la page 41 nous apprend que le «démantèlement des matériels militaires, destruction de munitions, dépollution de sites militaires, engagements de nature fiscale» ne sont pas encore exhaustivement quantifiés et ont précisément fait l’objet, en 2015, d’une réserve de la Cour sur les comptes 2014 de l’État.

De surcroît, les engagements au titre du commerce extérieur (Assurance-crédit COFACE) appellent à la vigilance (85 mds), il est crucial de relever que la dette garantie directement par l’État atteint 194 mds.

Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l’année électorale de 2017. «Nous sommes dans une ruelle étroite et des deux toits opposés, il pleut également sur nous.» Jean Jaurès. (Oeuvres Tome 8: Défense républicaine et participation ministérielle). Oui, les deux dettes implicite et explicite sont deux toits dont le financement supposerait l’équivalent arithmétique de 19 années de pression fiscale sous condition impérative d’absence d’ajout de déficit annuel additionnel.

Tels sont les faits saillants de cette dette qui rend muettes la plupart des voix politiques, à l’exception -jadis- de celle de Raymond Barre.

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/11/31007-20150611ARTFIG00140-3200-milliards-d-euros-la-dette-francaise-cachee-dont-on-ne-parle-pas.php

La dette publique française grimpe dangereusement

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 Source : INSEE

Suite à la récente débâcle autour de la crise grecque et malgré la position de médiateur prise par François Hollande, il ne faut cependant pas oublier que le niveau d’endettement de la France est tout aussi préoccupant.

En cause : un déficit public non maitrisé et un gouvernement trop gourmand

Au premier trimestre 2015, la dette publique a augmenté de 51,6 Md€ pour atteindre 2.089,4 Md€ (soit 97,5 % du PIB). L’Agence France Trésor a en effet accéléré ses emprunts au premier trimestre 2015 afin de bénéficier des taux d’intérêts faibles et ainsi financer le déficit public à prix réduit. Cependant l’administration française semble avoir oublié que la dette est semblable à la nourriture fast-food : ce n’est pas parce que celle-ci n’est pas chère qu’il faut en consommer plus que neécessaire.

Depuis la prise de mandat de François Hollande, la dette publique a grimpé de 262,7 Md€ soit 14,4%, résultat d’une croissance atone et d’un déficit public répété (4,0% du PIB pour 2014 contrairement au 3,0% demandé par le traité de Maastricht) obligeant l’Etat français à se financer sur les marches obligataires.

Sarkozy et Hollande

france 1

Source : INSEE

Si nous comparons l’évolution de la dette française sur les huit dernières années, nous pouvons effectivement constater que sous le mandat de Nicolas Sarkozy la dette a progressé d’environ 600 Md€ soit 50% en cinq ans. Les 262 Md€ en trois ans pour Francois Hollande avec 14% sont nettement plus modérés.

Vers une dette dépassant 100% du PIB en 2015 ?
Bienvenue au club des triples chiffres : la France rejoint l’Italie et la Grèce à grands pas.

La perspective négative de deux agences de notation reflète la faible marge de manœuvre du gouvernement à cause d’un niveau d’imposition déjà élevé couplé à une incapacité à assainir les finances publiques.

Capture

Sans une reprise de la croissance autour de 2%, les agences prévoient que le ratio d’endettement de la France continuera de grimper. Nous pouvons ainsi comprendre l’urgence du vote sur la loi Macron afin de relancer la croissance et la cession de 4 Md€ d’actifs prévue par l’Etat pour ne pas atteindre la barre des 100%.

  • La France joue-t-elle avec le feu ?

1. L’augmentation du service de la dette (43,2 Md€ en 2014)

La France vient de subir un triplement de son rendement souverain obligataire à 10 ans, aux alentours de 1%. Elle n’est pas à l’abri d’une augmentation supérieure des taux d’intérêts auxquels elle pourra emprunter surtout si, comme prévu, les taux américains augmentent en Septembre.

france 2

Source : Bloomberg

2. La dette additionnelle.

A un rythme de 100 milliards de dette additionnelle, la tension sur les taux pourrait être endogène et le surcout de financement s’appliquer à l’ensemble de la dette française. La France devient de moins en moins crédible dans ses négociations financières sur la scène Européenne.

Alors que la France n’arrive pas à réduire son ratio d’endettement et son déficit public, les discussions futures risquent d’être compliquées !

gateway

http://finance.blog.lemonde.fr/2015/08/06/la-dette-publique-francaise-grimpe-dangereusement/

EN BANDE SON:  


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10 réponses »

  1. « La France vient de subir un triplement de son rendement souverain obligataire à 10 ans, aux alentours de 1% » nous dit Monsieur Ugeux. Qui se décrédibilise donc totalement par cette seule phrase. En effet, passer d’un taux à 0,40% (qui a eu cours pendant même pas un mois du reste) à 0,85% (actuellement), c’est une augmentation de seulement 0,45%.

    Cela laisse les taux à un niveau inespéré pour Hollandouille le gavno.

    Pour l’Allemagne, dont le Bund à 10 ans avait atteint le niveau de 0,01%, Monsieur Ugeux ne dit pas qu’elle a subi une multiplication par 50 de son taux de financement ?

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    • L’accumulation de dettes ne vient que de l’absence de monnaie permanente régulée.
      Soit les banquiers vont devoir accepter les fuites et les pertes, soit elles tolèrent l’absence de monopole. Il en sera de même de la BCE. Il reste les taux usuraires nuls ou négatifs vis à vis de l’inflation.
      Ainsi nous pourrons résoudre les crises d’endettement des états.
      Mais, évidemment, certains individus préfèreront se complaire dans des états d’esprits charognards.

      Il est préférable que le surendettement de l’état n’attente à l’ordre public, ni à ses missions.
      La lecture financière étant particulièrement interprétable et malléable, aucune doxa économique ne peut prévaloir en ce qui concerne la pérennité et la stabilité étatique.

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