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Les statistiques américaines des inscriptions au chômage : un nouveau chiffre bidon
La Chine est souvent raillée pour le manque de crédibilité de ses statistiques économiques, mais depuis 2008, les États-Unis et le monde occidental peuvent aisément soutenir la comparaison. Pour l’illustrer aujourd’hui nous nous penchons sur les statistiques américaines des inscriptions au chômage et sur un simple graphique qui permet de mettre en évidence leurs « anomalies » via l’article de Dave Kranzler, d’IRD :
« (…) Si les statistiques des créations d’emplois, qui ne sont rien d’autre qu’un ramassis de fabrications dans leur intégralité, peuvent contenir ici et là une once de réalité statistique, le rapport hebdomadaire des inscriptions au chômage est l’incarnation de l’absurdité. Pardon, je retire ce que j’ai dit : ce rapport montre à quel point le gouvernement prend la population pour des idiots.
La semaine dernière j’ai écrit un article dans lequel je détaille pourquoi ces statistiques sont dénuées de sens (note : en pointant du doigt la baisse du taux de participation à la population active, des divergences entre les statistiques des Fed régionales et du gouvernement).
Le fait que le gouvernement puisse publier des statistiques économiques qui sont à 1000 lieues de la réalité montre à quel point il est devenu identique à ces gouvernements de républiques bananières d’Amérique du Sud des années 70 dont nous nous moquions allègrement.
(Note : le Challenger Job Cuts report rapporte chaque mois les licenciements qui ont été annoncés par les entreprises. Cette statistique est compilée par la société privée Challenger, Grey & Christmas par région et par secteur. Il s’agit d’un indicateur utilisé pour déterminer la vigueur du marché du travail.)
Je retire donc ma déclaration concernant l’inutilité de cette statistique. Elle prouve que le gouvernement a décidé de substituer la réalité par une fable. Il montre jusqu’où le gouvernement est prêt à aller pour perpétuer la fraude et le crime qui se cache derrière l’énorme Ponzi qu’est notre économie, et transférer ainsi un maximum d’argent de la populace américaine vers les poches des élites. »
http://investmentresearchdynamics.com/the-jobless-claims-metric-is-complete-joke/
Charles Sannat: ARNAQUE! Etats-Unis: les inscriptions au chômage au plus bas depuis 42 ans
Le 19 oct 2015 insolentiae
Cette dépêche de l’AFP nous apprend qu’officiellement les « inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé à leur plus bas niveau en 42 ans selon les données publiées jeudi par le département du Travail ».
« A la surprise des analystes, le ministère a enregistré le dépôt de 255.000 demandes d’allocations chômage pendant la semaine close le 10 octobre (-3%), en données corrigées des variations saisonnières ».
Voilà une nouvelle excellente n’est-ce pas?
Sauf qu’en réalité tout cela encore une fois repose sur une immense arnaque statistique puisque le système US est très peu généreux avec les demandeurs d’emplois et être inscrit ne sert pas à grand-chose. Du coup l’immense majorité des chômeurs se retrouve hors des demandeurs d’emploi, dans la catégorie « not in labour force » ce qui veut dire non comptabilisé dans la force de travail.
Cette astuce fait donc baisser le chômage de plusieurs millions de personnes.
Cette catégorie des personnes en âge de travailler, mais ne faisant pas partie de la population active, est de plus de 94 millions d’américains. C’est tout juste monumental. A cela on peut ajouter les 7 millions de chômeurs officiels.
Voilà la réalité de la reprise américaine et plus généralement de l’immense stagnation mondiale pour ne pas parler de récession.
Cette précarisation ne concerne pas uniquement les Etats-Unis. Partout dans notre pays de plus en plus de nos concitoyens perdent leur travail ou ont de plus en plus peur de le perdre. Tout cela est vécu à chaque fois comme un drame personnel alors que nous affrontons une catastrophe collective.
Je vous invite à vous préparer à titre individuel. Soyez prudent et entreprenant. Ayez une véritable culture de l’anticipation et menez une réflexion sur votre employabilité.
EN BANDE SON:
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Je ne suis nullement surpris, les Etats Unis ne sont que dans le mensonge, comme leur position contre les russes à laquelle ils ont poussé les Européens.
Si nous ne voyons pas clair, dommage pour nous, mais ces OCCIDENTAUX devraient de cesser de plier devant les U.S.A. qui en plus veulent une alliance avec l’EUROPE pour mieux la digérer.
A Bon Entendeur/
Très cordialement.
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Nobel doit se retourner dans sa tombe….
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Tout cela se passe sous la présidence de quelqu’un qui a reçu le prix Nobel de la paix.
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Quoi il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak ? On a tué des centaines de milliers d’innocents et foutu un boxon monstre au moyen-orient pour rien ? Bon alors on peut bien truquer les chiffres du chômage.
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OU ALLONS NOUS?.
Pour seulement envisager de comprendre l’histoire qui déroule ses événements, il nous faut nous interroger sous 2 axes:
Pourquoi les réalités d’aujourd’hui sont elles ce qu’elles sont ?
Comment ces réalités en viennent à se réaliser ?.
Ce qui fait le tissage de l’Histoire… c’est l’Humain selon sa constitution psychologique (ses représentations imaginatives, ses attentes, ses frustrations, la coloration de ses langages au travers des signes, la nature de son passif individuel/collectif -mémoires- et son arborescence formelle -actes/pensées-.etc….)
Ainsi l’Humain est le pivot de son Histoire et son environnement/biotope interagit réciproquement.
Entre le monde qui l’entoure et le monde de l’intime, se projette une idéalisation de soi, des autres et… de « l’après monde ».
Cette lutte d’influence -entre « moi » et « eux » et la Nature- triangule l’espace cognitif en lui donnant une profondeur de champs ou l’Etre se situe entre 2 horizons spatio-temporels, l’un pour le passé et l’autre pour le futur (le futur résultant subjectivement de l’appréhension de l’avenir et l’avenir étant objectivement ce qui vient à soi)… De nouveau, il y a triangulation entre se sentir « avoir été » (passé), se sentir etre (présent) et se voir etre (futur), si bien que la mémoire apparait comme le refuge explicatif: mémoire du passé et du présent selon l’état proprio-perceptif du sujet tel qu’il se conçoit mais aussi tel qu’il désire etre. Le désir constitue le combustible de l’intention et de l’attention et se conçoit alors sur le mode projectif, il n’implique aucunement d’etre conscientisé car sa formulation procède des mémoires (de l’espèce ou de l’individu) qui constitue le « livre » de la vie. Entre les mémoires et les désirs se combine l’action qui n’est que la résultante d’une tension générant le mouvement. Cette tension est aussi présente dans la triangulation décrite plus haut.
Pour comprendre le monde et son Histoire il nous faut débroussailler le complexe et tendre vers le moyeu qui fait tourner la roue car ce qui sépare le moyeu de la roue c’est le « seuil », l’interstice qui constitue l’expression formelle et première surdéterminant les opposés (2d) et les complémentarités (3d)… c’est donc en intégrant dans nos raisonnements une 4ème dimension cognitive que nous pouvons saisir, comme solution explicative, la « raison de l’Histoire », son rapport étroit à l’Etre (sa quintessence) et au Non Etre (la matière en tant que véhicule des expressions sensibles).
Ainsi, au pourquoi et au comment les réalités historiques prennent formes , il nous faut sonder l’Etre en soi, ses lois, les lois organisationnelles, leur logiciel d’action au travers des similitudes observables dans chaque domaine de réalité mais rechercher aussi la raison d’etre qui motive l’architecturation du reel dans sa globalité, car rien ne serait exister sans raison… meme le chaos est dans l’ordre des choses et le paradoxe n’en est plus un… le chaos n’est qu’un ordre dégénéré, comme la haine pour l’Amour.
Selon moi,, considérant la notion de hasard comme une impasse conceptuelle signifiant l’impossibilité du sujet à formuler une explication satisfaisante d’une réalité complexe, nous ne pouvons concevoir la dynamique du monde/univers en éliminant de l’équation la « raison d’etre », c.à.d le sens intime de l’existant. Le principe unificateur d’EVOLUTION CREATRICE permet de comprendre le role des contraintes (« les malheurs du monde »), le poids de l’Histoire, son orientation et les réponses adaptatives qu’elle implique en retour, et, puisque la mémoire des traumatismes scelle les comportements de demain, il se dessine alors des options ou le libre arbitre peut opérer dans le champs des prévalences ( memoires).
Nombre de philosophes s’interrogeaient ainsi: « le libre arbitre humain est il compatible avec l’idée que Dieu se fait de l’avenir ? ».
Le langage du reel dans sa cruauté apparente oblige les etres à se transcender, à s’alléger du poids de leurs imperfections… la montgolfière ne monte jamais si haut que délestée de ses poids ( foncièrement égotiques chez l’Humain).
L’Histoire collective, puisque le mondialisme des échanges est devenue la norme et qu’à travers lui vélocité et densité d’information impriment cette caractéristique si sensible d’une contraction du temps, correspondant in extenso à une période de chaos/entropie. Mensonges et crimes en tous genres sont la marque virale insistante de notre époque… époque agonisante qui laisse pressentir l’ébauche d’un nouveau monde… au sortir de la caverne.
RMQ: les sujets que j’aborde l’ont été de manière très succinte et aurait mérité des approfondissements (conscient/inconscient, mémoires/schèmes et patterns mémoriels…)
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Avec tous nos remerciements !
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