Souverainiste Européen : antimondialiste raisonnable, antiislamiste raisonné, anticapitaliste financier mais pas trop et antisocialiste fabien mais pas assez….Libertarien par Idéal mais Etatiste par pragmatisme ! Cours Forrest cours !
"Nous vivons une époque nietzschéenne marqué du sceau de la volonté de puissance dans un monde qui ne veut croire qu’au messianisme religieux et marxiste !"
"Le Présent éclaire notre Passé pour mieux construire notre Futur !"
"Le sexe, la drogue et le rock and roll sont au jeune fou ce que les textes, le grog et les patates chaudes sont au vieux Sage"
" Mieux vaut une fin terrifiante qu’une terreur sans fin "
"Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort… Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche"
"Ce qui ne peut perdurer finira forcément par cesser"
"Celui qui a péché par la Dette doit périr dans la Dèche"
« L’Ultraliberalisme et le Néokeynésianisme sont les deux faces d’une même pièce : Une sorte d’immense farce tragico-comique »
-Nous n’allons pas faire la guerre à la Turquie, mais nous allons revoir tous nos accords avec le gouvernement Turc.
-Notre attitude à l’égard du peuple turc n’a pas changé, mais celle à l’égard de ses leaders si.
-Poutine conteste la version donnée par Erdogan des faits de mardi.
-La Russie dès Mercredi a bombardé les rebelles près de la frontière y compris les tribus Turkmènes amies des Turcs.
La Russie va déployer des missiles à 30 miles au sud de la frontière turque afin de protéger ses avions dans le futur.
-La Russie a annoncé qu’elle déconseillait à ses citoyens de d’aller en Turquie ; les touristes russes constituent une proportion considérable de la clientèle touristique turque, avec 3,3 millions de visiteurs, soit 12% du total.
-Le parlement russe a proposé de punir d’un emprisonnement de 5 ans, toute personne qui nierait le génocide Arménien de 1915.
-La Russie veut attirer l’attention de l’OTAN sur les liens suspects de la Turquie avec les terroristes d’ISIS
-Un raid Américain sur les installations qui abritent le responsable financier d’ISIS a fourni en Juillet dernier des preuves que des officiels turcs de haut niveau achetaient des cargaisons de pétrole d’ISIS.
-Le vice-président Américain Biden a révélé que la Turquie fermait les yeux sur la contrebande d’armes et de personnel combattant pendant la guerre contre la Syrie.
-Hollande voudrait que l’on ferme la frontière poreuse entre la Turquie et la Syrie car c’est la route empruntée par les combattants d’ISIS. Cette demande de Hollande est soutenue par le ministre russe des Affaires Etrangères, Lavrov.
25 Novembre 2015 , Rédigé par Observatus geopoliticus /Chronique du Grand Jeu
Au lendemain du mini acte de guerre turc contre la Russie, la tension ne diminue pas et ce n’est pas la timide tentative d’apaisement du premier ministre turc – « la Russie est un pays voisin et ami » – qui changera grand chose.. Poutine a, dans un discours d’une franchise rarement vue au niveau international, qualifié hier la Turquie de « complice des terroristes » et assuré que ce « crime ne resterait pas impuni ». Son Premier ministre, le pourtant placide Medvedev, double aujourd’hui la mise :
« Les actions de la Turquie constituent de facto une protection de l’Etat Islamique. Ce n’est guère étonnant étant donné les informations que nous avons sur les intérêts financiers directs de certains haut responsables turcs dans le pétrole fourni par l’EI. Ces actes criminels et sans vergogne des autorités turques créent une dangereuse escalade ». Ambiance, ambiance…
Si l’on en croit les derniers développements, le terme de « crime » est difficilement contestable. Le copilote survivant a déclaré que le SU-24 n’avait reçu aucun avertissement. Nous avons aussi montré que si incursion il y a eu, elle n’a duré que quelques secondes, faisant dire à Lavrov que c’était une « provocation planifiée », ce que confirme aussi l’opposition turque. Quant à l’invraisemblable hypocrisie d’Ankara, elle est exemplifiée par le fait que les avions turcs ont violé à 2 244 reprises l’espace aérien grec en 2014 :
Un véritable Etat voyou, ami de l’Occident et membre de l’OTAN…
Les premières mesures russes sont dans la droite ligne de ce que nous prévoyions hier. Des S-400, peut-être le meilleur système anti-aérien du monde à l’heure actuelle, seront déployés à 30 km de la frontière turque, fermant le ciel syrien à l’OTAN. Comme si ça ne suffisait pas, le croiseur lance-missiles Moskva, équipé de systèmes antiaériens poussés, est arrivé à toute vapeur sur la côte de Lattaquié, prêt à descendre tout ce qui bouge. Les jets ottomans n’ont pas trop intérêt à traîner dans le coin…
Par ailleurs, Moscou a suspendu toute coopération militaire avec Ankara, recommandé à ses touristes de ne plus aller en Turquie et envisage divers boycotts de produits turcs. Ca, c’est pour la première phase, immédiate. Medvedev est allé plus loin, affirmant que le gouvernement russe reconsidérait maintenant un certain nombre d’accords, dont le Turk Stream ou le projet de première centrale nucléaire en Turquie.
Reste le plus important : l’armement des Kurdes syriens. Gageons que s’il se réalise, il ne sera connu qu’une fois réalisé, Poutine mettant le sultan devant le fait accompli, vieille habitude russe…
26 Novembre 2015 , Rédigé par Observatus geopoliticus
Alors que commencent à émerger des information sur les liens entre le troisième fils d’Erdogan et le pétrole de Daech, on se demande quand même ce qui a pris les Turcs de se tirer une balle dans le pied.
Les Russes bombardent maintenant avec allégresse la zone où le vieux Sukhoi 24 a été abattu. Les Turkmènes affiliés à Al Nosra, Al Qaeda en Syrie pour les intimes, vont longtemps regretter d’avoir dansé autour du cadavre du pilote. Les déclarations des officiels russes sur leur annihilation sont peut-être exagérées mais il semble évident qu’ils en ont pris pour leur grade. Si le but d’Ankara était de les protéger, c’est raté…
Les S-400 sont déjà en place ainsi que le Moskva anti-aérien au large des côtes syriennes. Plus un avion ne survolera le ciel syrien, du moins dans sa partie occidentale, sans l’accord de Moscou. Si le sultan comptait encore bombarder de temps en temps les YPG kurdes, c’est fini… Notons d’ailleurs qu’Américains et Turcs s’opposaient depuis longtemps à l’installation de S-400 en Syrie, car susceptible de bouleverser la balance stratégique. L’incident de mardi est un prétexte en or pour le Kremlin.
Ajoutons également que la décision de l’état-major russe d’accompagner désormais les bombardiers en mission par des chasseurs chargés de les protéger signifie tout simplement l’envoi de chasseurs supplémentaires, les quatre Sukhois 30 n’étant pas assez nombreux. Là encore, tout ce qu’Erdogan aura réussi à faire est de donner aux Russes une raison pour renforcer leur présence aérienne en Syrie, changeant la donne stratégique. Obama doit être furax…
Mais ce qui gêne le plus les dirigeants occidentaux est la possibilité, bien réelle maintenant, de voir un avion turc abattu par les Russes dans un contexte de soutien de l’opinion publique occidentale à la Russie. Le choix sera cornélien : soutenir Ankara en se bouchant le nez au nom de l’article 5 de l’OTAN et s’aliéner des pans entiers de l’opinion occidentale très remontée contre la Turquie après les attentats de Paris, ou laisser tomber le sultan et risquer de faire de l’organisation atlantique une coquille vide.
On comprend que les réactions des leaders otaniens aient été pour le moins mesurées après l’incident. Au-delà des déclarations formelles de « solidarité » avec l’allié turc, les messages étaient surtout destinés au sultan : tu te calmes et tu ne nous mets surtout pas dans une situation inextricable.
Pendant ce temps, en Russie, les entreprises turques ont vu débouler des agents du ministère des finances tandis que des tonnes de produits turcs sont bloqués à la frontière, que les camions sont refoulés ainsi que les touristes. Et ce n’est qu’un début, Medvedev ayant donné deux jours aux services compétents pour élaborer des sanctions. Quant aux touristes russes qui allaient en masse se dorer la pilule sur les plages turques, c’est un manque à gagner potentiel de 10 milliards pour Ankara, ce qui n’est pas négligeable.
On comprend dans ces conditions que le sultan soit un peu fébrile, alternant les coups de menton –non, je ne m’excuserai pas – et les ronds de jambe – « Nous aurions agi autrement si nous avions su que l’avion était russe ». Voulant à tout prix sauver la face mais commençant sans doute à réaliser l’énormité de la bourde, Erdogan ne sait plus trop sur quel pied danser.
les turcs affirment avoir fait les sommations d’usage (dans le temps record de 17 secondes) mais aussi ne savaient pas que c’était un avion russe …
Mazette
Ben, Poutine a tout dit : rien contre les Turcs –le peuple–, beaucoup contre ses dirigeants ou au moins certains d’entre eux.
Le truc rigolo, si la situation n’était pas si dramatique, serait que la Grèce applique aux aviateurs turcs leur propre « règles d’engagement ». Deux pays de l’OTAN dont l’un (la Grèce) est équipé de S300 russes.
BRAVO…..POUTINE LES Français sont de votre …Côté…..pas celui de ce….SALE TRAÎTRE DE ….ERDOGAN….IL SE FERA BUTER….PAR L’EUROPE OU SON…..PEUPLE????
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je me demande s’il n’y a pas derrière tout cela une part de la bêtise étasunienne à intégrer dans l’analyse ?
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les turcs affirment avoir fait les sommations d’usage (dans le temps record de 17 secondes) mais aussi ne savaient pas que c’était un avion russe …
Mazette
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Ben, Poutine a tout dit : rien contre les Turcs –le peuple–, beaucoup contre ses dirigeants ou au moins certains d’entre eux.
Le truc rigolo, si la situation n’était pas si dramatique, serait que la Grèce applique aux aviateurs turcs leur propre « règles d’engagement ». Deux pays de l’OTAN dont l’un (la Grèce) est équipé de S300 russes.
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