Douce France

Politique Friction: Le FN, vrai vainqueur des élections régionales? (Eric Verhaeghe)/ L’échec du front est un succès ! (Bruno Bertez)

Le FN, vrai vainqueur des élections régionales? Par Eric Verhaeghe

Une poussée du FN partout au second tour

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Une comparaison, région par région, des résultats entre le premier et le second tour, montre que le FN n’a pas souffert d’une augmentation de la participation au vote, bien au contraire. Partout, le nombre de voix remportées par le Front National a augmenté.

Ainsi, dans le Nord, Marine Le Pen a gagné 100.000 voix, soit la moitié des nouveaux votants au second tour. En Lotharingie, Florian Philippot a gagné 150.000 voix, soit 40% des nouveaux votants. Dans le Sud-Est, Marion Maréchal-Le Pen a gagné 70.000 voix, alors que le nombre de votants a globalement stagné. Dans le Midi, Louis Aliot gagne 150.000 voix, soit, là encore, la moitié des nouveaux votants.

Autrement dit, l’augmentation du taux de participation n’est pas due, comme par le passé, à des électeurs « traditionnels » qui se sont déplacés pour faire barrage au Front National. Les résultats montrent que partout le parti d’extrême droite en « a sous la pédale » et dispose d’un réservoir de sympathie qui déborde le score qu’il a réalisé dimanche dernier, et probablement ce dimanche.

Le naufrage des partis de gouvernement

Logiquement, cette incontestable dynamique électorale affaiblit la légitimité des présidents élus, y compris grâce à un front républicain.

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Ainsi, dans le Nord, Xavier Bertrand est élu grâce à 32,5% des inscrits. L’appel de la gauche en sa faveur ne lui vaut donc pas plus d’un suffrage sur trois électeurs… En Lotharingie, Philippe Richert fait pire avec 27% des inscrits. Dans le Rhône, Laurent Wauquiez n’en représente pas 23%. En Bourgogne, l’inconnue Marie-Guite Dufay en représente moins de 21%. Dans le Val-de-Loire, le socialiste Bonneau en représente tout juste 20%. Dans le Midi, l’addition des voix de Carole Delga et de Dominique Reynié n’atteint pas les 39%.

Une mention toute particulière revient à Christian Estrosi qui atteint péniblement les 30% des inscrits. Dans une région qui brille par sa faible inclination pour la gauche, et alors même que la gauche s’était désistée en sa faveur, ce proche de Nicolas Sarkozy découvre tout à coup son extrême faiblesse électorale.

L’effet 2002 est bien mort

On se souvient que, le 21 avril 2002, la défaite de Lionel Jospin au premier tour des présidentielles avait produit un électro-choc dans l’opinion grâce auquel Jacques Chirac avait été largement réélu. Le même phénomène ne s’est manifestement pas reproduit en 2015: la stratégie de front républicain n’a guère permis aux candidats de l’union de réaliser des scores importants.

C’est un événement politique majeur. A l’approche de 2017, il est évident que le candidat qui affronterait Marine Le Pen au second tour des présidentielles, si cette configuration devait se présenter, ne bénéficierait pas forcément d’un report massif des voix « républicaines » et devrait mener une campagne beaucoup plus dure que Jacques Chirac en son temps.

Cette donnée est particulièrement vraie pour un candidat de gauche, dont il n’est pas évident qu’il se présenterait en bonne posture face aux électeurs.

Vers une ligue du Nord?

Reste que la France est désormais clairement divisée entre le sud de la Loire, où la gauche est globalement majoritaire, et le Nord et l’Est de la Loire, où la droite et l’extrême droite effectuent d’importantes percées. Cette césure n’est pas indifférente à l’effet « banane bleue » européenne. Les régions qui sont incluses dans le périmètre de prospérité européenne inclinent à droite, alors que les zones les plus étrangères à cet effet balancent à gauche.

FN

Le phénomène risque de s’accentuer dans les années futures. Il témoigne de la virulence des érosions dont souffrent les logiques de solidarité dans un espace de plus en plus concurrentiel.

On observera avec attention l’impact de cette logique centrifuge sur la cohésion française dans les mois à venir.

Vers une victimisation du FN

A cette segmentation géographique s’ajoute un effet à retardement qui pourrait déstabiliser le paysage politique français. Le fait que le FN soit la première force politique en France aujourd’hui et qu’il ne décroche aucune région, notamment du fait des désistements, nourrit forcément le sentiment qu’il existe une collusion entre les partis du gouvernement pour éviter tout renouvellement politique. Pour les partis de gouvernement, cette donnée risque de se révéler très dangereuse. Elle sonne en effet comme un ultime avertissement: si ces partis ne parviennent pas à changer la donne, ils risquent de perdre fortement en crédibilité, en donnant le sentiment de s’unir pour conserver leurs avantages sans se soucier de l’intérêt général.

http://www.eric-verhaeghe.fr/le-fn-vrai-vainqueur-des-elections-regionales/

L’électorat français s’extrême-droitise-t-il?

Voici le graphique que ce petit historique donne:

Extrême-droite

 

Le graphique montre l’évolution des suffrages recueillis par le Front National depuis 2002. Avant l’arrivée à la présidence de Marine Le Pen, le parti n’avait jamais dépassé les 5,25 millions de voix (premier tour de la présidentielle).

Depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la présidence, le parti améliore globalement ses scores, et flirte avec la barre des 6 millions de voix, voire la dépasse. Toutefois, il n’est pas évident de distinguer « l’effet Hollande » et « l’effet Marine » dans cette évolution. La hausse globale des scores constatée depuis 2012 peut tenir de ces deux effets cumulatifs.

Au vu des courbes, en tout cas, il est difficile d’évoquer une radicalisation massive de l’électorat qui reste, notamment aux municipales, régulièrement réticent vis-à-vis d’une « contamination » globale par le FN.

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L’électorat d’extrême-gauche

Parallèlement, il est impressionnant de constater que l’électorat d’extrême gauche s’est effondré durant ces dix dernières années, et tout spécialement depuis 2012.

En 2007, les listes d’extrême gauche avaient obtenu au premier tour des présidentielles environ 3,3 millions de voix. En 2012, ce score était monté, au premier tour des présidentielles, à 4,6 millions de voix (soit 1 million de voix de moins que le FN). Au premier tour des législatives de 2012, le score de l’extrême gauche était ramené à 2 millions de voix environ (le Front de Gauche n’atteignant même pas les 1,8 millions de voix). Au premier tour des municipales de 2014, l’extrême gauche n’avait pas atteint le million d’électeurs, et aux européennes, les listes Front de Gauche et d’extrême gauche avaient plafonné à 1,5 million d’électeurs, quand le FN s’approchait des 5 millions…

Aux régionales de 2015, la gauche de la gauche est passée au laminoir. L’agrégat de l’extrême gauche, du Front de Gauche et du Parti Communiste a plafonné à 1,2 millions de voix.

Le paradoxe de l’extrême gauche

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Tout le paradoxe de la situation repose bien entendu dans la différence de représentation politique entre les deux forces. S’il est faux de soutenir que l’électorat français soutient massivement l’extrême droite, il est en revanche vérifiable que la dynamique électorale du FN n’a aucune commune mesure avec celle de l’extrême gauche. Pourtant, le Front de Gauche dispose d’un groupe à l’Assemblée Nationale et d’un autre au Sénat.

C’est le paradoxe français: le système électoral y surreprésente les forces les moins vivaces, et y sous-représente les plus dynamiques.

Il faut peut-être se demander si cette distorsion n’est pas, à terme, porteuse de risque.

http://www.eric-verhaeghe.fr/lelectorat-francais-sextreme-droitise-t-il/

L’échec du front est un succès ! Par Bruno Bertez

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L’échec du Front National est en réalité un succès, un succès pour les gens qui comme moi, n’ont qu’une attitude tactique vis à vis du Front.

Voici les articulations de notre logique :

-Le Front contrairement aux cris d’orfraie du duopole politique UMPS et de sa clique médiatique n’est pas un danger pour les institutions. Elles sont conçues pour permettre de le neutraliser. C’était volontaire en son temps, pour rendre la France gouvernable. Ce qui n’était pas prévu, c’est que le système deviendrait scélérat et pervers avec la constitution d’une social-démocratie qui tromperait le peuple par une fausse alternance de fausse droite et de fausse gauche.

-Le Front n’est pas mûr pour exercer le moindre pouvoir, il est et reste un parti attrape-tout, fourre-tout, dominé par l’incohérence programmatique et des ambiguïtés principielles et fondamentales. Son « succès » repose encore sur le négatif, le rejet, plus que sur l’adhésion. Le Front est encore en grande partie prisonnier de sa fonction tribunitienne.

-Le Front n’a pas de stratégie et pour le moment il refuse de se remettre en question et d ‘en élaborer une. Insuffisance de ses chefs, vice fondamental, nous réservons notre réponse sur cette question majeure.

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Que l’on ne s’y trompe pas, notre propos n’est pas dénigrer ou de rabaisser ce qui a été fait, mais de relativiser, de montrer que ce n’est qu’une étape. L’échec était et est nécessaire pour aborder l’étape suivante. De toute façon si il n’y pas d’étape suivante le Front n’a pas de raison historique d’exister. Sa raison historique d’exister c’est la nécessité d’infléchir la politique suivie par notre pays à la fois au plan domestique, au plan européen et au plan global.

Nous n’en avons rien à faire que Marine ou sa nièce se promènent sous les ors de la République, avec un chauffeur et du personnel de sécurité. Les communistes qui étaient autrement retors et aguerris se sont fait rouler dans la farine et le peuple avec eux lorsqu’ils sont « montés » aux affaires, ce qui fut leur déchéance. La fonction historique du Front, c’est de représenter les laissés pour compte du progrès, de l’Europe, de la mondialisation, de la morale même, et de créer le conflit, les contradictions, les dépassements qui permettrons l’advenue, l’émergence d’une situation plus satisfaisante et surtout plus adaptée.

La fonction historique du Front c’est, par la réintégration dans la vie politique des groupes sociaux qui en sont exclu, de forcer à une meilleure adaptation de la France dans l’intérêt des Français présent et à venir, et pas seulement des minorités dominantes d’une part et du reste du monde d’autre part.

Un parti politique est là pour représenter le souverain et servir d’intermédiaire entre le peuple et le Pouvoir. Entre le passé et le présent, entre le présent et l’avenir. Il est une sorte de médiation de l’histoire. Un trait d’union, une courroie. L’ordre naturel des choses, c’est la naissance du parti, son ascension sur une vague porteuse qui le met en accord, en harmonie, en synchronie avec des couches sociales sur des points considérés comme majeurs, puis un travail d’opposition, d’approfondissement, de labour, de mise en forme et d’élaboration de plateformes destinées à donner sens et crédibilité à une éventuelle conquête des postes de responsabilité, le tout par constitutions d’alliances avec d’autre groupes sociaux.

La fonction systémique du parti est de servir le peuple et ceci ne peut être obtenu que par une remontée, bottom -up, jamais par le top-down. Son activité dans l’opposition est essentielle car c’est elle qui l’enracine, qui le rode, qui le confronte au double réel de la vie d’une part et de l’activité authentiquement politique d’autre part. Et c’est ce qui donne force et et confiance dans ses solutions.

Cette opposition est concrète, quotidienne, continue. Elle touche tous les aspects de la vie du pays car, nous le disons sans cesse, il n’est de vérité que du « tout », il faut tenir compte de tout, ce qui est, ce qui est voulu, les conséquences inattendues, etc.

L’opposition permet au parti de se confronter, de dialoguer, d’élaborer et de s’intégrer à la vie politique. L’opposition fait sortir de la magie de la parole et entrer dans le domaine de l’effort, du travail, du sérieux et de la sanction. C’est à dire du progrès. La seule fonction de dénonciation de suffit pas, au contraire, elle rejette à l’intérieur du ghetto tribunitien.

Or le Front ne travaille pas, il n’organise pas, il a jusqu’à présent refusé tout cela parce qu’il croit aux hommes et aux femmes providentiels plus qu’à l’organisation et à la méthode. Le Front à mon, sens repose sur l’irrationnel, les perceptions, le charisme, mais il en a touché les limites ; malthusianisme ? Parce que les hommes et les femmes providentiels ont peur de la concurrence, peut-être peur d’être dépossédés de leur « boutique ».

Le Front n’a pas de stratégie sauf celle qui consiste à espérer un miracle ; le miracle ce serait de décrocher une région, une grande ville ou n’importe quoi de significatif , ou symbolique. Or le Système est conçu pour que cela soit sinon impossible, du moins très difficile. Même avec un score fantastique sur un premier tour, le Front ne peut en pratique gagner quoi que ce soit de significatif.

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Le Front cherche le grand chelem, alors qu’il devrait sinon y renoncer, du moins consacrer plus de temps à ce qui sera porteur à long terme, la capacité à nouer des alliances. Ce qui a été fait au cours des dernières années va dans le bon sens, mais il faut faire plus que se rendre présentable, il faut se rendre désirable. Une partie de son résultat de premier tour est toujours négatif, un vote de rejet, et donc ce vote se réduit au second. Par ailleurs la masse des bien-pensants, trompés par le duopole et ses médias, fait barrage par tous moyens et sans scrupule au second tour. Cela ne laisse aucune chance autre que le hasard miraculeux.

Le Front n’a pas de stratégie, sauf de rêver de faire élire un de ses notables, et cette stratégie est une impasse. L’impasse précisons-le n’est pas seulement politique, elle est systémique et sociologique, le système et la « modernité » produisent de la social-démocratie et la social- démocratie est « soft », « cool » elle bannit les partis « hard ».

Donc le Front n’a pas de stratégie sauf celle qui le conduit à l’impasse,  c’est à dire à piétiner devant la porte du pouvoir effectif. Il est évident et de simple bon sens que cela ne conduit nulle part sauf même au contraire à des tendances à la régression en période d’accalmie dans les difficultés du pays, puisqu’il est facile aux socio- démocrates de dire : vous voyez, voter pour le Front ne sert à rien , c’est une vote perdu, inutile. Et l’argument est bon car cela est vrai, la stratégie du Front ou son absence de stratégie en fait un vote partiellement inutile.

Le Front met la charrue avant les bœufs, il se donne pour objectif ce qui doit et ne peut être qu’une résultante. De la même façon que l’emploi ne se décrète pas, que l’emploi est une résultante d’un ensemble d’actions de long terme, la conquête du pouvoir ou de responsabilités ne peut résulter que d’un processus, d’un travail. Et c’est ce travail qui n’est pas fait au Front. On croit au miracle selon lequel une élection donnerait tout. Hélas, le bon sens et les exemples historiques et géographiques montrent que les miracles électoraux ne conduisent qu’à l’impasse d’abord et aux précipices ensuite. On se souvient de ce qu’il est advenu du grand succès Poujadiste en France !

Une formation politique, doit travailler, labourer en profondeur, s’insérer, s’incruster si elle veut jouer son rôle pleinement. Si elle veut jouer à autre chose que le petit jeu de chaises musicales ou le « ôte-toi de là que je m’y mette ».

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 ELECTIONS REGIONALES – On le dit, on le répète depuis dimanche soir. S’il est arrivé en tête du premier tour, le Front national n’est parvenu à remporter aucune région. Que ce soit en duel ou en triangulaire, le parti d’extrême droite s’est heurté au barrage républicain ou n’a pu faire face à des réserves de voix trop maigres.

Il n’en reste pas moins qu’il a progressé de manière impressionnante, battant son record de voix à une élection. Cette percée se confirme aussi par un triplement du nombre de conseillers régionaux ou encore par le score inédit réalisé par Marion Maréchal-Le Pen dans le Vaucluse; elle y réalise en effet 51,3%, soit la majorité absolue.

Et si l’on voulait une dernière illustration de la percée frontiste, c’est vers le midi qu’il faut tourner le regard. Si la réforme territoriale n’avait pas eu lieu et que la France avait conservé ses 23 régions, le Front national aurait été mesure d’en remporter une. Sur la base des résultats du second tour, Louis Aliot aurait remporté le Languedoc-Roussillon.

Largement battu à l’échelle de la nouvelle grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
, il aurait conservé un souffle d’avance face à la candidate socialiste Carole Delga dans l’ancienne configuration. Le vice-président du FN l’aurait remporté avec un petit point d’avance sur l’ancienne ministre de François Hollande.

Selon une enquête réalisée par Le Monde, dans une France à 23 régions, deux autres résultats auraient été différents. François Sauvadet (UDI-LR) aurait empoché la Bourgogne (la grande région Bourgogne-Franche-Comté a été sauvée par la gauche) tandis que Nicolas Mayer-Rossignol (PS) aurait conservé la Haute-Normandie, dont il est le président sortant (la Normandie réunifiée étant tombée dans le giron de la droite).

http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/14/resultats-elections-regionales-2015-sans-reforme-territoriale-fn-gagner-languedoc-roussillon_n_8802540.html?utm_hp_ref=france

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EN BANDE SON : 


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6 réponses »

  1. tactiquement une région Fn peut aussi se concevoir comme un cadeau empoisonné pour le fn vu que:

    les régions sont les supplétifs de l' »etat central » dans sa politique (hlm, etat nanny, aides débiles…)
    les régions sont en faillite (l’état central étant lui même en difficulté, il sacrifie les régions)

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  2. Seule possibilité au FN de prendre le pouvoir, faire 50.0000001% au 1er tour des présidentielles de 2017… ou 2021 ou 2026

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    • Même pas, car il faut tenir compte du fait que les élections législatives existent! Et aussi du fait que l’appareil d’état se mettra en opposition totale et que cela obligera le Front à mener une politique autoritaire; cela le discréditera. Ensuite il faudra vaincre la coalition des Etats Européens et enfin celle plus efficace encore, de la bureaucratie de Bruxelles! Tout est bouclé.

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  3. « Et aussi du fait que l’appareil d’état se mettra en opposition totale »

    voyez la campagne organisée avec bfm suite aux declarations ruth krief (drahi)
    inversion accusatoire fn = daech

    alors que daech est une creation (par defaut) de l’europe de bruxelles de l’otan et d’une partie de l’administration US

    + gav de claude hermant (alors qu’il est en prison..ptdr) avec articles laissant a penser que le fn a fourni des armes, alors que Claude Hermanrt est AVISEUR des douanes:

    ils vont acheter son silence, c’est lamentable

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  4. l’un des enjeux est de faire en sorte que Drahi fasse defaut AVANT 2017

    (les data de sfr sont horribles: il faut appeler au boycott de ce hedge fund)

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