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L’EDITO De Bruno Bertez : 2017 Le combat à mort des Mondialistes contre les Souverainistes ! / Droite/gauche, le jeu des étiquettes

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2017 Le combat à mort des Mondialistes contre les Souverainistes ! 

Sur Lupus/Brunobertez.com nous sommes au cœur du débat qui va animer la prochaine élection présidentielle, le débat des scélérats qui veulent unir la sociale démocratie de fausse-droite à la sociale démocratie de fausse-gauche pour vaincre les peuples souverains. Le débat va permettre de les démasquer.

Le « ni droite ni gauche », le « droite et gauche », le « au-dessus des clivages droite-gauche », c’est l’alibi, la mystification qui légitime l’alliance contre vous, contre la seule (et sa maladroite), mais réelle incarnation politique de votre représentation, le populisme.

Ces gens, les Juppé, les Macron, les NKM, les Gattaz et complices n’ont qu’un seul ennemi : vous. Les juppé, Macron, NKM et autres négationnistes de l’histoire sociale et politique pensent que tout est indistinct, nous sommes tous citoyens du monde baignant dans la modernité. Pas de différences, tout se vaut ! C’est un peu le patron de Matra, Europe I, Lagardère qui vous débite à sa radio : « vous c’est moi »! Vous avez certainement entendu cette imbécilité de communication. L’ennui c’est que si, comme il dit, « vous c’est moi », c’est lui et lui seul qui a les écuries de chevaux de course et que vous, vous les financez.

Le dépassement du clivage droite/gauche c’est l’habillage sophistiqué qui a permis l’alliance contre nature, mais culturellement pourrie des partis de gouvernement, lors des régionales pour évincer le Front National et piétiner vos votes.

C’est l’habillage de l’UMPSCFDTMEDEF » maintenant concrétisée par le Macron. Avec Macron, nous franchissons une étape dans la tromperie, bien au-delà de celle que tentait Valls à ses débuts encore Rocardiens. Nous sommes dans le Blairisme d’importation.

La mystification est grosse comme une ficelle, ce sont les fausses oppositions binaires, c’est-à-dire :

Bref ce sont des mots d’ordre creux, sans contenu, mais chargés de valeur de propagande.  De ces valeurs de propagande subreptices véhiculées par les Marchands du Temple.

Des mots creux mais opposés à des réalités bien lourdes comme la massification, la destruction des identités, la destruction des familles, de la nation, la destruction des fonds de commerce personnels, des avantages acquis lors des trente glorieuses ; le tout au profit du capital étranger, apatride comme disent certains ou de ces compradores Français qui font « suer le burnous » à l’abri de l’européisation façon Allemande.

Le clivage est fondamental, c’est une question de survie contre ce capital que l’on n’a pas encore identifié mais que nous, nous appelons le capital bureaucratique, le capital qui donne des droits à celui qui appartient à la classe des hauts fonctionnaires domestiques ou internationaux.

Ce capital honteux qui a trahi sa mission d’intérêt général et est allé à la soupe comme les Macron, au service, larbin des ultra riches et des ultra puissants.

C’est l’histoire d’un Mec…

« Emmanuel Macron, dont les initiatives et les déclarations jugées iconoclastes irritent de plus en plus au sein de la majorité, déclare dans une interview télévisée avoir lancé un mouvement autonome parce que la gauche actuelle ne le convainc pas.

« Je suis de gauche, c’est mon histoire. Mais la gauche aujourd’hui ne me satisfait pas », déclare-t-il dans cet entretien enregistré il y a une dizaine de jours et que la chaîne Arte doit diffuser dimanche.

Le ministre français de l’Economie réaffirme à cette occasion que le clivage gauche-droite, « une ligne Maginot », est devenu à ses yeux obsolète et qu’il entend rassembler les « bonnes volontés » acquises comme lui aux vertus du « progressisme ».

« C’est ce clivage que je veux rebâtir maintenant et je ne veux pas attendre 2017 », ajoute Emmanuel Macron, qui a posé le 6 avril dernier la première pierre de son mouvement « En marche ! ».

Très présent ces derniers jours dans les médias, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée s’émancipe de plus en plus de la tutelle du président François Hollande et s’attire en retour les critiques d’une partie de la gauche.

Dans un entretien à la presse régionale publié vendredi dernier, il témoignait de sa « loyauté personnelle » envers le président mais soulignait dans le même temps qu’un ministre n’était pas « l’obligé » du chef de l’Etat. »

ADDENDUM :  Droite/gauche, le jeu des étiquettes

Le monde est en mutation, cela ne fait aucun doute, mais les forces qui l’agitent sont éternelles, elles sont vieilles comme le monde : ce sont les forces qui opposent les « dominants » aux « dominés » et peu importe la forme que prend la domination, ses effets sont éternels.

Bien sûr que derrière les étiquettes droite-gauche, les contenus évoluent, les thèmes sont relatifs à un moment, à une histoire. La Droite présente n’est pas la Droite des débuts de la République, la Gauche actuelle n’a plus de rapports avec celle qui animait les révoltes ouvrières ! Même les valeurs ont changé de camp. Par conséquent, il ne faut pas tomber dans les pièges, il faut juger, non des étiquettes, mais des contenus ; des principes, de l’adéquation, de la justesse des arguments et de leur rapport avec la Vérité.

Rien n’est a priori ; la gauche qui fut archi-colonialiste et qui prétendait apporter la civilisation aux attardés est passé de l’autre côté quand le vent a tourné. Même chose pour les libertés individuelles, c’est la gauche qui, avant les défendait, maintenant elle les bafoue. Même chose pour la liberté d’expression, elle la met en pots sous serre, que dis-je en prison pour mieux la préserver.

Les étiquettes ont la même fonction que les étiquettes sur les bouteilles de vin : fausser le jugement, forcer au ralliement, forcer aux a priori. De la même façon que le vin se juge à l’aveugle, sans étiquette, la politique se juge à ses contenus. Mais, bien sûr ils veulent la confiance aveugle, celle qui fait passer n’importe quoi, qui fait choisir un camp sur la manipulation des signes.

Droite, gauche, nous sommes dans le domaine des représentations, des chiffons rouges ou bleus que l’on agite pour faire foncer le taureau/peuple, pour faire foncer celui qui détient les vraies forces vitales vers l’épée qui va le piquer d’abord puis l’achever ensuite et le conduire enfin à l’abattoir. Nous sommes dans la modernité détournée, dans la complexité, celle des neurosciences, détournées non pour libérer, pour faire advenir, mais pour enfoncer dans la servitude.

Macron veut piller la gauche, il veut capter son héritage en nous racontant que c’est son histoire ! Il affirme que le clivage droite-gauche est une ligne Maginot obsolète ; il veut rassembler pour « le progressisme ». Ligne Maginot contre quoi, contre qui? Mystère, seule compte l’ambiance historique fumeuse qu’il manipule pour susciter les émotions et capitaliser.

Le progressisme ? Lequel, avec quel contenu, défini par qui ? Au profit de qui ? Au lieu de diagnostic, au lieu d ‘analyse, au lieu de Projet, ce qu’il nous livre c’est l’enfumage d’une ambiance historico-moderne.

Macron a tracé les voies de son progressisme : destruction des activités de services en France au profit des cabinets anglo-saxons, c’est le pillage du capital personnel qui est enraciné dans nos professions réglementées, c’est la restitution des trop-perçus pendant les trente glorieuses. Car c’est cela l’idée de base de Macron : le retour en arrière, la répétition de ce qu’il considère comme un indu. Il ne supporte pas l’idée que pendant les dernières décennies les salariés ont été associés aux gains de productivité et qu’ils ont touché une partie des dividendes de la paix et du progrès !  Non Pour Macron, ils doivent rendre, restituer. Macron veut faire table rase du Fordisme qui a permis un partage à peu près acceptable des fruits du progrès, il veut tuer la dette que le système a à l’égard des citoyens, à l’égard de ceux qui ont fait précisément le progrès. Il veut que les compteurs soient remis à zéro par la concurrence, que tout soit assoupli, flexible afin de pouvoir s’ajuster vers le bas, sur les moins-disant mondialement.  Tout doit être remis non pas à sa vraie valeur, mais à la valeur qui découle d ‘un marché mondial et européen truqué et dissymétrique.

Le retour en arrière : c’est cela son progressisme. Il s’articule dans la concurrence mondiale des marchandises, des services et des hommes qui doit tout mettre à sa vraie valeur, une valeur basse, faible comme celle qui découle de l’arbitrage international du travail qu’il prône.

Macron est progressiste en vertu de son histoire personnelle de banquier d’affaires, voilà effectivement une vérité.  Il est persuadé d’avoir fait quelque chose dans sa carrière. Mais nous doutons que cette vérité aille dans son sens. Comme tous les banquiers, Macron est persuadé que la finance crée de la Valeur, il croit à la magie de la manipulation de l’argent et du capital.  Et il considère cela comme légitime bien sûr.

Le progrès du système pour les gens comme Macron, c’est cela: la création de Valeur et de revenus par le jeu sur la monnaie, par le capital d’arbitrage, celui qui joue sur les Valeurs. Le progressisme de Macron, est radical : c’est le déplacement de la bonne vieille exploitation des salariés de la production vers la sphère financière. Ce ne sont plus les entreprises qui exploitent les salariés dans ce système, ce sont les banquiers et les marchés financiers.

Au lieu que notre ringardise nous conduise à considérer que seul le travail et le capital productifs produisent des richesses, les Macron nous considèrent comme un mal nécessaire, pour eux la richesse vient d’ailleurs, comme chez Rothschild, elle vient du ciel de la finance.  Macron ne croit pas que la   finance ne fait que participer à la répartition ou à l’allocation, Macron est de ces modernistes qui sont persuadés que la finance crée des richesses et que la production, c’est dépassé.

C’est en ce sens que Macron est un homme de progrès à la Britannique, à la Tony Blair qui pensait et osait dire que « la finance est « l’industrie de la Grande Bretagne ». Les ringards, les classes moyennes, le peuple ne croient pas que la finance génère un profit et des richesses ; pour eux, elle participe en tant que service annexe à la production et à ce titre elle prélève sur les profits de la production. La finance est moderne, progressiste comme Macron en ce sens qu’elle modifie à son profit (maintenant excessif) la répartition et la circulation des richesses produites par d’autres, produites par le système productif et les salariés.

« Les progressistes » comme Macron croient que le monde moderne est un nouveau système, ils croient à leurs illusions, à ce que les économistes révisionnistes appellent « l’exploitation secondaire ». Les Macron veulent gommer, et c’est la racine de la sociale démocratie, la différence qui existe entre le travail productif et le travail improductif. Pour eux tout travail est productif dès lors qu’il a le droit de prélever, puisqu’il produit de la Valeur. Autant de droit sinon plus que ceux qui se coltinent la pénibilité du réel.

Eux, les partisans de Macron sont les grands prêtres, ils gèrent … les règles du jeu. Ils décryptent les nuages de fumée et les émanations sibyllines des papes que sont les Banquiers Centraux.  La position de chefs et de pseudo-élites de ces gens repose sur la fiction :  la fiction qu’ils contribuent au bien-être et à la prospérité alors qu’ils ne font que concourir à la distribution pour s’attribuer la plus grande part.

Le drame, et c’est pour cela que c’est inacceptable, c’est que les tenants de cette philosophie sociale « progressiste » sont les partisans inconditionnels de la finance, du crédit, de la manipulation de la monnaie et qu’à ce titre ce sont eux qui produisent les crises, ces crises qu’ils font payer aux autres, aux salariés, aux classes moyennes, aux techniciens, aux ingénieurs, aux patrons des PME et TPE, aux artisans et professions libérales.

Le clivage droite/gauche n’est pas dépassé en tant que clivage, il est dépassé en tant que droite/gauche. Les réalités ont glissé derrière les étiquettes. L’évolution de notre système a produit, en tant que moyen de durer et de se reproduire : la confusion.

Ce n’est pas hasard si le concept d’enfumage est maintenant largement utilisé. L’enfumage, les vessies pour les lanternes, les mystifications, la reprogrammation des citoyens, le relativisme, sont autant de moyens de maintenir et d’accentuer la modernisation conçue comme mondialisation, perte d ‘identité, perte de souveraineté, remplacement de l’homme concret par le zombie, remplacement de l’homme par l’Idée d’homme, de l’homme qui produit par le consommateur, par l’homme  qui remplit le vide de sa vie par la combinatoire   des signes marchands.

Le clivage est une réalité, une forme incontournable, mais son contenu est à réinventer à l’épreuve du combat en cours des dominants contre les dominés pour savoir qui va faire l’histoire.

EN BANDE SON

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