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Brexit / Un referendum contre le socialisme fabien, contre l’immigration sauvage et contre le leadership des Allemands : Le Royaume-Uni n’avait plus rien à perdre….

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Tout se passe et va se passer comme si une digue avait cédé, le momentum, espérons-le va changer de camp, tout comme l’espoir.  Ne vous laisser pas récuperer par la peur , en realité, c’est un évènement très positif qui vient de sde produire, il est humain profondement humain en ce sens qu’il montre qu’il n’ y pas de fatalité. La bête qu’ils, le grand ‘ILS », croyaient avoir domestiqué et dompté, la bête s’est reveillée. C’est une période d’intense émotion, les gens sont receptifs, donc ce qui va se passer, ce qui va être dit va être important. BRUNO BERTEZ

Le Royaume-Uni n’avait plus rien à perdre. Et vous : qu’allez-vous perdre ? Par Philippe Béchade

Le scénario est sans précédent, tout comme l’organisation d’un référendum sur la volonté de continuer d’appartenir ou non à l’UE.

L’Union européenne : une assemblée de 28 nations dont l’agrégation à marché forcée a débouché sur un ensemble hétéroclite, dont une grosse moitié des membres a adopté l’euro et l’autre non.

Le Royaume-Uni faisait partie de la seconde moitié mais son poids économique — second du classement européen en terme de PIB, au coude à coude avec la France — va très au-delà d’une simple donnée algébrique. Londres est la première « ville monde » d’Europe, et la City constitue le cœur du réacteur nucléaire financier… et peu importe que l’euro n’ait pas cours sur la rive nord de la Tamise.

Ce réacteur financier génère beaucoup de recettes dont la City demeure la principale bénéficiaire, avec des bonus à 1 milliard d’euros pour certains brasseurs d’argent et qui, contrairement à la théorie-alibi du ruissellement, ne profite pas à la population britannique. La question du logement est un cauchemar à Londres et sa grande périphérie pour ceux qui ne bénéficient pas de salaires à 5 zéros.

Il est devenu très difficile d’accéder aux soins dans les villes du Royaume-Uni où le taux d’immigration est très fort. Les citoyens gagnant plus de 50 000 livres par an ne fréquentent pas les hôpitaux et les dispensaires bondés ; ils ne mettent pas 1h30 à 2h, matin et soir, pour se rendre de leur domicile à leur travail dans des transports qui se délabrent.

Tout ceci ne semble pas avoir beaucoup de rapport avec l’Europe, ni la bureaucratie de Bruxelles, et cela n’en a probablement pas beaucoup… Et pourtant :

L’analyse du vote démontre qu’il est à la fois social et géopolitique : assumer son destin de grande nation quand l’Europe s’enfonce dans l’impuissance et la compromission.

Mais l’aspect social a probablement été sous-estimé tant les pro-Europe ont axé leur communication sur le risque que la situation soit pire…

… alors que les chiffres de l’emploi anglais, allègrement embellis, masquent un chômage endémique, une précarité record, un sous-emploi subi… et peut-être des millions de personnes non comptabilisées parce que ne cherchant plus de travail, comme aux Etats-Unis. Et toutes ces personnes n’ont en fait plus rien à perdre, que la livre baisse ou que le chômage augmente puisqu’elles sont déjà hors circuit.

En ce qui concerne l’Europe qui apporte la paix, l’Etat d’urgence renforcé en France, l’Etat d’alerte maximum en Belgique, le président Erdogan qui se joue d’Angela Merkel et humilie ses députés, qui fait déferler les migrants à travers l’Europe — cela semble préfigurer des lendemains assez sombres.

Le discours arrogant des élites politiques qui tiennent le même discours que les eurocrates qui se targuent, tel J.C. Juncker, de fouler au pied la démocratie ; des instituts de sondage aux ordres ; des pays soi-disant partenaires mais qui ont fait campagne sur le mode menace (« le pire attend le Royaume-Uni en cas de Brexit ») : tout cela a pu finalement conférer à l’Europe un caractère de repoussoir.

Trop de Britanniques, de Gallois, d’Ecossais, d’Irlandais se sentant laissés pour compte, taxés de xénophobie mais qui vivent des situations tendues dans chaque aspect de leur vie quotidienne, ont succombé à la tentation de donner un coup de pied dans la fourmilière.

La stupeur des marchés est la mesure de leur certitude que le peuple n’oserait pas braver leurs mises en garde. Cette stupeur est d’autant plus grande qu’un sondage diffusé par Populus donnait le Bremain gagnant jeudi midi avec une marge irréversible de 10 points, à 55/45 en faveur du stay. Rappelez-vous : les marchés exultaient, le CAC 40 prenant plus de 2%, et les indices américains ont ouvert largement dans le vert.

Mais comment ne pas être confondu par les méthodes de sondage et d’analyse manifestement erronés d’un institut roulant ouvertement pour le Bremain, et dont la dernière enquête a littéralement euphorisé la City ? D’autant que les autres sondages commandés créditaient le Brexit d’un maximum de 48%… un pourcentage constant depuis le week-end dernier !

Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… et qui éteint la lumière pour empêcher les autres d’y voir clair.(Extraits)

http://labourseauquotidien.fr/flash-special-brexit-le-royaume-uni-navait-plus-rien-a-perdre-et-vous-quallez-vous-perdre/

Inutile de se voiler la face : c’est l’immigration, et rien d’autre, qui a fait pencher la balance en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. 

Dans les derniers jours qui ont précédé le vote des britanniques, certains commentateurs français s’étaient émus de la dernière campagne d’affichage de l’Ukip (United Kingdom Independence Party). Sur ses affiches, l’UKIP affirmait que les écoles britanniques étaient submergées, avec 25 % d’élèves d’origine étrangère. Et nos commentateurs d’affirmer que même le Front national n’aurait jamais osé sortir de telles affiches en France ! La précédente campagne d’affichage de l’UKIP, plus sobre, mais tout aussi explicite, montrait une colonne de migrants barrée des mots « Breaking Point« .  

Bien entendu, l’UKIP n’a pas emporté le morceau seul, en faisant campagne sur le danger de l’immigration. Les tabloïds anglais, largement critiqués et conspués de ce côté-ci de la Manche, bien qu’ils dépassent largement le million d’exemplaires vendus tous les jours, n’ont eu de cesse, au cours de ces derniers mois, de traiter sans complexe les conséquences de l’afflux de migrants en Europe et en Grande-Bretagne.  Les images des migrants massés à Calais, et tentant l’impossible pour rejoindre la Grande-Bretagne au péril de leur vie, images largement diffusées sur les chaînes d’inforrmation continue anglaises, ont fait le reste.

Si les Anglais (contrairement aux Irlandais du Nord et aux Écossais qui, eux, ont voté en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne) ont voté massivement en faveur du Brexit, c’est parce qu’ils ont eu peur. Sachant que l’Allemagne qui, de par sa position centrale en Europe, n’a pas eu d’autre solution que d’accueillir 1,2 million de migrants l’an passé et pourrait en accueillir un million de plus cette année, se retrouvait seule face au problème, abandonnée par ses partenaires européens, les Anglais ont eu peur.  Car ils savent que la Grande-Bretagne est la véritable destination préférée des migrants ! La langue, l’anglais, beaucoup la pratiquent déjà un peu, et elle est bien plus facile à apprendre que l’allemand.. Mais surtout, en Grande-Bretagne, existent déjà des communautés installées de Syriens, Lybiens, Irakiens… Pas en Allemagne. Mais grâce à sa place particulière en Europe, seul État européen avec l’Irlande, protégé par une frontière naturelle quasiment inviolable, à savoir, une mer, la Grande-Bretagne a pu gagner du temps. Sans Calais, sans la Manche, l’Angleterre aurait été submergée, comme l’Allemagne. (Extraits)

http://www.economiematin.fr/news-brexit-c-est-l-immigration-qui-a-fait-la-difference

Les Anglais quittent le Lebensraum prussien

Par Eric Verhaeghe Jusqu’ici tout va bien le 24/6/16

En posant un magistral « Leave », ce n’est pas l’Europe que les Anglais quittent, mais sa pâle imitation, son fantôme germanisé, cette mascarade où une Commission de pacotille brasse de l’air à Bruxelles quand les vraies décisions sont prises à Berlin.

Et c’est tout le sujet de ce referendum: que voulait dire rester? quel était le sens du « Remain »? Certainement pas marquer un attachement à l’Europe, mais bien plutôt se soumettre, accepter une règle du jeu qui ne profite qu’à l’Allemagne et qui entrave tous les autres. Et accessoirement, accepter une conception du continent berlinocentrée qui nous mène à notre perte et à des guerres en série.

Rappelons-le. Qui a déstabilisé le continent en ouvrant brutalement ses portes à des flots de migrants abusivement présentés comme les réfugiés d’une guerre que nous avons nous-mêmes provoqué ? L’Allemagne. Qui exaspère nos relations avec notre alliée russe traditionnel ? L’Allemagne. Qui pousse à signer coûte-que-coûte un traité transatlantique qui clive ? L’Allemagne. Qui exige des politiques budgétaires qui épuisent l’esprit européen ? L’Allemagne.

C’est bien le Lebensraum allemand que les Anglais quittent.(Extraits)

 

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