Art de la guerre monétaire et économique

Surveiller et Punir : Après le Brexit les Marchés nouveaux chiens de garde contre les Rogues Nations Par Le Lupus

 Après le Brexit les Marchés nouveaux chiens de garde contre les Rogues Nations- L’Italie en ligne de mire…Draghi reprend la main !  

a-the_soul_of_the_wolf-1578368

Pour Merkel la Prussienne et Maitre « coup tordu » Soros les Italiens ont le tort d’être beaucoup trop catholiques pour être honnête, de pratiquer le multiculturalisme à dose homéopathique et uniquement sous la contrainte d’arrivées maritimes permanentes…Leur système bancaire en fait le frais (pourtant beaucoup moins systémique que l’allemand et sa Deutsch Bank en folie) à la fois sous les coup de boutoir et des Marchés et des taux négatifs voulue par la BCE, leur croissance en pâtit sous la férule d’un euro aussi vicié que vicieux et les premières fissures souverainistes apparaissent…Le Tout servant de prétexte à une remise au pas de la loi…

27630795986_32cd0e3b5e_b

Charles Gave: La dette des banques en Italie, c’est 22 % du PIB italien. Comment voulez-vous que ce soit remboursé ? L’industrie italienne s’est endettée, elle est incapable de rembourser compte tenu du taux de change, ce qui est un phénomène secondaire de l’euro et donc le système bancaire italien aujourd’hui, est en faillite !

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Les titres des grandes banques italiennes comme Unicredit ou Intesa Sanpaolo perdaient 20% vendredi dernier. Ils ont encore perdu environ 10% lundi. Le même jour, le gouvernement italien annonçait l’étude d’un projet d’achat de titres des banques italiennes de l’ordre de 40 milliards d’euros. Le système banquier italien serait-il la première victime du referendum britannique ? Pas vraiment, et peut-être même l’inverse. Il pourrait en être le premier bénéficiaire.

La mauvaise santé du système financier italien n’est pas nouvelle. Le pays sort quand même de trois ans de récession. Au bilan des banques, on trouve au moins 360 milliards d’euros de dette non-performante, soit 18% du total. 56 de ces milliards seraient de la dette «sofferenze», c’est-à-dire, de la pire qualité. Un dixième du bilan est de la dette souveraine italienne. Et le reste ne rapporte pas grand-chose depuis que la politique de taux d’intérêt négatifs de la Banque centrale européenne a commencé à faire chuter la courbe des taux. Le capital des banques italiennes est maigre. Avec des revenus si faibles et tant de dette de mauvaise qualité dont elles n’arrivent pas à se débarrasser, les banques ont eu du mal à se recapitaliser.

https://brunobertez.com/2016/06/30/renzi-tente-le-bailout-des-banques-merkel-a-deja-dit-nein/

Avec Le Brexit les Mondialistes tiennent un prétexte à une énième recapitalisation des Banques Européennes au mieux  aux frais d’Etats jugés impécunieux (Bail out) au pire aux frais de l’  Epargnant/ Déposant/Contribuable…Objectif : arriver à une légitimation des mesures d’austérité voulues par l’Allemagne et souhaités par tous….Cette fois c’est l’Italie qui est en ligne de mire : d’une part sous le joug de marchés non libres mais manipulés à souhait par Soros et consort dans le but de faire monter le cout de la dette italienne au travers des fameux CDS et d’autre part sous la menace réglementaire et juridique des Merkels , Commission européenne and Co pour cause de non respects des clauses et engagements pris lors des signatures des traités et avenants versaillais mais européens…

27650761270_4869bd56b2_b

C’est en s’appuyant sur ces fameux traités qu’en Italie Merkel refuse les circonstances exceptionnelles invoquées par Renzi à une recapitalisation par l’Etat du système bancaire italien, et veut que les règles strictes en la matière soient appliquées : pas de sauvetage des banques par les fonds publics. Donc cela signifie : Pas de nationalisation partielle ou totale des Banques comme au Royaume Uni mais le choix et  la possibilité de bail-in à répétition pour les détenteurs de bonds italiens et les déposants, surtout les déposants dailleurs…Quand on sait que la dette publique est majoritairement détenu par des nationaux on voit vite le but de la manœuvre : fragiliser suffisamment l’ Etat Italien pour que celui-ci ne soit plus en mesure de faire face à ses charges d’emprunt et se retrouve rapidement dans une situation à la grecque : argent frais contres mesures d’austérité et privatisations…pour le plus grand profit de l’Etat et des entreprises allemandes bien entendu…

Mais c’était sans compter avec Mario le sémillant patron de la BCE plus italien que prussien et plus mondialiste qu’européen antécédent Goldman Sachs oblige… Mario voit avec l’Italie le moyen de reprendre les choses en mains, de redorer le blason défraichi de ses QE à répétition mais inefficaces et de mettre enfin en échec les crises allemandes d’autoritarisme aigue, ces Docteurs Schaubles et Mrs Merkel qui prennent un peu trop en Europe leur désir enfoui d’empire germanique recouvré pour une réalité géopolitique…Et voilà donc notre Mario international avec l’appui de ses potes du FMI faisant tout feu tout flamme au mépris de toutes les injonctions de Berta Merkel, et décidant d’un énorme bail out du système italien qui n’en demandait pas tant mais se retrouve ravi d’être ainsi adoubé en quelque sorte par son nouveau Duce monétaire….et désormais mandataire…

Les révélations, par une fuite, d’un sauvetage subreptice des banques Italiennes par mise a disposition de 150 milliards de liquidités exceptionnelles par la BCE, indiquent qu’un « run » est en cours sur les banques italiennes.

Le plus frappant est que cela a été dissimulé alors que la décision date de dimanche.  Cette facilité de 150 milliards entre dans le cadre des mesures exceptionnelles dont dispose la BCE. Ces facilités sont disponibles pour 6 mois avec la garantie du gouvernement italien.

En fait nous sommes dans les subterfuges, les entourloupes discrétionnaires et l’opacité pour masquer une situation qui risquait de faire boule de neige. La transparence est sélective et il y a fort à parier que des initiés ont bénéficié de cette information, la quelle tout à fait logiquement a progressivement transpiré et explique l’évolution boursière un peu bizarre que l’on a constaté.

https://brunobertez.com/2016/07/01/les-britanniques-reprennent-la-main/

L’objectif de tout cela nous direz vous  : à long terme prévenir sans jamais guérir, sanctionner sans jamais faiblir pour mettre au pas, et  à court terme rendre le pays tellement ingouvernable que même les Souverainistes s’y casseraient les dents si par malheur ils accédaient au gouvernement…L’avertissement de Rome et de sa mairesse 5 étoiles semble avoir été reçu 5 sur 5 du coté de Berlin mais mieux encore du coté de Francfort….

En Italie, five star gagnerait les élections générales.

l y a un an, le parti italien Mouvement 5 étoiles (M5S), eurosceptique et d’opposition, a recueilli 200 000 signatures demandant au parlement de tenir un référendum consultatif sur le retrait de la zone euro. Jusqu’à présent, le mouvement ne parvient pas à atteindre cet objectif. L’un des auteurs de cette initiative Carlo Sibilia explique à Sputnik quel coût l’Italie paie en restant dans la zone euro.

Selon lui, depuis son entrée dans la zone euro, l’Italie connaît l’une des périodes les plus difficiles de son histoire en terme économique. Plus de 30 % des entreprises industrielles italiennes ont fermé.

« Notre monnaie est trop forte pour le type d’économie que nous avons. Et cela nous pousse à acheter à l’étranger les produits que nous ne produisons plus en Italie, parce qu’ils sont moins chers là-bas », a souligné M. Sibilia.

Si la monnaie est plus forte que l’économie, cela nuit fortement à l’industrie manufacturière, et il est impossible de la faire revivre.

« Le système économique italien, c’est-à-dire l’euro, en est responsable. Cela nous pousse à porter la question en discussion avec les Italiens : nous n’avons pas besoin de sortir de l’Europe, nous ne voulons pas quitter l’UE, mais sortir de la zone euro », a fait remarquer le militant italien.

D’après M. Sibilia, le M5S envisage un retour à la monnaie nationale. De plus, leurs propositions au parlement incluent une initiative sur la nationalisation de la Banque centrale.

Quant à l’idée d’un Euro 2, selon lui, c’est l’une des options. L’idée est d’avoir une monnaie pour les économies similaires dans la zone euro.

« Ainsi, les économies de l’Espagne, de l’Italie et de l’Europe du Sud sont très similaires. Et l’Allemagne, le seul pays dans l’UE dont l’économie est très différente des autres pays », a-t-il noté.

Le mouvement a récemment remporté 19 des 20 élections municipales, y compris la capitale Rome et la capitale industrielle du nord Turin, ce qui signifie un fort soutien des Italiens. Les résultats ont porté un coup dur au Parti démocrate (PD) du premier ministre Matteo Renzi et ont été salués par les partisans du M5S comme un possible tremplin vers le gouvernement national.

http://www.insolentiae.com/ca-bouge-en-italie-et-litalie-ne-sera-pas-une-nouvelle-grece/

Italie : plan de sauvetage de 150 milliards € afin d’éviter une panique bancaire

GOLD BROKER /ZEROHEDGE 1/7/16


Comme l’a rapporté Zero Hedge, les rumeurs de sauvetage des banques italiennes, qui ont commencé lundi matin et auxquelles Angela Merkel mit fin sèchement le jour suivant, se sont fait plus insistantes après un rapport de Reuters indiquant que le gouvernement italien cherchait des façons plus créatives d’injecter de la liquidité dans les banques italiennes. Cependant, il ne s’agissait que d’un hors-d’œuvre avant le plat principal, servi plus tard par leWall Street Journal, qui a cité un porte-parole de l’Union européenne selon lequel « la Commission européenne a autorisé l’Italie à utiliser des garanties publiques afin de créer un programme préventif de soutien de liquidité pour les banques. »

Comment cela a-t-il pu arriver si discrètement, et sans la bénédiction d’Angela Merkel ? Le Wall Street Journal écrit que le plan a été approuvé conformément à la « réglementation exceptionnelle en matière d’aides d’État appliquée en faveur des banques du fait de la crise ».

Nous qui croyions que les banques d’Italie allaient bien… non, attendez, pas vraiment.

Comme le note le Wall Street Journal, ce plan « de crise » constitue « l’autre partie du plan d’intervention envisagé par le gouvernement, » c’est-à-dire « l’injection directe de 40 milliards d’euros de capitaux dans son secteur bancaire » dont nous avons parlé auparavant. Il s’agit aussi du plan qu’Angela Merkel aurait refusé. Mais l’Europe avait un plan B sous le coude.

Quels sont les détails de ce nouveau plan de « crise »?

Selon un officiel de l’Union européenne, le plan de soutien de liquidité inclut plus de 150 milliards € (166 milliards $) de garanties publiques. Le Wall Street Journal ajoute que le porte-parole de la Commission a refusé de préciser quels montants ont été débloqués, soulignant cependant qu’ils étaient « proportionnés ». Le ministre italien de l’économie n’a pas voulu commenter.

Petit addendum amusant : « Seulement les banques solvables pourront bénéficier du plan de soutien en liquidité autorisé jusqu’à la fin de l’année. » Le problème est que, avec 360 milliards € de créances douteuses, toutes les banques italiennes sont insolvables… ce qui signifie implicitement qu’elles seront toutes jugées solvables, sinon personne ne bénéficiera du plan.

Un autre élément confirmant le fiasco italien est que la décision, qui a été prise dimanche, n’avait pas été révélée avant que le Wall Street Journal ne le fasse, et «cela semble être une première indication que les gouvernements s’activent pour renflouer les banques, dans la foulée des turbulences sur les marchés suite au référendum sur le « Brexit » au Royaume-Uni. »

En d’autres mots, comme nous l’avons dit auparavant, le « Brexit » est tombé à pic pour l’Europe et n’est rien de plus qu’une bonne raison pour réaliser deux choses : lancer plus d’assouplissement monétaire (QE), comme la Banque d’Angleterre l’a admis (très probablement avec la participation de la BCE), et faciliter le sauvetage des banques italiennes insolvables.

Le « Brexit » ne sera que le bouc émissaire utilisé par Renzi et l’Italie pour contourner les interdictions de la Zone euro. Si cela ne fonctionne pas, Renzi a juste à laisser entendre qu’il pourrait, lui aussi, demander un référendum. Alors vous verriez Angela Merkel se démener pour laisser l’Italie faire ce qu’elle veut, pour éviter l’humiliation d’une sortie potentielle de l’Italie (« Italeave »).

Même si Angela Merkel avait apparemment opposé une fin de non-recevoir à la proposition de l’Italie, l’Europe – certainement sous la direction de Mario Draghi – a trouvé une façon de contourner son pouvoir de veto.

« Comme cette décision, ainsi que d’autres, le démontrent, il existe plusieurs solutions qui peuvent être mises en place, et ce en toute conformité avec les dispositions européennes, pour agir contre les turbulences des marchés » a déclaré la porte-parole.

Bien sûr, les marché italien est dans une situation chaotique : les banques italiennes ont perdu plus de la moitié de leur capitalisation boursière depuis le début de l’année, les investisseurs craignant l’énorme exposition des banques aux créances douteuses. Cela se compare à une baisse moyenne de moins d’un tiers pour les créanciers européens. Quelques banques italiennes ont vu leurs actions chuter de 75%.

Le plus étonnant est la conclusion du Wall Street Journal au sujet de ce que le plan est supposé empêcher : il ne servirait pas à prévenir un effondrement des actions boursières, mais bien à éviter une panique bancaire (bank run) :

Un proche du gouvernement italien a dit que le cabinet du Premier ministre Matteo Renzi espérait utiliser un filet de sécurité de liquidité pour éviter la panique chez les investisseurs, qui pourrait entraîner une ruée sur les dépôts et affecter les liquidités des banques.

Pour que le Premier ministre italien souhaite éviter la « panique chez les investisseurs » et prévenir une « ruée sur les dépôts », les banques italiennes doivent vraiment être au bord de l’effondrement.

Source: Zerohedge/GOLDBROKER

https://www.goldbroker.fr/actualites/italie-beneficiera-plan-renflouement-bancaire-150-milliards-eviter-panique-retrait-massif-depots-976

LE LUPUS LE 3 juillet 2016

EN BANDE SON

      NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON

Image d’aperçu

9 réponses »

  1. Avant tout le monde, Charles de Gaulle avait compris que l’impérialisme et la construction de gigantesques usines à gaz supranationales étaient vouées à l’effondrement et à la mort.

    Charles de Gaulle avait compris que le gigantesque Troisième Reich allait se désintégrer et que l’Allemagne, elle, allait survivre.

    Charles de Gaulle avait compris que la gigantesque URSS allait se désintégrer et que la Russie, elle, allait survivre.

    Charles de Gaulle savait, lui, ce qu’était LE SENTIMENT NATIONAL.

    Les nations ne sont certes pas immuables, mais il en naît de nouvelles de plus en plus.

    Quand vous regardez le nombre de nations existant à la surface de la planète, il y en a de plus en plus.

    Par exemple : vous pouvez regarder le nombre de nations qui ont un siège à l’Organisation des Nations Unies.

    A sa naissance, l’ONU regroupait 51 nations. Aujourd’hui, l’ONU regroupe 193 nations. Leur nombre continue à augmenter. Dans les années qui viennent, l’ONU va accueillir de nouvelles nations qui vont naître : la Palestine, le Kosovo, les îles Cook, Niue, le Sahara occidental, le Somaliland, etc.

    La grande tendance pluri-millénaire, c’est la fragmentation des regroupements déjà existant, partout dans le monde.

    Problème : la construction européenne est à contre-courant de cette tendance pluri-millénaire.
    C’est ça, la folie suicidaire de la construction européenne !

    Les êtres humains veulent de plus en plus accéder à l’indépendance nationale, les êtres humains veulent de plus en plus DISLOQUER les regroupements déjà existant …
    … et pourtant la construction européenne s’acharne à aller contre ces forces nationales toute-puissantes ! Erreur historique majeure !

    Ces forces nationales (et même : ces forces nationalistes) sont des forces toute-puissantes : au XXIe siècle, elles vont désintégrer l’Union européenne.

    La dislocation de l’Union européenne est inéluctable.

  2. L’Islande a montré l’exemple d’après ce que j’ai compris le peuple Islandais a demandé des comptes à leurs dirigeants politiques et financiers ensuite ils n’ont pas remboursé leurs dettes !…

    • Il faut comparer ce qui est comparable et en matière de volume de dette et d’interconnexion l’Islande c’est de la roupie de sansonnet à côté de l’Italie…On est pas du tout dans le même ordre de grandeur, ni de risque de contagion systémique…

      Par conséquence en Italie si tu ne rembourses pas la mafia on te casse les genoux et si l’Italie ne rembourse pas ses dettes c’est les reins que les marchés et la troïka lui casseront, cela vaut toujours mieux me direz-vous que la politique de la canonnière d’avant-guerre qui était prévu en cas de non réglement des échéances attendues…

  3. Au travers des limites de ma compréhension de la géopolitique, j’en arrive à me demander si le mur de Berlin n’a pas été démoli en prévision de l’extension de la République démocratique allemande jusqu’aux limites ouest de l’Europe !

    • Si on raisonne d’un point de vue Pan germanisme et sur le fait que Miss Merkel est un pur produit de la RDA votre réflexion apparait des plus judicieuses….

Répondre à brunoarfAnnuler la réponse.