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Douce France – A propos de l’héritage et du remplacisme : France Stratégie veut étrangler les propriétaires et éradiquer les héritiers !

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Plutot que de favoriser la famille, la natalité, l’épargne , la préoccupation pour le long terme, la transmission des patrimoines, la méritocratie,  les socialistes de  droite et gauche, les mondialistes, les Onusiens, les élites non fiscalisées et cooptées préfèrent un système dans  lequel ils ne subissent pas la concurrence des classes moyennes.

 Ils préfèrent un système  ou l’épargne est remplacée par le crédit, la légitimité est remplacée par les réseaux et les castes et les « frangins »  et bien sur ils préfèrent importer des populations de migrants dans le cadre du  remplacisme plutot que la natalité hétérosexuelle locale. Ils préfèrent importer les investissements étrangers, c’est à dire les capitaux apatrides, les fonds du Qatar qu’ils exonèrent d’impôts, plutôt que d’accepter l’accumulation nationale. Ce qui les intéresse, c’est le système de la servitude, le système à deux vitesses, sachant que eux,  ont l’espoir de rester les élites, de créer des dynasties,  et de se reproduire entre élites. 

On tue la famille et tout ce qui en constitue le fondement, on la prive de ressources, on empêche la reproduction de la cellule familiale, pour importer des remplaçants que l’on entretient avec l’argent ponctioné sur les familles, leur travail et leur épargne! 

Triste sytème, triste peuple que celui qui accepte cela. La Révolution conservatrice est à faire! 

http://www.lefigaro.fr/impots/2017/01/05/05003-20170105ARTFIG00090-la-fiscalite-sur-les-heritages-accusee-de-favoriser-les-inegalites.php?xtor=EPR-211

France Stratégie, dont l’acronyme – FS – ne manque pas de fondement, est l’un de ces multiples trucs destinés à éclairer de leurs lumières les gouvernants élus, et pondre des réformes. À peine installé, François Hollande a créé le FS, lointain rejeton du Commissariat au Plan et en a confié la présidence à Jean Pisani, fils d’Edgar, qui participe à de nombreux cercles de réflexion sans avoir jamais mis les mains dans le cambouis d’une entreprise du secteur marchand.

Coup sur coup, FS nous pond deux belles idées que l’on peut rassembler en une seule.
Voici l’histoire de monsieur et madame Michu et de leurs deux enfants. Les époux Michu se sont saignés aux quatre veines presque toute leur vie pour devenir propriétaires de leur pavillon. À partir de ce moment-là, ils soufflent : tout crédit remboursé, ils ne paient plus, pour se loger, que leurs charges et les impôts immobiliers. Scandale, s’étrangle FS, car le voisin d’en face, lui, locataire d’un pavillon identique, doit sortir, tous les mois, un loyer dont les Michu, salaud de proprios, sont exonérés. « C’est pô juste » dirait Titeuf. « Faut taxer les Michu » éructe FS, dernier survivant de l’anar Proudhon qui affirmait sans rire : « La propriété, c’est le vol ».

Voici comment est née l’idée idiote de taxer comme un revenu le loyer fictif que les Michu paieraient s’ils étaient locataires ! Plus crétin, y’a pas. Car le même raisonnement débile s’applique tout ce que l’on ne loue pas : voiture, ordinateur, machine à laver, outillage, etc.Comme une bonne idée n’arrive jamais seule, ils pondent, aujourd’hui, sa sœur jumelle que l’on peut résumer ainsi en plagiant un peu Martine Aubry : pour FS « les héritiers, y’en a marre ». Et de se poser l’angoissante question : « Peut-on éviter une société d’héritiers ? » Les enfants Michu frissonnent : c’est un peu en pensant à eux que leurs parents se sont privés. Tonnerre de Brest ! « Ce sont des héritiers », gronde FS ! Et ça, dans la belle France Hollandéenne, ils doivent passer à la casserole ! FS a trouvé LA solution : « Pour lutter contre l’inégalité des chances et éviter l’apparition d’une société à deux vitesses, où le patrimoine serait hérité à un âge avancé par une petite partie de la population, la fiscalité a un rôle important à jouer. »

Ils sont foutraques, ces « penseurs » : la société n’est pas à deux vitesses, mais à soixante millions : il n’y a pas deux « ménages » identiques en France ! Ailleurs non plus. Pour ces ayatollahs de l’équarrissage, la fiscalité actuelle sur les successions « montre son inefficacité à limiter les inégalités de patrimoine et son inadaptation aux enjeux du XXIe siècle. » Quel charabia ! Quel baratin ! Pour ces gens, les enjeux du XXIe siècle passent par le matraquage des époux Michu et de leurs enfants. Et puis, qui a dit que tous les patrimoines devaient être identiques au point qu’une différence « créé une inégalité » ? En 1789, les révolutionnaires ont écrit que la propriété était un droit naturel, imprescriptible, inviolable et sacré (art. 2 et 17 de la DDHC) ; ils n’ont pas dit que tout le monde devait avoir la même chose !

Faites-nous une faveur, messieurs de la FS, taisez-vous.

http://www.bvoltaire.fr/yannikchauvin/france-strategie-veut-etrangler-les-proprietaires-et-eradiquer-les-heritiers,304479?mc_cid=180c3c676a&mc_eid=b338f8bb5e

Vive l’héritage! C’est ainsi qu’on peut résumer (en forçant le trait, je le concède) la méticuleuse torsion de la pensée par laquelle le « think tank » du Premier Ministre France-Stratégie (c’est ce qu’est devenu le fameux Commissariat au Plan déclassé en 2013 par François Hollande et son excellent Jean-Marc Ayrault) a transformé sa question de base « peut-on éviter une société d’héritiers? » (tout à fait pertinente) en un éloge de l’héritage tous azimuts.

L’héritage et la vraie question de l’égalité des chances

L’étude commençait pourtant bien: elle se proposait de « promouvoir l’égalité des chances et l’accès des jeunes générations au patrimoine ». Là, on se dit « chouette! ». Les services du Premier Ministre ont compris que le petits gars de banlieue qui devient artisan à son compte après son CAP de menuisier n’a aucune chance « d’accéder au patrimoine » parce que, quand il réalise 100.000 euros d’excédent brut d’exploitation, il lui reste péniblement 25.000 euros de revenus nets. Entretemps, la protection sociale et les multiples impôts inventés par le génie administratif français l’ont plumé.

On sait tous que cette spoliation des entrepreneurs par la « mutualisation », la « solidarité » et autres faux nez de la désincitation à s’enrichir par le travail qui gangrène la France est aujourd’hui la principale source du blocage social.

Quand tu nais pauvre ou sans rien, la technostructure, au nom d’un bla-bla factice, a mis en place une mécanique bien rodée pour te maintenir dans cet état.

L’héritage et la France d’en-haut

Disons-le clairement: le « coin socio-fiscal, » comme disent les jargonneux de l’économie, divise le pays en deux castes. Il y a la caste d’en-bas, qui n’a rien à la naissance, et pas grand-chose à la mort, et la caste d’en-haut qui naît avec tout et meurt avec plus encore. Tous ceux d’en-bas qui cherchent à rejoindre ceux d’en-haut, parce qu’ils ont la gnaque, parce qu’ils ont du courage, de l’ambition, de la volonté, sont, dans le système post-soviétique défendu becs et ongles par la nomenklatura française, sévèrement sanctionnés pour leur outrecuidance. Non seulement, ils sont soumis à tous les contrôles sociaux et fiscaux dont les administrations ad hoc sont capables, mais ils sont soumis à des impôts confiscatoires qui servent principalement à financer la « générosité » de nos politiques sociales.

Bref, la fiscalité qui existe aujourd’hui sur le capital est une vaste imposture qui contribue à figer l’ordre social en France. Tous ceux qui sont nés pour être salariés et qui cherchent à créer leur petite entreprise sont, grâce à elle, rapidement  remis à leur place avec force quolibets du NPA (et son cortège de fils à papa mal dans leur peau) dénonçant les méchants capitalistes qui s’engraissent sur le dos du petit peuple.

De cette réaction nobiliaire, nous paierons un jour le prix fort, et la technostructure pontifiante française en portera une écrasante responsabilité.

France Stratégie et la réaction nobiliaire

Au nom donc, de l’égalité des chances, France Stratégie occulte totalement le principal empêchement contemporain à celle-ci, et se livre à une impressionnante torsion de l’esprit, en soutenant… qu’il faut

réformer en profondeur la fiscalité des transmissions en la reconstruisant du point de vue des héritiers. Au lieu de taxer les héritages transmis à chaque décès, il s’agit de taxer le patrimoine total reçu par l’héritier au cours de sa vie, de sorte que celui qui reçoit plus paie un taux plus élevé. Afin d’encourager la pratique de la donation et le legs par testament des grands-parents vers les petits-enfants, les sommes reçues par les jeunes héritiers pourraient être imposées à un taux plus faible que celles reçues par les héritiers plus âgés.

Autrement dit: plus d’impôts pour les très riches et plus d’héritage pour les autres. Concrètement, France Stratégie propose « l’idée consensuelle » (paraît-il, selon l’expression qui a circulé durant le point presse) de faciliter la donation aux petits-enfants. Dans le même temps, l’idée serait (on retrouve ici les obsessions étatistes de la technostructure française) de se placer « du point de vue des héritiers », c’est-à-dire de comptabiliser les sommes reçues par héritage tout au long de la vie d’un héritier et d’adapter le niveau de taxation aux sommes reçues.

On voit bien l’idée qui pointe derrière cette théorie: il faut toujours plus d’impôts pour rassasier les 5 millions de fonctionnaires en France.

Mais une autre idée pointe le bout de son nez: la fiscalité ne doit plus être liée à l’avoir des contribuables, mais à leur être. Ce ne sont plus des actes, des créations de richesse ou de valeur, des biens, que l’on taxe, mais des gens.

Les trois France de la réaction nobiliaire

Progressivement, ce que l’on comprend donc, c’est que France Stratégie exprime une vision de la société française organisée autour de trois ordres.

Tout en bas, le tiers état regroupe ceux qui n’ont rien et qui ont vocation à continuer à ne rien avoir. Pour leur rendre la misère acceptable ou supportable, l’Etat doit bien entendu continuer à financer des mesures d’assistanat: suppression des cotisations sociales sous 1,6 SMIC, exonération de l’impôt sur le revenu, tiers payant, etc.

Tout en haut, le grand capital industriel, largement transmis de génération en génération, devrait faire l’objet d’une taxation renforcée.

Et puis il y a cette noblesse qui s’estime mal traitée et qui demande des droits nouveaux. Ce sont principalement ces hauts fonctionnaires, ces cadres salariés du privé, ces « managers » d’une société complexifiée à souhait, qui voudraient des mesures ad hoc qui leur profiteraient (et c’est pour cette raison qu’elles sont présentées comme des mesures d’égalité des chances). Parmi celle-ci, la possibilité d’hériter rapidement du petit pactole constitué par les parents est un élément essentiel.

A quel âge faut-il hériter?

Avec l’allongement de l’espérance de vie, en effet, cette noblesse souffre. Lorsqu’elle héritait à 40 ans, elle récupérait les 200.000 ou 300.000 euros nécessaires à l’achat d’un appartement. Désormais, les prix à Paris sont plus élevés, et les parents meurent plus tard. Alors on s’entasse plus longtemps dans le 4 pièces hors de prix de l’Est parisien et quand on peut se payer enfin quelque chose dans Paris, les enfants sont partis et le 130m2 qu’on s’achète avec un crédit sur 15 ans paraît bien trop grand.

C’est cette « clientèle »-là que France Stratégie vise dans sa note. C’est elle qu’elle veut servir en lui permettant d’hériter plus tôt. Et on est heureux d’apprendre que l’égalité des chances est devenue synonyme des préoccupations de la nouvelle noblesse parisienne.

http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/01/05/france-strategie-promotion-de-lheritage-de-taxation/

EN BANDE SON : 

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