Site icon Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

Changement de régime aux États-Unis : George W. Trump prend le pouvoir !

Publicités

Trump devait se soumettre ou se démettre. Il avait perdu tous ses alliés : son patron du National Security Council (le général Flynn, « démissionné » pour sa russophilie), son ministre de la Justice (Jeff Session, amputé d’une partie de ses responsabilités, pour la même raison), son pare-feu du House Intelligence Committee (Devin Nunes, « récusé » dans l’enquête sur la Russie). L’étau se resserrait implacablement.

L’agit-prop des réseaux Pelosi-Soros projetait quotidiennement le spectre de l’impeachment. Les néocons, l’œil vissé sur leur priorité (l’élection présidentielle russe du printemps 2018), bâtissaient le « dossier article 5 » (de l’OTAN). Les deux commissions parlementaires sur les ingérences de la Russie étaient destinées à légalement définir l’élection de Trump en « acte de guerre ». Le tout pour mettre économiquement Poutine à genoux, lui infligeant des sanctions massives juste avant son élection et, au passage, stopper le populisme européen. Trump s’est donc couché, laissant son sort présidentiel entre les mains des Graham, McCain et autres Rubio. Il n’est pas sorti de l’auberge.

L’attaque de la base syrienne Shayrat, le 6 avril, est symbolique de la crise américaine. Le président de la commission des Affaires étrangères de la Douma, Alekseï Pouchkov (Алексе́й Пушко́в), résumait le 7 avril sur RT America : « Ces deux derniers mois, l’administration Trump était hésitante sur sa relation avec la Russie.

La coalition de ses adversaires néocons, tels McCain et Graham, ou démocrates en a profité pour créer une immense pression sur le président, pour qu’il renonce à de meilleures relations avec la Russie… C’est très préoccupant, car cette attaque ne vise pas tant la Syrie que la Russie. » Commentaire utile, avant la visite du secrétaire d’État Tillerson à Moscou la semaine prochaine…Trump est-il devenu une machine à signer, un leurre politique ? Le Kagemusha du plan de contrôle de toute l’Eurasie par le deep state ? Ou bien un Icare prudent changeant d’orbite avant la fonte des cires ? Ou encore un stratège capable de tirer le mieux d’une défaite ?

http://www.bvoltaire.fr/changement-de-regime-aux-etats-unis-george-w-trump-prend-pouvoir/

Pour le Donald cette frappe a été une soupape permettant de relâcher la pression du Deep State. Sa cote de popularité chez les Démocrates est remontée d’un coup, la MSN qui l’avait si souvent insulté est à ses pieds, les néo-cons ne trouvent plus rien à redire. Nous nous demandions hier :  » joue-t-il un périlleux coup de poker pour se distinguer publiquement des Russes au moment où il marque des points contre la clique néo-con autour d’Obama ? » Peut-être bien. Sauf que…

D’autres signaux préoccupants contredisent cette hypothèse d’une entente russo-américaine sur le dos du War Party US. La rhétorique néo-con(ne) de l’entourage du Donald est de plus en plus affirmée y compris, fait assez surprenant, chez le réputé russophile Tillerson qui semble ne plus pouvoir se passer de son fix quotidien Assad doit partir, alors qu’il disait le contraire la semaine dernière.

Enième retournement de veste de cette administration qui devient, il faut le dire, de plus en plus clownesque, erdoganienne en quelque sorte, ou changement de fond ? En faveur de la seconde hypothèse, la réorganisation de la direction états-unienne : après Bannon, c’est maintenant Priebus qui est sur la sellette, au profit de l’improbable clique d’Ivanka. Les commentaires de certains des premiers soutiens de Trump (ici ou sur Breitbart ou Zero Hedge sont très intéressants : pour eux, c’est fini, le Donald s’est hillarisé, il a été drainé par le marais.

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/false-flag-au-carre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

EN BANDE SON : 

Quitter la version mobile