1984

France : La tyrannie par petits bouts vient de progresser… après avoir décrété quelles opinions étaient interdites, le gouvernement prive de droits civiques ceux qui les formulent !

Depuis plusieurs années, la LICRA milite pour que les délits liés au racisme, à l’antisémitisme, au négationnisme, à la xénophobie et à toute forme de discrimination conduisent à l’inéligibilité de leurs auteurs. Un pas historique vient d’être franchi avec l’adoption de l’article 1 de la loi « de confiance dans l’action publique » par l’Assemblée Nationale.En effet, par leur vote, les députés ont instauré une peine d’inéligibilité de 10 ans pour les personnes condamnées pour : Injure publique à caractère racial (Article 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881), Injure publique à caractère homophobe (Article 33 alinéa 4 de la loi du 29 juillet 1881), Diffamation publique à caractère racial (Article 32 alinéa 2 de la loi de 1881), Diffamation publique à caractère homophobe (Article 32 alinéa 3 de la loi de 1881), Provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère racial (Article 24 alinéa 7 de la loi de 1881), Provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère homophobe (Article 24 alinéa 8 de la loi de 1881), Apologie de crimes contre l’humanité (Article 24 alinéa 5 de la loi de 1881), Contestation de crimes contre l’humanité (Article 24 bis de la loi de 1881), Discrimination (Article 225-1 et 225-2 du code pénal).

Nos bons députés ont donc institutionnalisé l’enterrement de la liberté d’expression en France ! On remarquera en passant que la Licra fait référence aux lois de 1881, entérinant le fait que ces lois de 1881, bien avant celles de 1990 (dite loi Gayssot) et consorts, constituaient la première pierre du monstrueux édifice liberticide que l’on connaît aujourd’hui.

L’assemblée nationale a voté hier l’inéligibilité, pour opinion blâmable.

Pour faire passer la mesure de censure et de répression des points de vue, par l’interdiction de les exposer sous peine de ne plus pouvoir se présenter à une élection, le vote sanctionne…« le racisme », l’antisémitismeet l’homophobie.

La mesure votée hier est une transition

Elle prépare autre chose. Elle prépare, en particulier, la mise dans le droit français des exigences de l’OCI (l’ancienne organisation de la conférence des états islamiques). Pour cette organisation étatique à fondements religieux, ne pas croire en l’existence de Mahomet, ou ne pas croire qu’il a rencontré pendant 26 ans l’ange Gabriel (et que cet ange lui faisait lire et apprendre les sourates du coran), ne pas être d’accord -et le dire- avec l’ordre moral et politique produit par les dîtes révélations, ne pas croire que sur sa monture ailée à tête de femme il montera dans les sept cieux rencontrer les prophètes des Hébreux et que ceux-ci lui donneront leur sanction, ce serait blasphémer ; ce blasphème serait d’autant plus grave et répréhensible qu’il serait un racisme et rien d’autre, et ce serait le pire des racismes parce qu’il viserait les musulmans.

L’exigence de l’OCI se décline dans le processus d’Istanbul, dont le dictateur Erdogan (prononcer Erdouane) est le actuellement fer de lance.

En apprenant la mesure votée, je me suis fait cette réflexion : mais au fait, de quel antisémitisme s’agit-il ?

Pourquoi de quel antisémitisme ?

Pourquoi ? Parce qu’Il existe en effet plusieurs types d’antisémitisme, plusieurs causes d’hostilité ou de détestation des Juifs.

  • Question : si l’on ne peut plus élire un antisémite, va-t-on quand-même accorder la nationalité et le statut d’électeur au sieur Ramadan Tariq, un homme qui professe ouvertement et cultive l’antisémitisme ; un antisémitisme virulent de la variante frères musulmans qui appelle à la destruction des Juifs jusqu’au dernier ; un antisémitisme soutenant notamment les récents assassinats de Juifs poignardés chez eux par un fanatique « Palestinien »?
  • Question : va t’on délégaliser et interdire de se présenter aux prochaines élections le parti des musulmans de France, parce que son programme est antisémite pour les besoins de la fidélité aux hadiths de Muslim et Al Boukhari présentés comme des « dits authentiques » de Mahomet ?
  • Si l’on ne le fait pas, l’assemblée aura voté une censure et une interdiction à se présenter à l’élection, seulement pour l’antisémitisme traditionnel, uniquement pour l’animosité dite de droite à l’encontre des Juifs. On aura, de ce fait, mis dans la loi une inégalité politique interdisant ceci aux uns (antisémitisme de droite), mais l’autorisant aux autres (antisémitisme mahométan).

Que va dire le sénat ? Que dira le Conseil constitutionnel ?

Ces deux instances feront-elles semblant de ne pas voir la discrimination manifeste et l’inégalité politique introduites dans la loi par cette disposition recueillant l’opinion favorable de la Licra ; rappelons que cette officine s’était positionnée contre George Bensoussan ; elle le poursuivait pour « racisme » pour des propos qui ne l’étaient pas ; rappelons aussi qu’elle avait aussi poursuivi, aux côtés de la secte des frères musulmans (en la personne du CCIF), des maires ayant pris des mesures d’interdiction du burkini sur les plages de leur commune.

Pour les amendeurs de l’assemblée nationale, ceux des maires condamnés seront-ils visés par l’interdiction introduite par la nouvelle loi?

Pour nous résumer, une mécanique totalitaire est mise en route

Cette mécanique vient compléter le putsch judiciaro-médiatique destiné à faire élire un homme ne disposant du suffrage que de 12% des électeurs, mais obtenant 303 élus par la grâce du « front » ou du désistement « républicain » ?

Cette mécanique tyrannique vise à juguler l’opinion

Elle vise à dissoudre les vieilles nations et leur culture qui ont produit la démocratie politique. La démocratie politique et tout ce qu’elle sous-tend devraient céder le pas face à la réaction fanatique et à des croyances réclamant de devenir dogmes obligatoires pour tous et pour chacun.

L’antisémitisme est un pur prétexte

L’homophobie en est un autre. L’objectif n’est autre (que) la mise en œuvre du processus d’Istanbul.

© Szyja Waldman pour Dreuz.info.

EN BANDE SON : 

7 réponses »

  1. Et qu’en est il concernant le Racisme Anti-Blanc (qui pour la majorité des moutons citoyens bien sur n’existe pas, un Raciste = Forcément un Blanc …)

  2. …et « délit de blasphème », hérité de l’article 166 du code pénal allemand de 1871, maintenu en Alsace et en Moselle…
    Qu’en est-il ? … ou, qu’en adviendra-t-il ?

  3. https://lepapillonduchaos.blogspot.fr/2017/07/la-france-cirque-du-tourisme.html

    Citation:

    « si vous étés prêt a sacrifier vos amis et votre liberté pour du confort et de la sécurité ,alors oui vous faites parti de la secte du rien,vous finirez seul dans le faux dogme de la paix qu’est cette asile français ou vous paierez votre ticket pour voir ceux qui se sont battu en vain,jusqu’à que se soit irrémédiablement votre tour car comme dans chaque compétition il n’en restera qu’un et ce sera la,votre fin! »

    A l’intention de tous ceux qui participent activement ou passivement a la création de cette société carcérale.

    L’un des torchons officiels fait ainsi le portrait de Jean Raspail:

    http://www.fdesouche.com/873817-jean-raspail-loracle-des-ultras-de-le-pen-steve-bannon
    On peut admirer la prose du nouvel obs digne successeur des meilleurs collabos des zheureslesplussombresdenotrehistoires….

    Le Camp des Saints oeuvre visionnaire, ne pourrait pas être éditer aujourd’hui: 87 motifs de condamnation selon les lois en vigueur.

  4. Oui, je suis toujours étonné par ce bon soin que prend la République à interdire le propos raciste ou homophobe. Cela semble partir d’une bonne intention : protéger la victime potentielle de propos qui pourraient la choquer. A cette bonne intention en est attachée une autre, qu’on pourrait appeler une « ombre », et qui lui colle aux basques, c’est celle de nettoyer l’espace public de tout propos « malséant ». Et c’est là que je dresse l’oreille, quand l’État, sous ses atours de République-bonne mère, dispose de sa puissance de justice et de police pour régir l’espace public.
    Mais l’agresseur, celui qui tient des propos haineux, sait très bien qu’il est dans la transgression. Il sait parfaitement qu’il blesse, et que ce qu’il fait est mal, c’est même pour cela qu’il le fait, parce que la transgression de l’agression lui procure un prestige de fétiche aux yeux de son groupe. On n’ajoute donc rien en ajoutant une loi qui accable l’auteur de ces propos stupides.
    Mais pendant ce temps là, l’ombre profite de cet apparent inutile : L’espace de liberté se réduit toujours plus. Quand on n’osera plus ouvrir la bouche par peur d’être condamné pour une quelconque incitation à la trucophobie dont le dernier décret vient de sortir, et que les caméras google relaieront automatiquement à l’autorité de répression numérique des propos déplacés, on vous fermera la bouche bien plus sûrement qu’avec tout les appareils répressifs imaginés précédemment dans l’Histoire.
    La cisaille qui se met en place est assez claire : d’une part on rend illégal, ou malséant, ou choquant, car le déplacé tant à remplacer l’illégal, c’est plus flou, donc on rend illégal tout propos qui sort du registre de l’insignifiant, et d’autre part, on réalise un maillage fin de l’espace public et privé avec des instruments de surveillance qui non contents d’enregistrer les propos, les évaluent.
    Le but étant, évidemment, de créer des masses de citoyens identiques lisses, sans discrimination et sans histoire autre qu’une wishlist, dont on a besoin pour consommer ce que produit l’industrie de masse, des produits standards, lisses et sans culture.
    Et tout cela, sous la houppelande bénite du saint qui protège les doux agneaux des loups, bien sûr.


    https://polldaddy.com/js/rating/rating.js

  5. Vous décrivez trés justement le maillage et la cisaille qui tiens même notre inconscient: par l’ auto -censure.
    Donc une modification progressive de notre façon de réagir
    Mais je ne suis pas d’accord avec ce constat
     » Mais l’agresseur, celui qui tient des propos haineux, sait très bien qu’il est dans la transgression. Il sait parfaitement qu’il blesse, et que ce qu’il fait est mal, c’est même pour cela qu’il le fait, parce que la transgression de l’agression lui procure un prestige de fétiche aux yeux de son groupe. On n’ajoute donc rien en ajoutant une loi qui accable l’auteur de ces propos stupides »

    Ces lois sont liberticides et il ne s’agit pas de condamner des propos haineux (c’est le prétexte)
    Il s’agit de supprimer la liberté d’expression sur les sujets qui peuvent remettre en cause la lecture
    des événements et le dessous des cartes ..c’est une police de la pensée.
    Sous couvert de propos haineux le législateur interdit toute controverse sur la lecture de l’Histoire qui est écrite par les vainqueurs.
    Toute critique est donc interdite.Et réprimé..illico presto par les tribunaux et les tribunaux médiatiques..les chiens de garde de la bien -pensante sont postés a tous les postes clés.

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