Le Graphique du Jour : 10 bons mois après l’investiture de Donald Trump, l’indice Dow Jones a gagné plus de 23%.
EXPLICATIONS : Le graphique QUI SUIT montre à la fois la dette sur marge (ligne rouge, échelle gauche) et le S&P 500 (ligne bleue, échelle de droite), ajusté de l’inflation pour régler les effets liés à la baisse du dollar au cours des dernières décennies (graphique provenant du site Advisor Perspectives ):
Avec une dette sur marge aussi énorme, il est facile de comprendre pourquoi les marchés actions ont connu une telle accélération à la hausse. Les marchés ont tiré parti des injections de liquidités qui ont été récemment créées par le prêteur. Ce n’est pas de l’argent qui passe d’un actif à un autre. Or, plus la dette sur marge est importante, et plus le sell-off (vente massive d’actions) sera important. Avec un tel effet de levier, la moindre baisse pourrait entraîner un effondrement des marchés actions.
Dans les années 2000 on a beaucoup glosé et ironisé sur l’extrapolation possible d’un Dow Jones à 36000 points. Aujourd’hui avec un Dow à 24000 les 2/3 du chemin ont été faits et plus vraiment question d’en rire. Si l’on admet ce que nous faisons ici bien volontiers que la valeur de toute chose se mesure désormais à son cours de Bourse étalonné en Dollar US , on peut raisonnablement penser qu’un Dow Jones à 36000 points n’est plus un objectif irrationnel et qu’il devient surtout réalisable… Cela d’autant plus que réforme fiscale Trumpienne aidante les Multinationales oligarchique US vont rapatrier at home les 1000 milliards de dollars dormants dans leurs comptes off shore et procéder ainsi à de massifs rachats d’actions destinés à contrebalancer le fameux sell off tant attendu des affamés du crédit ( la fameuse dette sur marge) ….
30 des plus grandes entreprises américaines ont placé près de 1000 milliards de dollars à l’étranger. Pour la plupart de ces firmes, cela représente 85 % ou plus de toutes leurs liquidités. Ci-dessous, le top 10. (Crédit Suisse)
Dans un contexte de resserrement des taux visant à diminuer la liquidité ambiante ces rachats d’actions massifs viseraient aussi à entretenir une certaine forme de rareté et à magnifier ainsi le désir d’achat de parts d’actions de « belles entreprises technologiques » car comme chacun devrait commencer à le savoir : le désir et la rareté sont les nouvelles mamelles de la montée des cours !
LE LUPUS
EN BANDE SON :
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