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Hollywood et la théorie de la conspiration

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Hollywood et la théorie de la conspiration

Par la Rédaction du Blog A LUPUS

Oublions tout leur cirque politique et parlons cinéma. Comme des grands…

Certains pensent qu’Hollywood est une des simples agences de notre bon Etat profond US. On sait par exemple que la CIA a imposé dans le monde les musées actuels et l’expressionnisme abstrait, bref toute l’entropie artistique contemporaine. Les patrons de la CIA sont ces  « fils à papa sortis de l’Ivy League » (Manfred Holler) qui ont toujours géré au mieux les intérêts financiers et les collections d’art des familles à Wall Street ; d’autre part les stars (Fred Astaire, John Wayne, James Stewart) ont élégamment accompagné l’agenda impérialiste américain. On sait aussi que l’Exorciste de Friedkin fut produit et écrit par William Peter Blatty (CIA médio-orientale) et servait un objectif de reprise en main des populations en occident ; il servit peut-être aussi à justifier la campagne globale contre le pauvre Irak (revoyez le début, qui montre où l’on trouve le diable).

D’autres pensent sans rire qu’Hollywood, comme la presse, sert la liberté et dénonce les excès du gouvernement et des sévices secrets ! Serge de Beketch me disait que là se trouvait la combine : une série comme X-Files servirait des agendas gouvernementaux bien précis, comme de déconsidérer les théories de ceux qui doutent. On dénonce bêtement, excessivement tel excès – et la brave dénonciation s’annule elle-même. Un épisode de Deux fics à Miami montrait comment le gouvernement exploite le délirium extraterrestre pour monter des opérations psy et essayer de nouveaux systèmes d’armement. L’extraterrestre, ce serait la guerre psy du Deep State !

On va parler de huit films, car le huit est le nombre de la CIA.

Matrix : produit pour jeunes universitaires en mal de techno-glose.

C’est certainement le plus conspiratif et le plus gnostique de nos films. La réalité est un bandeau agité devant notre naseau. Mais nous préférons la mauvaise pilule à la bonne. C’est que le monde décrété vrai des frères Washowski (depuis mués en transsexuels) est pire que celui qu’ils veulent détruire. Voyez matrix 2 ! A noter que le mérovingien popularisé par le da Vinci Code  est venu nous saluer dans le deuxième navet pour nous rappeler combien le prieuré de Sion importe à nos élites globales. Ce qu’apprend Matrix c’est qu’on préfère la matrice à la réalité. C’est la leçon de Cypher avec son beefsteak. Voyez les idiots du village médiatique qui se rassemblent à Portmeirion pour répéter la partie d’échecs du prisonnier. Ils préfèrent la matrice de la série à la réalité du paysage ou à la fuite du personnage. Un autre beau rôle anti-christique de Keanu Reeves est bien sur l’Associé du diable, tourné dans l’appartement de Donald Trump sur Central Park. Dans le même genre, on recommandera aussi Ils vivent (they live) de John Carpenter tourné pendant les années Reagan. Chaussez vos lunettes noires, et voyez la vraie face de ceux qui dirigent ce monde….

Red : film décalé et culotté, qui voit Bruce Willis parodier enfin ses rôles de sauveur du monde !

On se moque de la CIA, des Merkel de la CIA, des Macron de la CIA, on humilie le vice-président, on parodie la survie avec un tordant John Malkovitch et on réconcilie même l’Amérique et la Russie par une histoire d’amour. La suite est aussi déjantée, avec allusion aux « rock stars de la tuerie de masse conceptuelle »…

Opération espadon : Nous nous souvenons de l’article de Charlie Hebdo qui en parlait en septembre 2001.

Le film de Dominic Sena, avec un John Travolta en pleine forme démontre froidement que les services secrets occidentaux débauchent les hackers et organisent eux-mêmes les attentats pour calmer leurs populations et punir tous les Irak de la planète. A transmettre à Bollyn.com ; pour Charlie c’est trop tard.

Hors de contrôle (Edge of darkness) : un bon chrétien nommé Mel Gibson venge sa fille martyre de l’Etat profond et aussi d’une association d’activistes écologiques.

Le produit britannique est cruel et rend bien parano. Le film s’attaque moins au nucléaire qu’à ce qui le protège, les polices parallèles, la violence cryptée, les territoires interdits. Une naïve référence à la presse libre. Mais comme disait Serge de Beketch, les gens ont besoin de vaseline. Mel Gibson produisit aussi Drive avec Ryan Gosling, dont on ne parlera pas…

Mulholland Falls

Un très bon film antisystème du cinéaste maori Tahamori (son Once were warriors est un chef d’œuvre inconnu qui montre ce qu’on a fait des peuples premiers, alcooliques assistés) bizarrement compromis dans une affaire de mœurs peu après : rien de nouveau… Référence aux scintillantes années cinquante, Mulholland Falls montre la montée de l’Etat profond et du complexe militaro-industriel du président-général Eisenhower. Ce dernier fut d’ailleurs le créateur de la DARPA, agence créée pour répliquer à spoutnik !

Shooter : Un film très audacieux du talentueux cinéaste black Antoine Fuqua.

Un sniper piégé par l’Etat profond (il est un patsie, comme le pauvre Oswald) se venge et massacre tout son monde, l’US sénateur compris. Comme dit Fuqua, le bon gros panel a préféré cette fin – on lui en proposait une moins vengeresse. Le FBI y est présenté comme une gentille et professionnelle agence luttant (avec le NYT ?) contre les pourris de notre Etat profond. nous en étions pourtant restés au premier Die Hard : « Ces types ne trouveraient pas une pute dans un bordel ! » Même chez Epstein ?

L’invasion des profanateurs de sépulture

Grand classique des années cinquante censé critiquer l’anticommunisme de Forrestal, selon notre Oliver Stone. Je ne suis pas d’accord (Forrestal fut décrété fou et défenestré). Le film explique justement (il faut toujours être littéral) que les êtres humains renaissent comme alias avec des pods ; comme vous avec votre portable, avec votre personnalité électronique et tout le reste. Le body snatcher ? Un connecté, dépossédé de lui. Siegel l’avait dit : on dénonce des légumes…

En quatrième vitesse

Le classique des classiques, une de nos premières critiques de cinéma à l’idiot international. Le meilleur film noir du cinéma américain, tourné aussi sur l’Etat profond, la mafia, la peur du nucléaire, l’art contemporain, le FBI et toute leur panoplie. Le réalisateur est Robert Aldrich, propre neveu du sénateur-fondateur de la Fed marié à une fille Rockefeller. On rappelle que la Fed fut créée en 1913 pour financer la guerre l’année suivante. Le cas Aldrich montre que le serpent de la connaissance se mord la queue.

Et voilà… Pour ceux qui, comme nous, se moquent de l’alunissage de la Nasa (et puis quoi encore ? Cinquante après, le yankees utilisent des moteurs russes pour se lancer dans l’espace !!!,) nous recommanderons Capricorne One (ce film sans génie de Yates montre que le gouvernement et ses agences veulent faire croire à une conquête martienne), avec OJ Simpson. Comme dit Miles Mathis, il y a des  acteurs qui ont un drôle de destin (pour Miles, le procès OJ était aussi un film) !

EN BANDE SON :

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