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Covid-19 : La Suède est en passe de remporter la victoire en n’ayant jamais imposé de confinement ni de port du masque

Alors que le reste de l’Europe et du monde reste sous l’emprise de mesures draconiennes et de la menace de nouveaux confinements, la Suède, qui a permis à ses citoyens de rester libres pendant toute la durée de la pandémie, a pratiquement déclaré victoire sur le coronavirus.

Le pays a maintenant l’un des taux d’infection les plus bas de la planète, et il est difficile de ne pas admirer la façon dont il a géré l’année écoulée, sans confinement strict ni règles obligatoires concernant les masques faciaux. Toutes les entreprises, écoles et lieux publics sont restés ouverts en Suède pendant toute la durée de l’opération.

« La Suède est passée du statut de pays ayant le plus grand nombre d’infections en Europe à celui de pays le plus sûr », a commenté le Dr Anders Tegnell, épidémiologiste en chef de la Suède, au journal italien Corriere della Sera.

« Ce que nous voyons maintenant, c’est que la politique durable est peut-être plus lente à produire des résultats, mais elle finira par en produire », a précisé M. Tegnell.

« Et puis nous espérons aussi que le résultat sera plus stable », a-t-il ajouté.

M. Tegnell a déjà averti qu’il est « très dangereux » d’encourager les gens à porter un masque facial, car cela donne un faux sentiment de sécurité mais n’endigue pas efficacement la propagation du virus.

« Les résultats obtenus grâce aux masques faciaux sont étonnamment faibles, même si tant de personnes dans le monde en portent », a insisté M. Tengell.

La semaine dernière, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a confirmé la baisse du taux d’infection en Suède, avec seulement 12 cas par million, contre 18 au Danemark voisin et 14 en Norvège voisine.

Graphique : The Sun

Au plus fort de l’épidémie suédoise, on comptait 108 nouvelles infections par million de personnes, car la Suède poursuivait une stratégie d’ »immunité collective ».

Les chiffres montrent également que sur 2500 personnes sélectionnées au hasard et testées en Suède, aucune n’a été testée positive, contre 0,9 % de personnes positives en avril et 0,3 % en mai.

« Nous interprétons cela comme signifiant qu’il n’y a actuellement pas d’infection répandue parmi les personnes qui ne présentent pas de symptômes », a déclaré Karin Tegmark, directrice adjointe de l’Agence suédoise de la santé publique.

En comparaison avec le reste de l’Europe, le taux de mortalité de la Suède se situe quelque part au milieu. Toutefois, les responsables sont convaincus que si l’on joue la carte du long terme, la situation s’améliorera considérablement.

Source : Covid-19 : La Suède est en passe de remporter la victoire en n’ayant jamais imposé de confinement ni de port du masque

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6 réponses »

  1. A chaque fois que je lis un article élogieux sur la gestion de l’épidémie en Suède, je ressens une gêne : les faits sont incontestables, mais il semble que certains éléments sont mis de côté et les comparaisons sont faites ex abrupto.

    Par exemple, pour ce qui concerne l’épidémie de grippe 2009/2010 (dite porcine – celle où Roselyne Bachelot oeuvrait en France),
    On constate qu’une étude [finlandaise] « a montré que 96% des personnes nées entre 1909 et 1919 présentaient des anticorps contre le virus pandémique A(H1N1) circulant depuis 2009, alors que cette proportion variait de 77% à 14% chez les personnes nées entre 1920 et 1944 et que la plupart des personnes nées après 1944 n’avaient pas de tels anticorps.
    Des analyses ont montré que le nouveau virus A(H1N1) était plus proche de la grippe espagnole de 1918 (et de la grippe porcine de 1976) que les récents virus A(H1N1) de grippe saisonnière. »
    (Source : Eurosurveillance, vol.15, n°5, 4 février 2010).

    >> Donc, certaines générations qui avaient été en contact avec des virus anciens de même type que le virus en activité en 2009/2010, présentaient des anticorps à un taux beaucoup plus élevé (près de 100 % pour certaines tranches d’âge) que d’autres générations bien plus jeunes.

    Au 26 Novembre 2009, il est à noter qu’en Suède « la Ministre de la Santé Maria Larsson dit que d’environ 3 millions de Suédois ont été vaccinés contre la grippe porcine jusqu’ici ». (Source : The Local.se -Sweden-)
    >> ~30 % c-à-d. 1/3 de la population (actuelle) a été vaccinée et se trouve donc susceptible, en 2020, de présenter des anticorps capable de la protéger, tout au moins partiellement, contre les dégâts de ce Coronavirus ou d’en atténuer les effets.

    Comparativement, en France, la campagne de vaccination a été un véritable échec et l’estimation du nombre de personnes infectées en France métropolitaine est de l’ordre de 13 à 15 millions .
    >> Parallèlement, l’estimation maximale du nombre total de personnes immunisées par l’infection ou la vaccination serait alors comprise entre 11,2 et 15 millions de personnes, soit à peine 20 % de la population française (actuelle). (Source : Bulletin épidémiologique 5009-2010 – Santé Publique France : Les grippes pandémiques).

    En 2020, peut-être faudrait-il, objectivement, envisager les effets d’une vaccination antérieure renforçant des anticorps préexistants, comme ce fut le cas en Suède, et les conséquences d’une absence de vaccination préalable, comme c’est le cas en France, à l’occasion du 1er contact avec un Virus apparemment nouveau.

    La Suède me donne l’impression suivante :
    – le Coronavirus s’est abattu sur le Pays par surprise et a fait des dégâts, tout autant qu’ailleurs,
    – toutefois, cela n’a duré que le temps que des anticorps préexistants mais endormis se réactivent, après quoi quelques mesures d’hygiène sanitaire étaient suffisantes pour juguler la maladie.
    Dans ce cas les mesures qui ont été prises en France auraient été une erreur pour les Suédois.

    Je ne crois cependant pas qu’il soit prudent de prendre la Suède comme un modèle transposable ailleurs sans prendre en considération ses spécificités et en écartant les particularités du Pays de destination.

  2. Bonjour The Wolf,
    Merci pour le lien d’un article que je n’avais pas eu l’occasion de lire.
    Cette approche me semble plus objective et plus nuancée car elle tient compte du contexte propre à la Suède (comme celui de ses voisins mitoyens où la situation ne s’est pas développée en miroir).
    En fait, ce virus reste énigmatique, il présente des mutations rapides et nombreuses, et risque fort de disparaître avant même qu’on en ait fait le tour… sauf s’il advenait qu’il se recombine avec un virus hivernal de la prochaine grippe…

  3. je ne suis pas épidémiologiste, mais j’ai bien l’impression que toutes les mesures prisent ici ne servent à rien. On voudrait piloter les individus comme des robots pas comme des être vivants dans une société ou ces même pilotes prônent l’individualisme voir l’égoïsme le plus commercialement rentable depuis des décennies.
    Une telle société, d’autant plus parce qu’elle est soudain infantilisée et effrayée, ne peut que répondre de façon perméable. Et avec un virus toute perméabilité est fatale à long terme. Un peu comme en plomberie, s’il y a le moindre fuite l’eau trouvera toujours son chemin et finira par percer.

    Analyser à chaud quelle méthodologie est la plus efficace pour luter contre la propagation ne me semble pas possible. Trop de paramètres et de particularité ne serait ce que climatique par exemple.
    En revanche, observer immédiatement les indicateurs économiques et le « moral » de la population devrai être plus pertinent.
    A l’extrême un peu plus de morts dans un pays économiquement moins affecté par cette crise économique mondiale et un climat social apaisé serait pas un mauvais calcul il me semble. J’ai pourtant l’age de faire partie des statistiques.
    Faire car on parle toujours chiffres mais ils le vivent comment les suédois?
    Y a t il des pro masques qui tempêtent après leur gouvernement laxiste?
    ou n’y a t il pas de lobbys pro big pharma dans ces pays nordique?

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