Exit le mondialisme façon Marilyn Monroe, ses illusions glamour et ses promesses de démocratie exportée sous Coca-Cola. Place à la realpolitik brute : l’Amérique se replie sur son hémisphère comme une tortue blindée, redécouvrant la doctrine Monroe sous stéroïdes trumpiens.

Le signal est clair : fini le rêve d’une Amérique omniprésente, gendarme du monde, prête à mourir pour un village d’Asie centrale ou un pipeline européen. Désormais, la priorité est le territoire national, ses frontières, ses ports, son ciel, ses Caraïbes. Une forteresse occidentale assumée.

🔥 Pourquoi ce virage ?

1. Parce que le multipolaire n’est plus un gros mot.
   Poutine, Xi et Kim font défiler chars et missiles comme à l’époque soviétique ? Très bien. Que l’Eurasie devienne son propre cirque : Washington se contente d’ériger une barrière technologique et militaire à l’Ouest.
2. Parce que les budgets parlent.
   La prochaine National Defense Strategy oriente déjà les flux financiers vers la défense hémisphérique : surveillance frontalière high-tech, systèmes antimissiles intégrés, domination navale dans les Caraïbes et le Golfe du Mexique.
3. Parce que l’Europe et l’Asie ne sont plus prioritaires.
   Traduction : « Débrouillez-vous, Merkel 2.0 et Kishida. Vous vouliez plus d’autonomie stratégique ? Vous allez être servis. »

🎭 De Marilyn à Palantir : la mue américaine

Le mondialisme, c’était le glamour : les plans Marshall, le soft power, Hollywood et les discours sur la liberté universelle.
La doctrine Monroe revisitée par Trump, c’est le Palantir Power : des frontières sous algorithmes, de la surveillance totale, et une hégémonie régionale assumée. Pas de lyrisme : juste des contrats de défense, des capteurs, des drones et un nouveau marché pour les big tech patriotes.

C’est un retour à l’occidentalisme pur et dur, version XXIe siècle :

• L’ennemi n’est plus l’idéologie (communisme vs. démocratie), mais le chaos économique et migratoire.
• La guerre n’est plus mondiale, elle est hémisphérique, ciblée, optimisée.
• L’outil n’est plus le GI romantique, mais le data center, la palissade électronique, le satellite Palantir.

⚡ Les conséquences ?

• Pour l’Europe : un réarmement forcé et une lente prise de conscience que l’on n’est plus protégés par l’ombrelle américaine.
• Pour l’Asie : un équilibre instable, où la Chine devra gérer son propre voisinage avec moins d’interférences directes de Washington.
• Pour l’Amérique latine : retour à l’époque bénie/maudite des coups d’État sous parrainage de Washington – avec un packaging 2025 : sécurité, drogue et migration.

🎙️ En clair :

La doctrine Monroe 2.0, c’est un slogan qu’aurait adoré Philippe Muray :

« De la fête mondialiste à la forteresse hémisphérique, l’Homo festivus s’efface au profit du Homo militaris digitalis. »

Les États-Unis ne prétendent plus sauver le monde. Ils veulent simplement s’assurer que le chaos mondial reste… de l’autre côté du mur.

📌 Citations chocs

1. Donald Trump :
   « America First ? Non. America Only. »
2. JD Vance :
   « Pourquoi mourir pour Donetsk quand on ne sait plus protéger Dallas ? »
3. Peter Thiel :
   « La doctrine Monroe n’était pas un slogan, c’était une start-up inachevée. »
4. Philippe Muray (par anticipation) :
   « Après l’Homo festivus, voici l’Homo forteressus. »
5. Anonyme au Pentagone :
   « Les Européens voulaient l’autonomie stratégique ? Ils vont découvrir l’addition stratégique. »
6. Satire Palantir :
   « Les frontières ne se gardent plus avec des soldats, mais avec des serveurs. »
7. Xi Jinping (imaginé) :
   « Vous vous repliez sur vos Caraïbes ? Nous, nous prenons le monde. »
8. Un conseiller de Trump :
   « La doctrine Monroe 2.0, c’est Netflix mais sans abonnement pour l’Europe. »

🎶 Playlist : “Back to the Hemisphere”

1. Creedence Clearwater Revival – Fortunate Son 🇺🇸 (l’hymne anti-guerre qui colle au désengagement global)
2. Johnny Cash – Ragged Old Flag (patriotisme sombre, façon repli sur le drapeau)
3. Neil Young – Rockin’ in the Free World (la satire du rêve américain qui tourne en rond)
4. The Doors – The End (pour la fin du mondialisme version Marilyn)
5. Bruce Springsteen – Born in the U.S.A. (détourné : l’hymne ironique du repli sur soi)
6. Bob Dylan – With God on Our Side (la justification éternelle des guerres et replis stratégiques)
7. The Byrds – Eight Miles High (psychédélique, mais parfait pour l’optique Palantir : surveiller du ciel)
8. Steve Earle – Copperhead Road (le Sud profond, self-defense et économie parallèle, très Monroe 2.0)
9. Rage Against The Machine – Sleep Now in the Fire (critique radicale du capitalisme militarisé)
10. Tom Petty – American Girl (la nostalgie de l’Amérique d’avant l’hégémonie)
11. Metallica – Don’t Tread On Me (parfait pour la défense hémisphérique musclée)
12. Simon & Garfunkel – The Sound of Silence (la solitude d’un Occident replié sur lui-même)