â Ou comment le rĂȘve halal 24/7 dĂ©vore ceux qui viennent y chercher la lumiĂšre
DubaĂŻ, câest lâendroit oĂč la modernitĂ© sâest dĂ©guisĂ©e en centre commercial, oĂč la transcendance sâest dissoute dans le shopping tax-free, et oĂč la loi islamique cohabite parfaitement avec les influenceuses seminu⊠pardon, âentrepreneures digitales en lifestyleâ.
Le dĂ©sert nây manque pas â il a simplement migrĂ© dans les tĂȘtes.
Bienvenue dans la Mecque de lâhĂ©donisme sous contrĂŽle, oĂč les filles font des publications âempowermentâ devant des yachts qui ne leur appartiendront jamais, et oĂč les crypto-bros cherchent âlâindĂ©pendance financiĂšreâ⊠tout en payant leur studio 3000 âŹ/mois.
DubaĂŻ, câest Fortnite pour adultes :
- tout est fake,
- tout est en plastique,
- tout est lumineux,
- et tout le monde court aprĂšs du loot inexistant.

đŽ LE PARADIS ISLAMIQUE POUR OCCIDENTAUX EN PANNE DE SENS
DubaĂŻ rassure :
On peut se dire musulman progressiste le jour,
et privatiser un rooftop au champagne la nuit.
La schizophrénie locale est un art ancestral.
La charia ?
Elle flotte dans lâair comme la morale catholique Ă Las Vegas :
personne nây croit vraiment, sauf lorsquâil faut punir un touriste trop enthousiaste.
Pendant ce temps, lâOccidental moyen, Ă qui ses propres villes interdisent dĂ©jĂ de respirer,
se rĂ©fugie dans ce mirage dâordre et de luxe, fascinĂ© par :
- la climatisation permanente,
- les tours en verre,
- le SUV obligatoire,
- les centres commerciaux plus grands que des pays,
- et les lois sociales écrites par un comité de milliardaires sous testostérone.
DubaĂŻ, câest la dictature du cool sous forme dâEtat.
đž INFLUENCEUSES, ESCORTS, âENTREPRENEURESââŠ
â La migration Ă©conomique la plus ancienne : le self-branding
Dubaï est devenue la Silicon Valley de la chirurgie esthétique :
un endroit oĂč le âself-madeâ sâĂ©crit avec un bistouri.
Les influenceuses y arrivent avec :
- 20 000 followers,
- un contrat SHEIN,
- un sugar daddy crypto,
- un discours féministe préfabriqué,
- et un rĂȘve trĂšs clair :
ne jamais travailler.
(Spoiler : elles y travaillent deux fois plus quâen Europe, mais en talons de 12.)
Les escorts, elles, ont compris ce que les sociologues refusent dâadmettre :
le féminisme libéral a transformé le capital sexuel en produit exportable.
Quant aux autoentrepreneurs europĂ©ens, ils dĂ©barquent persuadĂ©s dâavoir trouvĂ© le âparadis fiscalâ.
Mais une fois sur place, ils découvrent que :
le loyer coĂ»te un rein et quâil faut lâautorisation dâun Ă©mir pour ouvrir une boulangerie.
DubaĂŻ, câest lâendroit oĂč tout est possible,
mais Ă condition de ne rien demander qui ressemble Ă un droit.
đïž MIRAGE OU MECQUE HOLLYWOODIENNE ?
Dubaï est un génie démoniaque :
il a rĂ©ussi Ă se faire passer pour un âfuturâ,
alors quâil nâest que le dernier stade dâun capitalisme sans culture.
Câest un dĂ©cor de cinĂ©ma.
Un immense plateau
oĂč les Occidentaux jouent Ă ĂȘtre riches,
oĂč les Indiens jouent Ă ĂȘtre invisibles,
et oĂč les Ămiratis jouent Ă ĂȘtre des pharaons modernes.
Câest un laboratoire de biopolitique.
Un endroit oĂč lâon peut tester :
- le contrĂŽle facial,
- la surveillance totale,
- les robots policiers,
- les drones-livreurs,
- et la disparition totale de la vie non payante.
Câest une boutique Duty-Free gĂ©ante.
Un lieu sans passé,
sans futur,
sans histoire,
sans peuple,
juste des habitants temporaires.
DubaĂŻ nâest pas une ville.
DubaĂŻ est un produit.
Et les Occidentaux viennent lâacheter comme un parfum de luxe version XXL.
đ„ CEUX QUI SâEN APPROCHENT TROP⊠SE BRĂLENT
DubaĂŻ offre tout.
Mais câest un âtoutâ conditionnel :
si tu payes, si tu séduis, si tu acceptes.
Les influenceuses finissent lessivées.
Les crypto-bros repartent ruinés.
Les familles occidentales se demandent comment élever un enfant dans un mall.
Les cadres surpayés deviennent dépendants à la clim.
Les entrepreneurs comprennent que tout appartient Ă quelquâun dâautre.
DubaĂŻ donne la lumiĂšre â
mais seulement pour mieux montrer lâĂ©tendue de ton ombre.
đ§ CONCLUSION : LE SANCTUAIRE GLOBAL DU VIDE STRUCTUREL
DubaĂŻ fascine car DubaĂŻ nâa aucune profondeur.
Câest un monde oĂč lâon ne souffre pas,
oĂč lâon ne pense pas,
oĂč lâon ne vit pas â
on consomme.
Câest la perfection de la civilisation du divertissement,
lâenfant naturel des pulsions occidentales
et de lâautoritarisme oriental.
Un paradis artificiel.
Un mirage de prospérité.
Une Mecque hollywoodienne.
Un piĂšge Ă narcissisme.
Et dans ce désert brillant comme un écran OLED,
ceux qui cherchent la liberté
découvrent la cage dorée la plus impeccable jamais construite.

đȘ LES CASTES DU DĂSERTâą
Version TS2F / Satire GĂ©opolitico-Socio-Ăconomique
1. Les Sheikhs Absolus (Classe 0)
- Nés au-dessus de la gravité
- Législateurs, juges, rois et influenceurs sans ring-light
- DĂ©tiennent 99 % du rĂ©el, 1 % de lâhumour
- DĂ©cident qui vit, qui prospĂšre et qui âdĂ©gage avant minuitâ
- CrĂ©ateurs du concept universel : âTu as signĂ©, maintenant tu te tais.â
2. Les Magnats Globaux (Classe 1) â Les Vrais Riches
- Américains, Britanniques, Russes, Indiens, Chinois ultra fortunés
- Propriétaires de tours, yachts, jet privés et consciences externalisées
- Font travailler 10 000 personnes pour publier trois stories Instagram par an
- Exportent chez eux profits, privilÚges et dérives fiscales
- Leur devise : « Dubai loves me, but I don’t live here. »
3. Les Influencesques (Classe 2) â Les Vestales du Like
- Influenceuses, mannequins, OnlyFans, ex-Miss machin, crypto-prĂȘtresses
- Vivant dans lâillusion que âtout est possibleâ⊠tant quâelles plaisent
- Consomment autant de filtres que de cocktails sans alcool
- Entretiennent trois mythes :
- La richesse instantanée
- La liberté totale
- La moralité relative
- Statut officieux : Concubines sous NDA cosmopolite
4. Les Nomades Digitalo-Pragmatiques (Classe 3)
- Freelancers, consultants, crypto-bros, startuppers, AI-nomads
- Viennent pour âbĂątir un empireâ â repartent aprĂšs la premiĂšre facture EDF
- Croient vivre dans une techno-utopie, dĂ©couvrent quâils vivent dans un Ătat thĂ©ocratique version Premium
- Jadis chantres du âvillage globalâ â aujourdâhui adeptes de âpas de taxes, pas de dĂ©mocratie, pas de problĂšmeâ
5. Les Mercenaires Dorés (Classe 4)
- Banquiers, ingénieurs, avocats, professionnels qualifiés
- Payés en or, logés en sucre, pressés comme des citrons
- Leurs vies : alternance entre salles de réunion, gym 24/7 et soirées rooftop
- Espérance de survie émotionnelle : 2 à 3 ans
6. Les Invisibles du Golfe (Classe 5)
- Indiens, Pakistanais, Bengalis, Philippins, Ăthiopiens
- Main-d’Ćuvre rĂ©elle derriĂšre la luxure artificielle
- Construisent, nettoient, conduisent, servent
- Sans eux : Dubaï = un PowerPoint géant
- Statut officieux : La colonne vertébrale oubliée du mirage
7. Les Perdus de lâOasis (Classe 6)
- Occidentaux en quĂȘte de ânouvelle vieâ
- Divorcés, ruinés, gourous du développement personnel, crypto-burnouts
- CoincĂ©s entre shisha lounge, ânetworking eventsâ et illusions de grandeur
- Finissent souvent dans le dĂ©sert â au sens figurĂ© comme au sens bancaire
8. Les Touristes Extatiques (Classe 7)
- Papillons attirés par la lampe néon
- Shooteurs de stories, chasseurs de gratte-ciels, convertis temporaires au luxe halal
- Ils repartent convaincus que DubaĂŻ est un paradis⊠puisque personne ne leur a montrĂ© lâenvers du dĂ©cor
- Leur mission : alimenter lâĂ©cosystĂšme de lâillusion
9. Les Déchus Expulsables (Classe 8)
- Ceux qui ont cru que la liberté occidentale se prolongeait dans le Golfe
- Ceux qui ont confondu âpas de taxesâ avec âpas de rĂšglesâ
- Ceux qui ont pris lâapĂ©ro dans un pays oĂč lâapĂ©ro est un dĂ©lit
- Débarquent riches, repartent pauvres et en silence
10. Les Gardiens du Dogme (Classe 9 â Finale)
- Régulateurs, policiers, censeurs, autorités religieuses
- Invisibles mais omniprésents
- Ils ne surveillent pas tout⊠uniquement ce qui doit lâĂȘtre
- Garants du contrat social obligatoire :
âProfite, amuse-toi, consomme â mais nâoublie jamais oĂč tu es.â
đ§š Conclusion TS2F
DubaĂŻ nâest pas un pays.
Câest un algorithme de dĂ©sir, un mirage rentable, un laboratoire dâingĂ©nierie sociale, une utopie sous conditions.
Un lieu oĂč :
- les riches vivent comme des dieux,
- les classes moyennes comme des figurants,
- les pauvres comme des ombres,
- et les naïfs⊠comme des victimes volontaires.
Câest lâavant-poste ultime de la mondialisation Ă©motionnelle :
celle qui vend du rĂȘve Ă crĂ©dit et du silence en option.

đ§ PLAYLIST â âARABICA NOIR : RITUEL EN 3 ACTESâ
(Siouxsie âą The Cure âą Bauhaus âą Dead Can Dance âą Sisters of Mercy âą 10:15 Saturday Night âą Killing an Arab âą et plus encore)
**đ ACTE I â DĂSERT, MIRAGES & PREMIERS DĂRĂGLEMENTS (L’Hallucination)
Le moment oĂč lâOccidental entre dans le dĂ©sert⊠sans comprendre quâil nâen sortira plus pareil.
- The Cure â 10:15 Saturday Night Lâennui, le vide â la porte dâentrĂ©e parfaite dans le dĂ©sert intĂ©rieur.
- Siouxsie & The Banshees â Arabian Knights Le fantasme oriental rĂ©inventĂ© par le post-punk, dĂ©jĂ toxique.
- Bauhaus â Hollow Hills Le dĂ©sert comme gouffre gothique.
- Dead Can Dance â The Host of Seraphim Le soleil tape, les mirages commencent.
- The Cure â Killing an Arab Camus mis en musique : un acte, une fatalitĂ©.
- The Cult â She Sells Sanctuary Le sanctuaire nâest jamais ce quâon croit dans le dĂ©sert.
- Siouxsie â Arabia Le mirage devient rituel.
- Joy Division â Atmosphere Lâair devient lourd, le sable avale les repĂšres.
**đ ACTE II â CASTES, SABLE & DĂCADENCE (La Chute)
Le cĆur du systĂšme : pouvoir, tentation, illusions dorĂ©es, et la mĂ©canique implacable du dĂ©sert social.
- The Sisters of Mercy â Dominion / Mother Russia Hymne impĂ©rial, parfait pour dĂ©crire les Ămirs et leur main de fer.
- Siouxsie & The Banshees â Cities in Dust Une prophĂ©tie pour DubaĂŻ : du verre et de la poussiĂšre.
- Depeche Mode â Stripped Retirer les artifices.
- The Cure â Fascination Street Lâinfluenceuse, la nuit, les nĂ©ons.
- The Sisters of Mercy â Lucretia My Reflection Le narcissisme comme caste.
- The Velvet Underground â Venus in Furs Les jeux interdits derriĂšre les tours de verre.
- Killing Joke â Requiem Sous le luxe, lâossature du travail forcĂ©.
- Dead Can Dance â The Ubiquitous Mr Lovegrove La boucle de la tentation toujours recommencĂ©e.
**đ ACTE III â NĂONS, NUIT & RETOUR AU RĂEL (La RĂ©vĂ©lation)
Le moment oĂč lâOccidental comprend que tout cela nâĂ©tait pas une fĂȘte⊠mais une tragĂ©die en slow-motion.
- Joy Division â Dead Souls âThey keep calling meâ : les fantĂŽmes du dĂ©sert aussi.
- Siouxsie & The Banshees â Night Shift Les travailleurs de la nuit â invisibles, essentiels.
- Bauhaus â Dark Entries On sort du rĂȘve comme on sort dâun club souterrain.
- The Cure â A Forest Sortir du dĂ©sert, se perdre dans une autre densitĂ©.
- The Sisters of Mercy â This Corrosion Les paillettes retombent, la corrosion reste.
- Joy Division â Shadowplay DerniĂšre danse dans la ville-mirage.
- Dead Can Dance â Yulunga (Spirit Dance) Le rituel final, la vĂ©ritĂ© nue.
- Siouxsie â Spellbound Parce que le dĂ©sert nâa jamais cessĂ© de murmurer.

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Catégories :Islamisme, Mondialisation, Mondialisme













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DubaĂŻ, câest le selfie du monde : lumineux, lisse, irrĂ©el⊠et profondĂ©ment truquĂ©.
Câest le dĂ©sert qui a appris Ă parler la langue des influenceuses, le royaume qui vend lâillusion mieux que Hollywood, lâoasis oĂč lâeau nâexiste que sous forme de billets verts.
Ă lâheure oĂč lâOccidental fatiguĂ© cherche un exutoire, un miroir, un sens â il trouve DubaĂŻ.
Et DubaĂŻ, lui, ne cherche rien : il encaisse.
Dans ses tours-mirages, les egos fondent plus vite que la climatisation ne les fige. Le sable sâinsinue partout, surtout dans la conscience. Car ici, tout est permis⊠tant que lâon paie.
Les influenceuses posent, les traders posent, les entrepreneurs posent â devant une rĂ©alitĂ© qui, elle, ne pose jamais.
DubaĂŻ fonctionne comme un gigantesque ring light :
il embellit, il floute, il ment.
Il transforme les existences ordinaires en vignettes fantasmĂ©es, les dĂ©routes personnelles en âsuccess storyâ, les illusions en business model.
Mais sous le vernis ?
Une sociĂ©tĂ© fĂ©odale, un capitalisme carcĂ©ral, un islam policĂ© et un Occident prĂȘt Ă renier tous ses principes pour un brunch Ă 300âŹ.
On y vient pour fuir lâimpĂŽt, la morale, la loi, les limites â et lâon dĂ©couvre un systĂšme qui, lui, nâa supprimĂ© que les droits.
DubaĂŻ est le miroir noir dâun Occident devenu incapable de regarder sa propre dĂ©cadence.
Un paradis artificiel nĂ© dâun ennui abyssal.
Un mirage que lâon poursuit en courant aprĂšs soi-mĂȘme.
Et lorsquâon sâapproche trop prĂšs ?
On se brûle.
Toujours.
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