OU COMMENT LES NOUVEAUX INQUISITEURS ACCUSENT L’ALGORITHME
POUR NE PAS REGARDER LE RÉEL**
Facebook hier, X aujourd’hui : la même peur, le même réflexe
Lorsqu’un patient a trop de fièvre, deux options s’offrent au médecin.
Soit il s’interroge sur la cause.
Soit il accuse le thermomètre… et le casse.
Depuis plusieurs années, une partie de la sphère mondialo-socialiste a clairement choisi la seconde option.
Le thermomètre s’appelle algorithme.
La fièvre s’appelle pluralisme.
Et le diagnostic est toujours le même :
“Si des opinions que nous jugeons mauvaises circulent, c’est que l’outil est défaillant.”

I. L’ALGORITHME COMME BOUC ÉMISSAIRE PARFAIT
Le site L’ADN, comme d’autres médias du même registre, incarne à merveille cette nouvelle rhétorique.
L’algorithme de Facebook — hier.
Celui de X — aujourd’hui.
Toujours la même accusation :
- “partisan”,
- “biaisé”,
- “complaisant”,
- “dangereux”.
Mais jamais la moindre remise en question de fond :
- du discours produit,
- de sa perte d’audience,
- de son inadéquation avec le réel social.
👉 Si le public ne suit plus, ce n’est jamais parce que le discours ne convainc plus.
C’est parce que la machine triche.
II. UNE CONFUSION VOLONTAIRE ENTRE MODÉRATION ET DOMESTICATION
Ces nouveaux inquisiteurs prétendent défendre :
- la qualité du débat,
- la responsabilité,
- la “bonne information”.
Mais ce qu’ils réclament réellement, ce n’est pas la modération.
C’est la domestication du réel.
Ils ne veulent pas empêcher :
- la violence,
- l’appel au crime,
- l’illégalité.
Ils veulent empêcher :
- le désaccord,
- la dissidence,
- la contradiction.
👉 Tout ce qui échappe à leur grille morale devient “toxique”.
III. LE PARADOXE ABSOLU : LA DIVERSITÉ SANS PLURALITÉ
La rhétorique est savoureuse.
Ces mêmes acteurs :
- célèbrent la diversité,
- prônent l’inclusion,
- dénoncent l’uniformité,
mais exigent en pratique :
- une homogénéité idéologique stricte,
- une parole filtrée,
- un espace public aseptisé.
👉 Une diversité de visages, oui.
Une diversité de points de vue, non.
La contradiction est totale, mais assumée.
IV. FACEBOOK ET X : DES MIROIRS, PAS DES MOTEURS
Facebook et X ne créent pas l’opinion.
Ils la révèlent.
Les algorithmes ne sont pas des éditorialistes.
Ils amplifient :
- ce qui circule,
- ce qui suscite des réactions,
- ce qui existe déjà dans la société.
👉 Accuser l’algorithme, c’est refuser d’admettre que le réel ne vote plus comme prévu.
C’est le thermomètre qui devient coupable de la fièvre.
V. DE LA CRITIQUE À L’INQUISITION
À partir de là, la mécanique est implacable :
- On déclare certaines opinions “dangereuses”.
- On exige leur invisibilisation.
- On réclame l’intervention de l’État, des plateformes, des régulateurs.
- On transforme la liberté d’expression en privilège conditionnel.
👉 Ce n’est plus du journalisme.
C’est une demande de police idéologique.
VI. LA PEUR DU CHAOS COMME ARGUMENT ULTIME
L’argument final est toujours le même :
“Sans censure, c’est le chaos.”
C’est l’argument de toutes les inquisitions :
- religieuses,
- politiques,
- morales.
Mais le chaos qu’ils redoutent n’est pas la violence.
C’est la perte de monopole symbolique.
👉 Ils ne craignent pas l’excès de parole.
Ils craignent de ne plus être les seuls à la produire.
VII. POURQUOI CETTE STRATÉGIE EST PERDANTE
À force de casser les thermomètres :
- la fièvre ne disparaît pas,
- le patient s’aggrave,
- la confiance s’effondre.
La censure :
- radicalise,
- marginalise,
- délégitime ceux qui l’exercent.
👉 Quand la parole est étouffée, elle ne disparaît pas.
Elle se durcit.
⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE
Quand le réel devient incontrôlable,
les inquisiteurs accusent l’outil
pour éviter d’interroger leur discours.
🕯️ CONCLUSION : LA FIÈVRE N’EST PAS LE PROBLÈME
La montée de la dissidence, de la colère, du scepticisme n’est pas un bug algorithmique.
C’est un symptôme politique.
Casser Facebook hier, X aujourd’hui, ne changera rien :
- aux fractures sociales,
- à la crise de légitimité,
- au rejet des élites moralisatrices.
👉 Le thermomètre n’est pas l’ennemi.
La fièvre dit quelque chose du corps.
Et tant que les nouveaux inquisiteurs refuseront d’écouter ce signal,
ils continueront à confondre
liberté d’expression
et désobéissance morale.

**DE LA MODÉRATION À LA POLICE IDÉOLOGIQUE
COMMENT LA CENSURE S’EST REBRANDÉE EN VERTU**
Quand contrôler la parole devient un projet politique
Il fut un temps où la censure avançait à visage découvert.
Elle interdisait, supprimait, punissait.
Elle assumait sa brutalité.
Aujourd’hui, elle a changé de masque.
Elle s’appelle responsabilité, sécurité, qualité du débat, lutte contre la désinformation.
Elle ne frappe plus.
Elle classe, ralentit, invisibilise.
👉 La censure moderne ne dit plus “tu n’as pas le droit”.
Elle dit “ce n’est pas approprié”.
I. LA MODÉRATION : UNE NÉCESSITÉ DÉTOURNÉE
Personne de sérieux ne conteste la nécessité d’une modération minimale :
- appels à la violence,
- menaces,
- illégalités manifestes.
Mais ce cadre limité a été progressivement étendu, puis déformé.
On est passé de :
- empêcher le crime
à - empêcher le désaccord.
👉 La modération est devenue un prétexte.
II. LE GLISSEMENT CLÉ : DE L’ILLICITE AU DÉPLAISANT
Le tournant se situe là.
Ce qui est désormais visé n’est plus :
- ce qui est faux juridiquement,
- ce qui est dangereux pénalement,
mais :
- ce qui dérange,
- ce qui contredit,
- ce qui fracture le consensus moral dominant.
👉 Le critère n’est plus la loi.
C’est le confort idéologique.
III. L’INVENTION DU “CONTENU PROBLÉMATIQUE”
Le vocabulaire est révélateur.
On ne parle plus de censure, mais de :
- “réduction de visibilité”,
- “contextualisation”,
- “signalement”,
- “fact-checking”,
- “désamplification”.
Autant de mots techniques pour une même réalité :
👉 la hiérarchisation morale de la parole.
Ce qui est “problématique” n’est pas ce qui est faux.
C’est ce qui échappe à la norme narrative.
IV. LES NOUVEAUX INQUISITEURS : QUI SONT-ILS ?
Ils ne portent ni uniforme ni insigne.
Ils se présentent comme :
- experts,
- journalistes,
- chercheurs,
- ONG,
- “vigies démocratiques”.
Ils ne gouvernent pas.
Ils certifient le dicible.
👉 Ils ne produisent plus du sens.
Ils distribuent des autorisations.
V. LE RÔLE CENTRAL DES PLATEFORMES
Facebook et X ne sont pas la cause du problème.
Ils en sont le terrain.
Sous pression politique et médiatique constante, les plateformes sont sommées de :
- “prendre leurs responsabilités”,
- “nettoyer”,
- “agir”.
Traduction :
👉 assumer une fonction éditoriale sans en avoir la légitimité démocratique.
C’est la délégation parfaite :
- le pouvoir politique n’interdit pas,
- le média ne censure pas,
- l’algorithme exécute.
VI. LA PEUR DE LA CONTAGION
Ce qui terrifie le plus les nouveaux censeurs n’est pas l’erreur.
C’est la contagion.
- qu’une idée circule,
- qu’un doute se propage,
- qu’un récit concurrent émerge.
👉 La pluralité est vécue comme une menace sanitaire.
D’où la métaphore permanente du virus informationnel, du poison, de la radicalisation.
VII. POURQUOI CETTE LOGIQUE EST AUTORITAIRE PAR NATURE
Un système qui :
- ne tolère plus le conflit,
- ne supporte plus la contradiction,
- exige l’adhésion morale,
n’est plus libéral, même s’il en conserve le vocabulaire.
👉 L’autoritarisme ne commence pas par la violence.
Il commence par la normalisation du silence.
VIII. LE RETOUR DE BÂTON INÉVITABLE
Cette stratégie produit l’inverse de l’effet recherché :
- perte de confiance,
- radicalisation périphérique,
- exil de la parole,
- fragmentation sociale.
👉 Quand le centre censure, les marges s’organisent.
La censure ne pacifie pas.
Elle durcit.
⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE
La liberté d’expression ne meurt pas d’un coup.
Elle s’éteint sous des couches de bonnes intentions.
🕯️ CONCLUSION : LE MOMENT DE VÉRITÉ
La question n’est plus :
- faut-il modérer ?
La question est :
👉 qui décide de ce qui peut être dit ?
Et au nom de quoi ?
Un espace public où seules les opinions certifiées circulent
n’est pas un espace démocratique.
C’est une salle d’attente idéologique.
Et plus les nouveaux inquisiteurs réclament de censure pour “protéger la démocratie”,
plus ils révèlent une vérité simple :
👉 ils ne craignent pas la haine.
Ils craignent la liberté.

🎵 TITRE PHARE POUR ACCOMPAGNER LA PUBLICATION
Pink Floyd – Another Brick in the Wall (Part 2)
Pourquoi ce choix :
- Parce que c’est l’hymne intemporel contre la normalisation forcée.
- Parce qu’il parle de discipline morale, d’endoctrinement doux, de pensée mise au pas.
- Parce qu’il incarne exactement ce que dénoncent les deux articles :
👉 quand le système ne débat plus, il formate.
“We don’t need no thought control.”
Cette phrase suffit à résumer :
- la censure rebrandée en vertu,
- la police idéologique sous couvert de protection,
- l’inquisition moderne qui avance sans uniforme.
🎧 Un morceau immédiatement lisible, culturellement universel, politiquement chargé sans être daté — parfait pour accompagner une publication qui veut viser juste et frapper fort.

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☠️ DOUBLE ARTICLE — LE BLOG À LUPUS
👉 Lien en commentaire
**CASSER LE THERMOMÈTRE
& LA POLICE IDÉOLOGIQUE EN MARCHE**
Quand le réel ne rentre plus dans le récit,
les nouveaux inquisiteurs accusent l’outil.
Hier Facebook.
Aujourd’hui X.
Demain tout espace qui tolère encore le pluralisme.
Ces deux articles démontent une même mécanique :
Il ne s’agit pas de défendre des excès.
Il s’agit de refuser la morale armée comme mode de gouvernement.
📌 Lecture conjointe recommandée
📎 Lien en commentaire
#LibertéDExpression
#Censure
#Algorithmes
#Moraline
#TS2F
#BlogALupus
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Un bon coup de torchon sur la fourmilière!!!!
« Les réseaux ma bonne dame.. y que çà! »
Le plus bel exemple: le sieur Mitterrand l’infame momie
PERSONNE n’osa lui parler de son passé, de
sa belle Francisque Pétainiste
à lui l’homme des réseaux socialos…Question d’époque sans doute…
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Votre intuition est juste sur un point essentiel : les réseaux ont toujours existé, bien avant les plateformes numériques. Le pouvoir s’est toujours structuré par silences, protections croisées et récits contrôlés.
L’exemple que vous citez illustre surtout une constante française : l’amnésie sélective organisée au service de la stabilité du moment. À certaines époques, on ne parlait pas ; aujourd’hui, on disqualifie. Le mécanisme change, pas la logique.
L’article ne vise pas des personnes, mais ce réflexe récurrent : casser le thermomètre plutôt que regarder la fièvre. Hier par le silence, aujourd’hui par la censure morale et algorithmique.
Les réseaux ne sont qu’un outil. Le problème, c’est l’usage du pouvoir pour décider ce qui peut être dit — et surtout ce qui ne doit pas l’être.
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