apocalypse

*HUMEUR DE LOUP des STEPPES : BILLET DE SORTIE DE CYCLE

POURQUOI J’AI ÉCRIT CES 3 TEXTES**

**PETER THIEL, L’APOCALYPSE ET LA FIN DES ILLUSIONS

**MONARCHIE, RÉMIGRATION ET PANIQUE MONDIALISTE

**SYNTHÈSE DE CYCLE : APRÈS LA RÉVÉLATION, QUE FAIRE ?

Je n’ai pas écrit ce cycle pour convaincre tout le monde.
Je l’ai écrit parce qu’à un moment donné, se taire aurait été une forme de mensonge.

Il y a des périodes où l’on sent confusément que quelque chose s’achève, non pas dans le fracas, mais dans l’usure.
Les mots continuent de circuler, les indignations de se succéder, les éditoriaux de s’empiler — mais le sens ne tient plus.
On parle beaucoup, et l’on dit de moins en moins.

Ce cycle est né de ce malaise-là.


Je n’ai pas cherché à défendre des hommes, des camps ou des slogans.
J’ai cherché à comprendre pourquoi certaines questions redeviennent audibles,
et pourquoi, en face, la réaction n’est plus le débat mais la morale, l’amalgame, l’excommunication.

À force d’écrire, une évidence s’est imposée :
ce que nous vivons n’est pas une crise ponctuelle, mais une fin de récit.

Un récit qui promettait :

  • un monde sans tragique,
  • une politique sans conflit,
  • une démocratie sans peuple,
  • une morale sans coût.

Ce récit a tenu un temps.
Il a même produit des choses utiles.
Mais il a fini par se substituer au réel, puis par le nier.


Ce qui m’a frappé, ce n’est pas la violence des désaccords,
c’est la peur qu’ils suscitent.

Peur de l’Histoire qui revient.
Peur du peuple qui parle sans autorisation.
Peur des frontières, des limites, des choix irréversibles.

Et cette peur s’exprime toujours de la même manière :
par la moralisation.

Quand un système est sûr de lui, il argumente.
Quand il doute, il disqualifie.
Quand il panique, il interdit.


Je n’ai aucune nostalgie particulière.
Je ne crois pas aux retours en arrière.
Je ne crois pas aux solutions simples.

Je crois simplement que la politique adulte commence là où les illusions cessent.

Elle commence quand on accepte que :

  • le tragique fait partie de la condition humaine,
  • la souveraineté a un prix,
  • la liberté implique des limites,
  • la démocratie suppose le conflit.

Refuser cela, ce n’est pas être progressiste.
C’est rester adolescent face au réel.


Ce cycle n’est pas une conclusion.
C’est un passage.

Un passage vers un temps où il faudra parler autrement, décider autrement, assumer autrement.
Avec moins de slogans, moins de vertus proclamées, moins de récits clés en main.
Avec plus de responsabilité, plus de lucidité, plus de silence parfois.


Si ces textes ont une utilité, ce n’est pas d’apporter des réponses définitives.
C’est de rappeler une chose simple :

Et penser, aujourd’hui, demande du courage.
Pas le courage de dénoncer.
Le courage d’accepter que le monde soit redevenu complexe, conflictuel, tragique.

C’est moins confortable.
Mais c’est plus vrai.


Lupus

🎧 MORCEAU D’ACCOMPAGNEMENT — CLÔTURE DE CYCLE

Steppenwolf – Born to Be Wild

Pourquoi ce choix est évident :

  • Parce que Steppenwolf, ce n’est pas seulement un groupe :
    c’est une figure de passage, entre route, marge et liberté.
  • Parce que Born to Be Wild n’est pas un hymne adolescent,
    mais un chant de rupture avec l’enclos.
  • Parce que le loup blanc n’est ni domestique ni révolutionnaire :
    il marche seul, hors des cycles morts.
  • Parce que la fin de cycle n’est pas une fin molle,
    mais un départ.

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3 réponses »

    • Oui. Un pas suffit parfois — à condition qu’il soit lucide.

      La sortie de cycle n’est ni une fuite ni une rupture spectaculaire, mais un déplacement intérieur : voir clair, se tenir droit, et ne plus consentir aux illusions du cycle finissant.

      La sagesse commence quand le pas n’est plus dicté par la peur, mais par la compréhension du moment.

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