Art de la guerre monétaire et économique

THIERRY BRETON, REFUSÉ À LA FRONTIÈRE DE L’HISTOIRE

Chronique d’un commissaire resté au contrôle des bagages

Il est des hommes qui rêvent d’entrer dans l’Histoire.
Et d’autres qui restent bloqués à la frontière administrative.

Thierry Breton appartient clairement à la seconde catégorie.

Qu’on l’appelle interdiction, refus d’entrée, gel diplomatique ou simple mise à l’écart soigneusement enveloppée de silence, le fait politique est désormais limpide :
👉 le commissaire européen à la régulation n’a plus accès au monde qui décide.

Non par sanction spectaculaire.
Mais par la méthode la plus humiliante qui soit en géopolitique : l’indifférence souveraine.


I. LE COMMISSAIRE QUI SE PRENAIT POUR UN SOUVERAIN

Thierry Breton aura passé son mandat à confondre deux choses :

  • le pouvoir,
  • et le tableur Excel.

À force de DSA, DMA, menaces d’amendes, convocations publiques de PDG américains comme des collégiens indisciplinés, il a fini par croire que la norme était une arme.

Erreur fatale.

👉 La norme est une béquille.
La puissance, elle, marche seule.

Face à une Amérique qui revient au politique, au stratégique, au brutalement réel, le discours bretonien sonne comme ce qu’il est : un vestige du monde d’avant.


II. L’AMÉRIQUE N’EXPLIQUE PLUS, ELLE DÉCIDE

Pendant que Bruxelles écrit des règlements,
Washington :

  • subventionne,
  • réindustrialise,
  • intègre défense, tech et finance,
  • prépare la guerre économique et technologique.

Et surtout : elle choisit ses interlocuteurs.

👉 Les régulateurs sans armée ne sont pas des partenaires.
Ce sont des obstacles temporaires.

On ne convoque pas l’Empire pour lui expliquer la modération des contenus.
On négocie avec lui — ou on disparaît du radar.


III. LE SILENCE COMME GIFLE DIPLOMATIQUE

Il n’y a pas eu de communiqué rageur.
Pas de tweet vengeur.
Pas de déclaration officielle.

Juste un fait brutal : Thierry Breton ne passe pas la porte.

En géopolitique, c’est pire qu’un affront.
C’est une déchéance symbolique.

👉 Quand l’Empire ne vous combat même plus,
c’est qu’il vous a déjà classé.


IV. DE L’HOMME D’INDUSTRIE AU FONCTIONNAIRE MORAL

La tragédie bretonienne est presque shakespearienne.

Ancien PDG, ancien capitaine d’industrie,
il avait tout pour comprendre le monde réel.

Il a choisi de devenir le grand prêtre de la moraline réglementaire.

Là où l’Amérique :

  • investit,
  • risque,
  • tranche,

l’Europe bretonienne :

  • admoneste,
  • sermonne,
  • menace d’amendes.

👉 Quand on ne produit plus de puissance,
on produit des normes.


V. ORANGE : LA BLAGUE COSMIQUE

Et puis il y a la cerise.
Ou plutôt… l’orange.

🟠 Thierry Breton fut PDG d’Orange.

Et l’Histoire, cruelle mais juste, a décidé que l’orange serait sa couleur maudite.

Donald Trump la porte comme un défi chromatique au bon goût mondialiste.
Thierry Breton la traîne comme un héritage industriel… sans le visa pour entrer dans le monde qui commande.

Chez Trump, l’orange est insolence.
Chez Breton, elle devient signal d’erreur système.


VI. L’EUROPE, CETTE PUISSANCE QUI SE CROYAIT CRAINTE

L’Europe croyait faire peur avec ses amendes.
Elle croyait impressionner avec ses injonctions.
Elle croyait imposer le respect par la morale.

👉 Elle découvre que le monde post-libéral se moque des circulaires.

Quand l’Histoire revient :

  • la norme recule,
  • la morale se tait,
  • la décision avance.

⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE


🕯️ CONCLUSION : RESTÉ AU CONTRÔLE DES BAGAGES

Thierry Breton n’est pas tombé.
Il a simplement été dépassé par l’Histoire.

Pendant que l’Empire réapprend à décider,
l’Europe bretonienne vérifie encore la conformité des formulaires.

L’Amérique avance.
Bruxelles contrôle.

Et à la frontière du monde qui agit,
le commissaire reste bloqué au portique.

Thierry Breton n’a pas été censuré.
Il n’a pas été sanctionné.
Il n’a même pas été combattu.

Il a été ignoré.

Et en géopolitique, c’est la sentence suprême.
On combat ses ennemis.
On négocie avec ses rivaux.
On ignore les bureaucrates d’un monde qui s’éteint.

L’Empire américain n’a pas fermé la porte à l’Europe.
Il a simplement cessé d’attendre qu’elle sache pourquoi elle frappe.

Bruxelles réglemente encore.
Washington décide déjà.

Et pendant que l’Histoire repart sans visa,
Thierry Breton tamponne des formulaires dans le hall des départs du monde d’hier.

🎧 MORCEAU DU JOUR — “AGENT ORANGE”

Agent Orange – Bloodstains

Un classique punk californien.
Sec, nerveux, abrasif.
👉 La bande-son idéale de la désacralisation, de la chute symbolique, du pouvoir qui tache.

Pourquoi ce titre fonctionne ici :

  • Bloodstains parle de traces qui ne partent pas, de marques laissées par les actes.
  • “Agent Orange” évoque à la fois la chimie, la guerre, la controverse… et la couleur.
  • L’ironie est parfaite : le punk dit ce que la bureaucratie refuse d’entendre.
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5 réponses »

  1. 🇪🇺🇺🇸 THIERRY BRETON, REFUSÉ À LA FRONTIÈRE DE L’HISTOIRE
    Quand l’Europe réglemente pendant que l’Empire décide

    Ce texte n’est ni un fait divers, ni une querelle personnelle.
    C’est le portrait clinique d’un basculement de monde.

    Thierry Breton incarne jusqu’à la caricature une Europe convaincue que la norme peut remplacer la puissance, que la morale peut suppléer la souveraineté, et que l’Histoire se gère comme un dossier administratif.

    Or l’époque a changé.

    L’Amérique est entrée dans une phase de reconstruction impériale :
    État stratégique, décision assumée, hiérarchie claire, projection de puissance.
    Dans ce monde-là, les commissaires régulateurs ne sont ni adversaires ni partenaires.
    Ils sont hors champ.

    Qu’il s’agisse d’un refus d’entrée, d’un gel diplomatique ou d’un simple silence administratif, le signal politique est limpide : le discours bretonien n’a plus cours là où l’on tranche.

    Ironie suprême :
    ancien PDG d’Orange, Thierry Breton aura découvert que l’orange ne porte pas chance.
    Chez Trump, la couleur est provocation impériale.
    Chez Breton, elle devient symbole d’un pouvoir sans réseau.

    👉 On peut diriger Orange.
    Mais sans puissance, on reste hors réseau.

    Ce texte n’attaque pas un homme.
    Il acte la fin d’un paradigme : celui d’une Europe post-historique qui croyait pouvoir remplacer la souveraineté par des règlements.

    📎 À lire sur Le Blog à Lupus
    Thierry Breton, refusé à la frontière de l’Histoire
    Normer ou agir : pourquoi l’Europe régule quand l’Amérique construit

    Quand l’Histoire redémarre, elle ne tamponne pas les dossiers : elle laisse les régulateurs sur le quai.

    #Europe
    #Géopolitique
    #Puissance
    #Souveraineté
    #ÉtatsUnis
    #TS2F
    #BlogALupus

    Aimé par 1 personne

  2. Après avoir coulé ATOS qui pourtant était en partenariat avec SAFRAN pour la création du Portefeuille d’identité Numérique (Personal ID Wallet), qu’ils ont voulu faire adopter par L’UERSS pour contrôler en Temps Réel chaque citoyen dans sa vie personnelle et De Facto tous ses Tweets, SMS, dires et autres conversation téléphoniques, ses accès à internet et à ce que le citoyen Lambda regarde, lit, et « Oh Malheur » choisi comme information alternative qui lui permet de commencer à réfléchir un petit peu… Le Sieur Breton bien qu’adoubé par Le Système de L’UERSS, se retrouve lui-même « Blacklisté » et interdit de séjour chez L’oncle Sam… DAMNED !!! Le « Commissaire Européen » Breton est débarqué en rase campagne et se retrouve désarmé par le « Grand Frère » US… LoL …!! Rêvons que Tout les membres du Staff Bruxellois se retrouvent laissés pour compte et balayés par L’Oncle Picsou, qui pourrait habilement faire en sorte qu’ils ne soient plus considérés au niveau mondial comme des gens fréquentables, ni avec qui il est possible de dialoguer …

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    • Le propos gagnerait à être recentré. L’enjeu n’est ni la vengeance, ni la jubilation devant une chute personnelle, mais la logique systémique que cet épisode révèle.

      Thierry Breton incarne une technocratie européenne convaincue que la souveraineté peut être décrétée par la norme, la régulation et l’ingénierie juridique, sans puissance industrielle ni appui géopolitique réel. L’échec d’Atos, les ambitions numériques mal arrimées au réel, et l’isolement progressif de Bruxelles illustrent cette illusion.

      L’ironie de la situation est là : ceux qui prétendaient réguler le monde numérique découvrent brutalement qu’ils ne pèsent pas dans le rapport de forces global. Ce n’est pas une affaire de complot, mais de hiérarchie des puissances.

      L’article ne célèbre pas des mises à l’écart individuelles. Il montre comment une Europe administrative, sûre d’elle-même et détachée du réel, arrive aujourd’hui à la frontière de l’Histoire — là où les normes ne suffisent plus, et où seule compte la capacité à agir.

      J’aime

  3. La liste comprend Thierry Breton, connu pour avoir menacé Elon Musk à propos d’une interview de Donald Trump prévue en 2024 sur X. Parmi les autres personnes interdites d’accès figurent Imran Ahmed, PDG du Center for Countering Digital Hate (CCDH), qui a collaboré avec des démocrates comme Amy Klobuchar pour « tuer le compte Twitter de Musk » ; Joan Donovan, fondatrice du Critical Internet Studies Institute ; Kate Starbird, cofondatrice du Center for an Informed Public de l’Université de Washington ; et Jim Davey, cofondateur de l’Institute for Strategic Dialogue.

    Cette mesure de représailles intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’administration Trump et l’Union européenne. Comme nous l’avons déjà indiqué, Bruxelles a infligé à X une amende de 140 millions de dollars en vertu de la loi sur les services numériques pour avoir refusé de se conformer à ses exigences de censure, ce qui constitue une atteinte flagrante à la liberté d’expression.

    Alors que Bruxelles renforce ses outils de surveillance comme la DSA et les projets de loi sur le contrôle des conversations, qui menacent la vie privée en scannant les messages privés, la réaction des États-Unis met en lumière l’hypocrisie des élites européennes qui prêchent la démocratie tout en construisant un système orwellien.

    Avec Trump au pouvoir, il faut s’attendre à une défense accrue des libertés face à de tels abus. Cette interdiction visant Breton et ses alliés est un message clair : 
    toute tentative de censure des plateformes américaines depuis l’étranger aura des conséquences. L’ère de la tolérance face aux intimidations mondialistes est révolue.

    Aimé par 1 personne

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