Douce France

Ode à la dette…

On l’aime, on la bichonne, on la cajole  notre dette…Toute petite elle a commencé, rachitique  au début elle était, et puis à force de gestes attentionnés, d’amour et de beaucoup de patience et de tendresse  elle a grandi jour après jour, nuit après nuit, année après année…Jusqu’à devenir ce bel individu aux formes si bien proportionnées et généreuses…Depuis lors le Monde entier nous l’envie,  nous la jalouse notre dette…Enfin c’est que l’on aime à s’imaginer nous les Français,  un peu  à l’image de notre petit Président , avec cette arrogance et prétention « so frenchy » Parce que moi , en bon gros beauf(veau) moyen  que je suis, il me semble  qu’en matière de dettes comme pour le reste l’on peut vraiment faire mieux…beaucoup mieux…tellement mieux et pour pas vraiment plus cher….Alors ou est le problème ?? Parce que quand il y a de la gène il y a plus vraiment de plaisir…et qu’en matière d’hédonisme on reste quand même les Rois…J’ai la réponse un peu triste :  il s’agit là encore de vieux restes de culpabilité catholique sans aucun doute… 🙁

POUR LES GENERATIONS FUTURES :

L’insoutenable explosion de la dette publique française

LE MONDE | 05.05.09 | 14h16

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/let/q.gif

ue faire face à la flambée de l’endettement public ? Et comment s’assurer « la maîtrise des finances publiques pour sortir de la crise la tête haute » ? A ces questions, le ministre du budget, Eric Woerth, oppose invariablement les mêmes réponses : la non augmentation des impôts « dans un pays où la pression fiscale est trop élevée » et la diminution de la dépense publique, dont la France est la championne en Europe.

http://pubs.lemonde.fr/5/BUSINESS-LEMONDE/index_eco_crise/exclu/sponsor/429695853/Middle1/OasDefault/z_position_middle1_excle/essaipixel.html/63333564363630613437396166323530?&_RM_EMPTY_

Mais plus l’endettement public croît, moins la ligne définie par le président de la République semble compatible avec le redressement à moyen terme des comptes publics. C’est ce qu’ont implicitement souligné les participants au colloque organisé, lundi 4 mai à Bercy, par Fondafip, l’association pour la fondation internationale des finances publiques.

Avec leurs déficits publics oscillant entre 10 % et 17 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et 2010, le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Islande paraissent à première vue bien plus lourdement handicapés que la France qui affiche un déficit tournant autour de 7 %. Mais notre pays ressemble « à un marathonien lesté d’un sac de pierres », a fait valoir le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin. La dette publique française, qui s’élevait à 68 % du PIB à la fin 2008, représente 52 000 euros par Français actif. Le taux d’endettement poursuit spontanément sa croissance et la charge de la dette absorbe peu ou prou le montant de l’impôt sur le revenu. Comme l’a rappelé M. Séguin, la dette publique de la France était de 40 % du PIB à la veille de la récession de 1993, plus courte et plus limitée que la crise actuelle. « Or à l’époque, le taux d’endettement avait bondi de 20 points. » C’est moins cette dégradation des finances publiques en temps de crise, « sans doute inévitable », que « la spécificité française – ne pas avoir su en amont profiter des périodes de croissance pour redresser les comptes -« , qui préoccupe le premier des magistrats financiers.

A en croire les prévisions des organismes internationaux, FMI en tête, la récession va propulser la dette des pays avancés du G 20 autour de 100 % du PIB en moyenne à l’horizon de 2014, a indiqué l’économiste Alain Quinet. « Ramener ce taux d’endettement à 80 % impliquera un effort énorme », a-t-il fait remarquer en soulignant la difficulté, pour les pouvoirs publics, de « réduire les déficits sans compromettre la reprise et le potentiel d’offre » de l’économie française. « La dette s’auto-alimente. Dans certains pays, elle pourrait atteindre 125 % du PIB à l’horizon de dix ans. En France, il faudra faire un très gros effort pour la remener à 60 % du PIB », a renchéri Carine Bouthevillain, de la Banque de France. « Toutes choses égales par ailleurs, il faudrait stabiliser les dépenses en volume sur 15 ans pour y parvenir », a-t-elle ajouté. Du jamais vu dans l’histoire budgétaire.

En France, a déploré l’UMP Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée, la dépense publique (53 % du PIB) est d’une « rigidité extraordinaire ». La révision générale des politiques publiques (RGPP), a-t-il précisé, ne porte que sur un cinquième de la dépense publique et le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne suffit pas à la réduire. « Il faut s’attaquer à la dépense sociale », a-t-il plaidé.. « Pour le moment, a ajouté M. Carrez, mon ambition est d’obtenir que l’on ne finance pas les prochaines baisses d’impôts (TVA à taux réduit pour la restauration et réforme de la taxe professionnelle) par de la dette. Sinon, les dernières digues sauteraient. »

Mais contrairement à la ligne officielle, M. Carrez n’exclut pas une augmentation « temporaire » des recettes. « Nous n’éviterons pas l’augmentation des impôts et surtout des contributions sociales. Je pense d’abord à la contribution de remboursement à la dette sociale (CRDS)« , a-t-il précisé….

ET POUR LES EUROPEENNES :

http://leblogalupus.com/2009/04/23/2009-annee-eurotique/

5 réponses »

  1. Encore moi Cher Lupus,

    A lire tous ces commentaires positifs, le frileux que je suis devenu va finir par avoir envi de revenir en bourse. Mais chat échaudé craint l’eau froide. En effet depuis quelques années j’ai fait confiance à un CGP très compétent qui ne m’a fait faire que des C…, pardon des bétises. Vous savez (sans vouloir être méchant) ce sont ces individus qui ont un beau costume et de belles chaussures pointues qui vous vendent un placement LMP de 500 Ke (pour toucher une commission de 40 Ke Bienzur) comme le ferait aussi bien un marchand de foire pour un aspirateur ou le dernier produit miracle.

    Par exemple je suis un des rares dans ce pays à avoir libéré des fonds en euros en Juillet 2008 pour investir sur Tricolore Rendement. Alors que je lui demandais depuis longtemps (notamment fin 2007) de sécuriser mon patrimoine car je lisais à la fois des infos alarmantes sur tropicalbear et JP CHEVALLIER. Que néni le Cac à 4400 pts c’est un bon point d’Entrée en bourse.
    J’y suis allé et j’ai vu.

    Mon manque d »expérience pour ne pas dire autre chose, a été vaincu par l’aplomb du bonhomme.

    J’estime avoir perdu avec cette personne au bas mot 40 Ke, ça fait tout de même cher la leçon. Mais Je n’ai pas investi dans le
    placement LMP (Internet m’a beaucoup aidé dans ma décision et notamment Boursorama et son forum defiscalisation avec comme excellent
    intervenant a.chall1).

    Aujourd’hui je me considère être une victime du monde de la finance. Car en 10 ans de placement j’ai été aussi bien déçu par la Banque que par les CGPI. Mordu par le Chien Mordu par la Chienne.

    Mes propos vont probablement vous faire sourire mais J’ai parfois l’impression d’être un François Pignon,

    Il me manque l’expérience, et comme me disait mon père l’expérience est une suite d’échecs non renouvelés (normalement).

    Vous que je soupçonne d’être une pointure dans le monde de la finance, ne pourriez vous pas me donner des petits conseils
    et me diriger vers les  » bonnes adresses  » si toutefois cela existe.

    Par exemple : Faut il investir en Ass vie en utilisant un profil de gestion comme le propose altaprofits, hédiospatrimoine, lazard, Carmignac gestion.
    quand on est pas du tout initié comme moi au rudiment de la bourse est ce la bonne formule ?

    Faut il plutot faire un retrait sur un de mes contrats AV et ouvrir un compte sur Boursedirect et suivre les conseils  » robotisés  » de Isiotrade, Botraiders.com, Tbxtrade.com et faire moi meme des opérations d’achats et de ventes.

    des Depots à terme,

    Je sais bien que ce n’est pas l’objet de votre site de prodiguer ce genre de conseils, mais vous pouvez me faire une réponse
    à mon email perso.

    Je vous en remercie,

    BIEN CORDIALEMENT,
    jÉROME

    • Jérôme, pas de réponse absolue à votre problématique sans connaitre les objectifs qui vous poussent à investir en bourse…En effet il n’existe pas de formule magique( ni de martingale comme au casino) mais uniquement un costume taillé a la mesure de la situation patrimoniale, des objectifs et de la psychologie de tout à chacun…plus vous envisagez de faire du rendement plus il va falloir prendre des risques, accepter une volatilité importante de votre portefeuille ( c’est-à-dire des fluctuations à la baisse comme à la hausse) et avoir un horizon temps relativement important…Bon dans votre cas et sans background économique particulier qui vous permette de ne pas vous laisser avoir par le premier bonimenteur venu avec en plus je pense une forte aversion aux pertes j’aurais tendance à vous déconseiller un placement boursier quelconque et vous encourager plutôt à vous contenter du rendement d’un placement sur un bon fond en euro d’une assurance vie… Je sais c’est pas très sexy mais la fiscalité des retraits reste attrayante et cela vous assure un rendement un peu supérieure à l’inflation…Vous avez de plus la malchance d’être dans un pays profondément socialiste et anti libéral ou les marchés sont honnis, la culture et l’éducation financière et économiques quasi nulles et ou il est donc difficile de trouver sur place en termes de délégation de gestion de vos avoirs des gens sérieux et capables de vous offrir un service pertinent et de qualité… Quant à tout gérer vous même, sans compétences fortes et un gros investissement temps cela demeure un pari extremement risqué…

      bien cordialement

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