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Coppock et le marché haussier….Yes we can !!!!

Historique !!!!!!!!! Depuis la semaine dernière c’est la première fois que cet indicateur a clignoté un signal de » achat » en presque six ans.

POUR TOUT SAVOIR OU PRESQUE :

 L’annonce du retournement à la hausse de l’indicateur de Coppock la semaine dernière, indiquant que l’on pourrait être à l’aube d’un marché haussier robuste, a créé l’enthousiasme. En effet l’indicateur technique américain Coppock,  un des plus fiables, suggère que nous sommes entrés dans un marché haussier de long terme .

D’après Bloomberg, cet indicateur a signalé avec succès le départ de 16 des 17 marchés haussiers d’après-guerre, avec des rendements positifs sur les 12 mois suivants. Il a cependant donné à tort un signal d’achat en décembre 2001, et s’est aussi avéré prématuré au Japon à 2 occasions durant le marché baissier des années 1990. 

Coppock

Sur ce qu’il faut appeler le Graphique de la Semaine (source JP MORGAN) et qui présente l’indice MSCI Monde par rapport au calcul de l’indicateur de Coppock, qui constitue je le répète  un indicateur technique de long terme, on peut voir que cet indicateur s’est retourné depuis son point bas de mai, ce qui, historiquement, a presque toujours été un signal d’un nouveau marché haussier. Bien que cela ne soit pas sans risque d’erreur, cela mérite d’être noté.

L’indicateur de Coppock est conçu pour identifier les opportunités d’achat pour les investisseurs à long terme. Non destiné aux spéculateurs à court terme, il a été mis au point par son inventeur éponyme pour l’Eglise Episcopale du Texas et est calculé à partir des taux de variation sur 11 et 14 mois d’un indice actions. Un signal d’achat est généré lorsque l’indicateur est négatif et se retourne à la hausse après un plus bas. Les mesures de Coppock se sont retournées à la hausse fin mai pour l’ensemble des grands marchés (Etats-Unis, Europe, Japon, Hong Kong et marchés émergents) sur la base des données du MSCI. Par ailleurs, l’analyse technique a fait encore parler d’elle coté signaux d’achats, étant donné le nombre d’indices ayant franchi leurs moyennes mobiles à 200 jours – un autre signal d’une tendance haussière.

Il devient  ainsi facile d’être optimiste au vu de l’amélioration des statistiques macroéconomiques ainsi que de plusieurs indicateurs techniques, en particulier après un gain de près de 40 % sur le marché américain depuis début mars.C’est ainsi  que l’indice de surprise économique de Citigroup est proche de son plus haut historique avec l’ensemble des principales régions faisant l’objet de surprises positives. Cependant, face à ces arguments, plusieurs marchés semblent surachetés ; les indicateurs de force relative sont élevés et la dispersion sectorielle se situe à des niveaux extrêmes, suggérant que les marchés ont besoin de souffler….

Pour terminer sur une anecdote un peu amusante, Albert Edwards, stratégiste vedette de la Société Générale à Londres et « baissier » notoire, ignore une fois de plus les signes de reprise de la semaine dernière pour prédire de nouveaux plus bas des marchés dans les prochains mois. Pourtant il avait fait de l’indicateur de Coppock sa boussole phare  , il remarque donc d’emblée, dans sa note datée de jeudi, que l’indicateur technique américain Coppock, « un des plus pertinents , nous pousses à croire  que nous sommes entrés dans un marché haussier puissant et se développant sur le long terme » mais de conclure pris au piège de ses prises de position quasi idéologiques : « Nous l’ignorons sans doute à nos risques et périls, mais nous l’ignorons »…..

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