Mais ou vont ils s’arréter ????
À la fin du deuxième trimestre, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1428 milliards d’euros, en hausse de +61,1 milliards par rapport au trimestre précédent, rapporte l’Insee ce mercredi. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 73,9%, en hausse de 3,5 points. …
PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :
Ce chiffre tient compte du reclassement de la Société de Financement de l’Économie Française (SFEF) en dehors du champ des administrations publiques, suite à une décision d’Eurostat modifiant le classement de certains organismes créés en réponse à la crise financière.
Ce reclassement conduit à ne plus comptabiliser dans la dette publique les titres de créance à long terme émis par la SFEF pour le refinancement des banques françaises.
La contribution de l’État à la dette publique de Maastricht progresse de +54,6 milliards, principalement sous l’effet du creusement du déficit budgétaire et d’actions prises dans le cadre du plan de relance. En outre, dans le cadre du plan de relance, l’État finance ce trimestre des prêts accordés au secteur automobile (6,3 MdsE). Il finance également des prises de participation de la SPPE (Société de Prise de Participation de l’État) dans des banques françaises (3,7 MdsE). La contribution à la dette des administrations de sécurité sociale augmente sensiblement, de 7,7 MdsE, poursuit l’INSEE, alors que celle des administrations publiques locales diminue de -1,7 MdsE.
La dette nette des administrations publiques au deuxième trimestre s’élève à 1274,3 milliards d’euros (soit approximativement 66,0% du PIB), en progression de 41,4 milliards par rapport au trimestre précédent.
Au deuxième trimestre, la valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM détenus par les administrations publiques s’élève à 176,8 milliards d’euros; en croissance de 15 milliards grâce à la reprise des marchés boursiers….
EN COMPLEMENT INDISPENSABLE :
Sur son excellent site Alain Genestine d’Alternative libérale reprend un très bon article du Figaro passant en revue les différentes poches d’économie étatitiques capables de nous faire sortir de l’enfer de la dette :
L’ÉTAT DOIT MONTRER L’EXEMPLE par Sophie Roquelle du Figaro du 25/9/9. Dette, déficit : État, le grand gaspillage (cliquez sur le lien)
ET TOUJOURS HELAS D’ACTUALITE : France : La folie des grandeurs dure depuis trente ans…. (cliquez sur le lien)
EN DERNIERE MINUTE :
Budget: 33.749 postes de fonctionnaires d’Etat supprimés en 2010, 30 sept 2009 (AFP)
33.749 postes de fonctionnaires d’Etat seront supprimés en 2010, en équivalent temps plein, dont 16.000 dans la seule Education nationale, selon le projet de loi de finances présenté mercredi en conseil des ministres.
Le chiffre figurait déjà dans le document d’orientation budgétaire publié le 24 juin par le ministère du Budget.
La loi de finances 2008 avait “programmé une accélération des réductions d’effectifs, avec la suppression de près de 23.000 équivalents temps plein, et en 2009 un peu plus de 30.600 départs ne sont pas remplacés”, “soit 45% des départs à la retraite”, rappelle le projet de loi de finances 2010.
En 2010, les trois ministères qui subiront les plus importantes suppressions de postes seront l’Education nationale (-16.000), la Défense (-8.250), et l’Intérieur outre-mer et collectivités. (-3.450).
“Dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui constitue une priorité gouvernementale, aucune suppression d’emploi n’est programmée”, précise cependant le texte.
Viennent ensuite les ministère du Budget, comptes public, fonction publique et réforme de l’Etat (-3.020), l’Ecologie, énergie, développement durable et mer (-1.294) et l’alimentation, agriculture et pêche (-730).
Le seul ministère qui connaîtra une augmentation significative de ses effectifs est celui de la Justice et des libertés avec 400 postes en plus en 2010, ainsi que les services du Premier ministre (+69 postes, dont 50 consacrés au “conseil et contrôle de l’Etat”).
1 réponse »