Art de la guerre monétaire et économique

Bernanke (Bernie ) seul contre tous

Non, rien de rien, Ben Bernanke ne regrette rien et il a bien raison !!! Il a mis au pas les Banksters de Wall Street , il vaincra les Politocards et autres Politriquards démocrates US dont la responsabilité dans  le naufrage subprime n’est plus à prouver…ni la corruption dailleurs, les amis d’Angelo peuvent  leur dire  merci….Mais Bernie est un  » killer » de première dimension et certains regretteront bientot de s’ètre mis en travers de sa route : pas d’antidote à l’antidod….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Le responsable de la Réserve fédérale américaine – mais également «l’indépendance» dont jouit depuis trois décennies l’institution qu’il dirige – sont sous le feu de critiques de la classe politique et des médias américains.

Réponse cinglante de Bernie :  « la Fed n’est pas une filiale de Wall Street ni du Gouvernement « 

« La structure de la Fed garantit que [nous sommes informés] pas seulement par le biais de Washington ou de Wall Street, mais aussi par l’ensemble des Américains », a-t-il dit, A l’appui de cette affirmation, M. Bernanke a mentionné « les plus de 270 entrepreneurs, banquiers, bénévoles, universitaires et dirigeants locaux, agricoles ou syndicaux » qui siègent aux conseils d’administration des douze antennes régionales de la Fed et de leurs subdivisions.

Publié vendredi, au lendemain du passage de Ben Bernanke devant une commission sénatoriale devant entériner sa reconduction, un article paru dans les pages «opinions» du Wall Street Journal mène l’assaut.

Bien que la nomination de Ben Bernanke soit en bonne voie, nous pensons que les Etats-Unis ont besoin d’un nouveau chef de la Fed, écrit le très libéral «Journal». […]

Ce n’est pas la façon dont il a géré la panique de 2008 mais bien son attitude auparavant qui est au cœur du problème. Quand George W. Bush l’a nommé il y a quatre ans, nous espérions qu’il serait au moins capable de nettoyer le bourbier laissé par Alan Greenspan. La publication des minutes du Federal Open Market Committee de 2003 montre qu’il était l’architecte intellectuel à l’origine de la politique monétaire exceptionnellement accommodante suivie entre 2003 et 2005. […] Aujourd’hui M. Bernanke et son bras droit Don Kohn ont construit des «douves intellectuelles» autour de la Fed, faisant peser la responsabilité de la bulle sur «l’excès d’épargne au niveau mondial». Telle Edith Piaf, «ils ne regrettent rien», note le «Journal».

Une méthode qui a «failli»

Editorialiste à l’agence Bloomberg, Caroline Baum éreinte également le patron de la Fed. Selon elle, lors de son audition, Bernanke a réitéré sa préférence pour utiliser la régulation – et non des taux d’intérêt plus élevés – comme «la première ligne de défense» contre la formation de nouvelles bulles. […] En d’autres mots, écrit-t-elle, c’est la même approche qui a failli la dernière fois […]

Le combat politique de la Fed

Assurément, la tâche du président de la Réserve fédérale est devenue beaucoup plus «politique», analyse Tom Braithwaite dans le Financial Times. Une véritable gageure. Ben Bernanke a dû affronter jeudi les critiques d’un sénateur assurant qu’il ferait «tout ce qui est en [son] pouvoir pour enrayer [sa] nomination».

Son combat reste en réalité plus institutionnel que personnel: celui-ci doit défendre les attributs qui sont, selon lui, au cœur de la mission de la Fed […] Or le Congrès est en train de débattre sur une réforme de l’institution qui lui enlèverait son rôle de supervision des banques, sa capacité de prêter en cas d’urgence; la forcerait à des contrôles [publics] sur la politique monétaire et à des restrictions sur la nomination de ses responsables.

[…] L’exemple britannique de séparation des tâches entre la Banque d’Angleterre (BoE) et la Financial Services Authority sert de cadre à ce bras de fer. Selon M. Bernanke, l’absence de pouvoir réglementaire de la BoE l’a laissée «complètement dans le noir» lors de la panique des clients de la banque Northern Rock. Pour Chris Dodd, le responsable de la commission sénatoriale, c’est l’approche «non interventionniste» de la Grande-Bretagne – et non cette séparation des pouvoirs – qui était responsable.

Réponse de Bernie : on ne cessait « pas d’utiliser une armée » parce qu' »on a perdu une bataille ».

Au Japon, un débat similaire entoure la BoJ

Ces interrogations sur l’indépendance des banquiers centraux ne concernent pas que les Etats-Unis. Comme le relate The Economist, la Banque du Japon (BoJ) a dû, sous pression du gouvernement, annoncer le déblocage d’un programme de 115 milliards de dollars de prêts à court terme, afin d’injecter des liquidités dans l’économie. Une intervention qui a immédiatement valu à Masaaki Shirakawa, le gouverneur de la banque centrale nipponne, les félicitations du nouveau premier ministre Yukio Hatoyama. Ce qui relance les soupçons sur l’«indépendance» de son action.

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Bernie le nettoyeur : En finir avec les écuries d’Augias et les amis d’Angelo….. (cliquez sur le lien)

2 réponses »

  1. La dernière fois que la politique a voulu mettre la Fed sous leur coup s’était sous Kennedy en 1963 deux mois plus tard John trepasait avec deux balles dans la tête.
    Son successeur Johnson le premier chose qu’il a fait lors de son mandat fut de annuler ce projet de loi.
    Certains politiques me semblent témeraire.

  2. « Il a mis au pas les Banksters de Wall Street »

    c’est une blague ?

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