Art de la guerre monétaire et économique

Comment l’attractivité de la France est surévaluée

Petits arrangements entre amis…On appelle cela le syndrome grec….

Officiellement, le montant des investissements directs étrangers dans notre pays progresse progresse depuis 2000. En réalité, ce sont les Français qui investissent le plus en France, via des paradis fiscaux. Explications.

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Officiellement, la France reste attractive. Même si la crise à gelé de nombreux projets, le montant des investissements directs étrangers (IDE) dans notre pays progresse régulièrement depuis 2000. En 2008, il a atteint 66,3 milliards d’euros, plaçant la France au deuxième rang mondial, juste derrière les Etats-Unis(cliquez sur le lien). Cependant, une étude de la Banque de France (cliquez sur le lien)remet sérieusement en cause ce tableau idyllique. 

Selon elle, les investissements directs en France seraient au mieux restés stables sur la période 2000-08 et surtout, ils sont beaucoup moins élevés que prévu : à peine 205 milliards d’euros sur la période concernée, au lieu des 487,1 milliards avancés par l’Insee. En 2008, il n’y aurait eu que 9,7 milliards d’euros d’investissements étrangers en France et non pas 66,3 milliards ! Un écart invraisemblable que l’on doit … à l’existence des paradis fiscaux(cliquez sur le lien).

 En effet, les grandes entreprises gèrent de nombreuses activités au travers de filiales implantées dans des pays à fiscalité favorable. Ces filiales peuvent par exemple, se voir déléguer la création de nouvelles entreprises, la reprise de sociétés déjà existantes, la centralisation à l’échelle régionale, européenne par exemple, du financement du groupe, une émission obligataire sur les marchés internationaux, etc. Un système qui tend à gonfler artificiellement les IDE : “bien souvent, ce que l’on prend pour des prêts intragroupe ou des bénéfices réinvestis (deux éléments qui rentrent dans la définition des investissements directs) ne sont en fait que des opérations visant à payer moins d’impôts“, analyse un expert.

Une fois le ménage effectué dans les statistiques, notamment sur les prêts intragroupe, on s’apperçoit que les flux et les stocks d’IDE sont largement inférieurs aux données publiées. Pis, les premiers investisseurs étrangers en France seraient en fait … les entreprises françaises qui re-investissent une partie de leurs bénéfices dans notre pays par le biais de leur filiales implantées dans les centre off shore ! Le groupes étrangers, eux, n’occuperaient plus qu’une place marginale.

Sébastien Julian –  10/12/2009 l’expansion,.com

source le lien :http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/comment-l-attractivite-de-la-france-est-surevaluee_211098.html (cliquez sur le lien)

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