La liberté de faire faillite existe bel et bien dans les hedge funds. Plus de 1500 de ces fonds peu réglementés ont fermé durant la crise.
Ils ne créent donc aucun risque systémique. Pourtant l’Union européenne décidera sans doute que les fonds non européens puissent faire des affaires en Europe.
C’est une démarche protectionniste, selon le Wall Street Journal.
Les Européens auraient investi 2000 milliards d’euros dans ces fonds. Le risque est réel de voir cet argent encore davantage vers l’«offshore» en ajoutant une réglementation aussi mal ficelée. Car en disant aux gérants de hedge funds qu’ils ne sont pas les bienvenus en Europe, on impose un contrôle sur les flux de capitaux des citoyens européens.
Et l’on rend le capital plus rare pour les petites entreprises.
2 réponses »