Cycle Economique et Financier

Lost in the Super Bear Market ?

 Lost in the Super Bear Market ?

 

Parole d’ours traduites en quelques graphiques pour bien comprendre que nous sommes au coeur d’un Marché baissier séculaire (ce qui n’exclu bien évidement  sous la pression de l’hélium Brenanke quelques jolis Rallyes haussiers des marchés) et que cela induit un  mode d’investissement approprié

PLUS DE BEAR MARKETS EN SUIVANT :

 CYCLES LONGS

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Source: Via The Big PICTURE/2011 Technical Market Outlook
Peter Lee – Chief Technical Strategist
Wealth Management Research
December 2010

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Les marchés haussiers du siècle dernier (cliquez sur le lien)

Secular Bull Market, 1982 – 2000, (18 ans)

– Secular Bear Market, 1966 – 1982, (16 ans)

– Secular Bull Market, 1949 – 1966, (17 ans)

– Secular Bear Market, 1929 – 1949, (20 ans)

– Secular Bull Market, 1921 – 1929, (8 ans)

– Secular Bear Market, 1905 – 1921, (16 ans)

– Sécular Bear Market, 2000—–Present

EN RAPPEL ET EN LIEN VERS LE NEW YORK TIMES :  

CYCLES COURTS S’INSCRIVANT DANS DES CYCLES LONGS :

 EN COMPLEMENT : influence du cycle sur la pondération de l’indice en termes sectoriels

 

source bespoke dec10

Quels placements dans ce contexte très particulier 

 je vous renvoie à un billet précédent toujours d’actualité traitant de la question :  http://leblogalupus.com/2010/04/06/comment-investir-dans-un-marche-baissier-seculaire/ et au billet très intéressant du Blog Chapitre 5 :  http://www.chapitre5.com/une-nouvelle-strategie/

Quelques Conseils de Charles Gave :

  Le rôle des marchés financiers est de mesurer la VALEUR  des sociétés qui vont produire les  biens et services dans le monde concurrentiel et LIBRE. Ces valeurs ont deux sources que j’appellerai pour la commodité de l’expression, la valeur rareté et la valeur efficacité. 

La valeur rareté est la valeur Malthusienne, fondée sur une analyse du type, « trop de Chinois et pas assez de pétrole» 

La valeur efficacité que j’ai appelée dans mes livres Ricardienne ou Schumpetérienne est la résultante de la concurrence et de l’invention. 

Depuis 10 ans, nos Etats sont gérés n’importe comment, manipulent taux de change, taux d’intérêts, prix des produits ou des services tandis que des secteurs entiers de nos économies sont tombés sous la coupe étatique (éducation, sante, transports, retraites etc.…). 

Comme chaque fois que le socialisme progresse, la pénurie arrive et les valeurs de rareté , sous l’effet de cette pénurie créée par nos Etats voient les cours monter. Les prix des matières premières viennent de ce fait de cartonner depuis quelque temps, comme elles l’avaient déjà fait dans les années 70 dans des circonstances similaires, tout le monde ayant compris. 

Le pari « Pascalien » que je fais  est  donc le suivant

Pour des raisons évidentes, les états ne peuvent que reculer. Le socialisme, c’est-à-dire la croissance du poids de l’Etat dans l’économie va ramasser une raclée d’anthologie, comme on le voit déjà en Grèce ou en Espagne. 

Les jours dorés de la valeur rareté se terminent donc… 

Personnellement, j’ai vendu toutes mes valeurs « rareté » et je suis en train d’accumuler sans précipitation les belles valeurs d’efficacité, c’est-à-dire les sociétés du type Johnston & Johnston aux USA, Air Liquide en France qui se portent a merveille, ont peu de dettes, des cash flow positifs et me donnent des rendements fort attrayants, souvent supérieurs aux obligations d’Etats. 

Les temps Malthusiens se terminent, telle est ma conviction profonde. 

Vendre les valeurs de rareté me parait une façon intelligente de jouer le recul des états.

 http://lafaillitedeletat.com/2010/12/30/la-fin-du-monde-nest-pas-pour-demain-article-a-paraitre-dans-le-jdf-de-charles-gave/ 

source :  http://lafaillitedeletat.com/

A MEDITER :

Bruno Bertez : Les marchés n’ont pas de mémoire

RAPPEL :

   Les amateurs de Bourse le savent bien : en matière de conseils ou de pronostics boursiers, on est condamné soit à se répéter, soit à se contredire. Cet adage terriblement vrai n’empêche pourtant pas les experts de donner leurs avis à chaque fois qu’on les sollicite. Comme le faisait remarquer Marc Fiorentino, chaque début d’année, les spécialistes se précipitent dans les médias pour vous expliquer comment gagner de l’argent en 2011. Et ce, avec une assurance qui n’a d’égale, je le cite, «que leur capacité à se tromper régulièrement». 

Le plus étonnant, c’est qu’en Europe, contrairement aux Etats-Unis, on ne compare pas les déclarations de ces mêmes spécialistes avec leurs résultats. Avec l’Internet, il n’est toutefois rien de plus facile que de retrouver les traces des prévisions passées. Mais visiblement, ni les particuliers ni les médias européens ne s’amusent à remonter le temps. 

Que faut-il dès lors penser des avis distillés ici ou là ? 

  • Première remarque : la majorité des prévisionnistes sont salariés par une banque ou une compagnie d’assurances. Leurs avis sont donc un peu biaisés dans le sens où, comme l’indique Marc Fiorentino, ils travaillent pour une industrie qui réalise d’immenses profits lorsque la Bourse grimpe. D’ailleurs quand vous avez un spécialiste qui prédit la fin des temps en Bourse, c’est généralement une personne indépendante, comme par exemple le New-Yorkais Nouriel Roubini. Autrement dit, quelqu’un qui ne dépend pas d’une banque pour ses fins de mois. 

Cela ne signifie pas que cet expert indépendant a toujours raison et que les experts banquiers ont torts. Mais cet expert indépendant a une liberté de parole que d’autres n’ont pas. Y compris pour dire qu’il faut rester à l’écart des actions. 

  • Deuxième remarque : pour beaucoup de professionnels de la Bourse, les actions sont toujours bon marché. A coup de raisonnements plus ou moins sophistiqués, ils vous expliquent que les actions sont actuellement bradées. Ce message est encore plausible, certes, mais il faut se souvenir que ce sont les mêmes qui disaient que ces actions étaient peu chères en janvier 2007, alors que la Bourse avait connu quatre années de hausse consécutives. La crise des subprimes est venue, quelques mois plus tard, faucher le troupeau de moutons qui avait suivi le conseil à l’aveugle. 

Le double conseil de Marc Fiorentino est donc simple : éviter d’écouter le consensus, car il a souvent tort ; pilotez à vue, car se positionner en janvier 2011 en visant dès maintenant décembre 2011 est financièrement suicidaire !

source trends jan11

EN BANDE SON :

1 réponse »

  1. Vendredi 7 janvier 2011 :

    Obligations : les inquiétudes sur les dettes des pays fragiles persistent.

    Les taux des pays fragiles de la zone euro, notamment ceux de l’Espagne et du Portugal, ont poursuivi leur envol vendredi, franchissant de nouveaux sommets dans un marché obligataire toujours inquiet de leur capacité à mener à bien le redressement de leurs finances publiques.

    Vers 18H00 (17H00 GMT), les taux espagnols à 10 ans se tendaient à 5,526% contre 5,460% la veille à la clôture, après avoir atteint un plus haut depuis 2000 à 5,543% dans la matinée.

    Les taux portugais s’envolaient à 7,193% contre 6,957% jeudi, un record depuis l’entrée du pays dans la zone euro.

    Les propos du Premier ministre portugais José Socrates, qui a réaffirmé vendredi que le déficit du pays serait bien ramené à 7,3% du produit intérieur brut en 2010, n’ont pas réussi à rassurer les opérateurs.

    « L’Espagne et le Portugal ont une croissance et une inflation faibles. Ajoutez à cela des taux obligataires élevés et le cocktail est explosif », commente Patrick Jacq, stratégiste obligataire chez BNP Paribas.

    Les investisseurs restent aussi prudents car « les vrais tests pour le marché sont à venir la semaine prochaine » où l’on attend des émissions du Portugal (mercredi), de l’Italie et de l’Espagne (jeudi), souligne René Defossez chez Natixis.

    « Il y aura de la demande mais à quel prix ? voilà toute la question. Si les taux d’emprunt sont encore plus élevés, cela deviendra très alarmant », ajoute-t-il.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=2d8fee2af4db870728273b58eb11b959

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